Fernanda Trías naît en 1976 à Montevideo dans le département du même nom. À l'âge de 20 ans, elle rencontre l'écrivain uruguayen Mario Levrero, avec qui elle se lie d'amitié et auprès duquel elle étudie la littérature et l'écriture créative. Elle participe à la création de la collection littéraire uruguayenne De los flexes terpines dirigé par Levrero et y publie la novella Cuaderno para solo un ojo en 2001. La même année, elle publie son premier roman, La azotea, qui raconte l'histoire de Clara, une jeune femme et mère qui s'occupe de son vieux père malade, enfermé dans sa chambre avec un canari et le souvenir de sa défunte épouse[1],[2],[3].
Lauréate de la bourse Unesco-Aschberg en 2004, elle quitte son pays natal pour la France en 2005, avant de vivre à Berlin en Allemagne. En 2010, elle s'installe en Argentine, à Buenos Aires, où elle travaille comme traductrice, lectrice et correctrice pour plusieurs maisons d'édition. En 2012, elle part aux États-Unis, où elle obtient une maîtrise en écriture créative de l'université de New York[4]. Elle s'installe ensuite en Colombie[5],[6],[7],[8].
En 2014, elle publie La Ville invincible (La ciudad invencible), un roman s'inspirant en partie de son histoire personnelle qui raconte le quotidien d'une jeune femme nouvellement arrivée à Buenos Aires qui se cherche en découvrant la ville et en fuyant un ancien amour[9],[10],[11],[12]. Ce titre est publié en France par l'éditeur marseillais Héliotropismes en 2020[6].
En 2016, elle publie le recueil de nouvelles No soñarás flores, qui, au travers de huit histoires, évoque des relations humaines malmenés par la peur, l'abandon, la maladie, la mort ou l'amour[13],[14]. La dernière nouvelle de ce recueil, qui donne son titre au livre, est traduite en français dans le recueil bilingue Histoires d'Uruguay / Historias del Uruguay de l'éditeur L'Atinoir en 2018.
La Ville invincible, Héliotropismes, coll. « Lire-péril », 2020 ((es) La ciudad invencible, 2014), trad. Nathalie Serny, 134 p. (ISBN979-10-97210-05-2)