Filippo Calandrini naît à Sarzane, dans l'actuelle province de La Spezia, en Ligurie, fils de Tommaso Calandrini et de sa seconde femme Andreola Tomeo dei Bosi, veuve de Bartolomeo Parentucelli, le père de Nicolas V.
Le , sa cousine Isabella épouse Giovanni Buonaparte, ce qui fut à l'origine de la fortune de cette famille.
Une partie de la famille installée à Lucques adhéra au calvinisme et se réfugia à Genève. Ils furent des marchands et bourgeois importants, un de ses membres fut le mathématicien et botaniste Jean-Louis Calandrini. Les lettres de Charlotte Aïssé furent adressées à Julie Calandrini[1].
Il fut un collaborateur zélé et éclairé de son demi-frère Nicolas V. Légat dans la Marche d'Ancône, «où il gouverna avec tant de prudence et de modération (disent les biographes) que les peuples de cette province le comblèrent de mille bénédictions».
Il est nommé évêque de Bologne le , par son frère élu pape depuis peu.
Cardinal le au titre de Santa Susanna, succédant à son demi-frère, il met fin au grand schisme qui partageait l'Église en engageant le duc de Savoie Amédée VIII de Savoie, alors antipape sous le nom de Félix V, à abandonner ses prétentions à la tiare.
En 1451, il devient cardinal-prêtre au titre de San Lorenzo in Lucina. En 1452, avec le cardinal Juan Carvajal il va chercher à Florence l’empereur Frédéric III pour l'accompagner à Rome où il doit être couronné par le pape.
À la mort de Calixte III, il est mis en élection pour la papauté et partage d'abord les voix en nombre égal avec Enée-Sylvius Piccolomini, qui profita d'autres influences pour se faire élire sous le nom de Pie II.
↑Julie de Pellissary, fille de Georges de Pellissary de Chiavennes, seigneur de la Bourdaisière, trésorier-général de la marine, des galères et des fortifications des places maritimes de France. Elle avait épousé en décembre 1690, Jean-Louis Calandrini résident de Genève à Paris. À l’âge de huit ans elle avait été célébrée par le poète Étienne Pavillon