Ferdinand Langlé

Joseph Langlé
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Joseph Adolphe Langlois
Nationalité
Activité
Père
Enfant
Autres informations
Distinction

Joseph Adolphe Langlois, dit Ferdinand Langlé, est un auteur dramatique et un journaliste français né à Paris le et mort dans le 9e arrondissement de Paris le [1].

Il est également le fondateur des Pompes funèbres générales.

Biographie

Joseph Langlois est le fils d'Honoré Langlé (1741-1807), compositeur français d'origine monégasque.

Après des études de médecine, il dirige la Compagnie générale des sépultures avant de fonder en 1828 l’Entreprise générale des pompes funèbres[2].

Il s'oriente ensuite vers la littérature. Sous les pseudonymes de Ferdinand ou d'Eusèbe[3], il écrit des articles dans divers journaux ainsi que plusieurs pièces de théâtre qui connaissent un certain succès. Il publie aussi deux œuvres anonymes en vieux français : Les Contes du gay sçavoir, ballades, fabliaux et traditions du moyen âge (1828) et L’Historial du jongleur, chroniques et légendes françaises (1829).

Il meurt en 1867 à 68 ans et est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (13e division)[4].

Il est le père d'Aylic Langlé (1827-1870) et Marie-Ange-Ferdinand Langlois (-1908), tous deux également auteurs dramatiques et journalistes.

Œuvre

  • Une journée à Montmorency, tableau-vaudeville en un acte de Théaulon, Ramond et Ferdinand, 1822
  • Apollon II, ou les Muses à Paris, 1825
  • Maître Pathelin, 1836
  • Venise au 6e étage, 1836
  • La Manie des bals masqués, 1836
  • La Jacquerie, opéra en quatre actes de Ferdinand Langlé et Alboize, musique de Joseph Mainzer, 1839

Notes et références

  1. Acte de décès à Paris 9e, no 1185, vue 10/31.
  2. Pascale Trompette, « Vers la boutique de pompes funèbres : les dispositifs de captation dans l'organisation du marché »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur École normale supérieure Paris-Saclay, .
  3. Georges d'Heilly, op. cit.
  4. Jules Moiroux, Le Cimetière du Père-Lachaise, Paris, S. Mercadier, (lire en ligne), p. 216

Liens externes