La liste officielle des films en compétition, pour la 23e édition du FESPACO, a été publiée le . Sur les 755 films inscrits, 101 ont été retenus pour la compétition[1].
La 23e édition, placée sous le thème : « Cinéma et politiques publiques en Afrique »[2], se tient du 23 février au 2 mars 2013. Pour cette édition, la première dame du Burkina Faso, madame Chantal Compaoré, a été désignée comme marraine officielle[3] et madame Alimata Salambéré, membre fondateur du Fespaco, est l'invitée d'honneur du festival[4]. Le pays à l'honneur est le Gabon[5]. Les films sélectionnés pour la compétition officielle ont été révélés le 21 janvier 2013, ils sont au nombre de 101 et 35 pays sont représentés. Les femmes sont à l'honneur pour cette édition puisqu'il n'y a que des présidentes à la tête de chaque jury.
Quatre films sont exclus de la compétition long métrage pour non-respect du règlement. En effet, seules les œuvres ayant des copies au Format 35 mm peuvent concourir pour l'Étalon d'Or. Or en Afrique, ce format coûtant cher, ces films n'ont pu être «kinescopés». Cette exclusion a relancé le débat sur le format numérique[6].
Djamila Sahraoui est la première femme à se voir décerner un Étalon depuis la création des récompenses en 1972.
Le 15 janvier 2013, un incendie ravage le chantier de goudronnage du toit du nouveau bâtiment situé à côté du siège et devant accueillir un amphithéâtre de projection principale, des salles d'atelier et de réunion ainsi que des galeries en escargot pour des expositions[7].