Ferdinand Eugen de Wurtemberg est le premier fils et l'aîné des cinq enfants du duc Albrecht Eugen de Wurtemberg (1895-1954) et de la princesse Nadejda de Bulgarie (1899-1958)[1]. Il a quatre frères et sœurs : Margarethe Louise de Wurtemberg (1928-2017), Eugen Eberhard de Wurtemberg (1930-2022[2]), Alexander Eugen de Wurtemberg (1933-2024) et Sophie de Wurtemberg (née en 1937)[1],[3],[4].
Pendant la Seconde Guerre mondiale, en 1943, Ferdinand Eugen, déclaré inapte au service militaire, pour des motifs politiques, ne peut intégrer l'armée allemande[5]. Nanti d'un Notabitur en 1944, il est contraint de travailler avant de poursuivre ses études au lycée de Schwäbisch Gmünd, dont il sort diplômé en 1946. Ensuite, passionné par la botanique, la dendrologie et la sylviculture, il étudie la foresterie à l'Université de Fribourg-en-Brisgau, dont il est diplômé en qualité d'ingénieur forestier en 1951[4]. Il devient inspecteur des eaux et forêts et demeure à Friedrichshafen[4].
En 1990, le duc Ferdinand prend la présidence du Carlsruher Heimatkreis. Il en fut président jusqu'en 1994, puis président d'honneur de l'association[6].
Le 18 novembre 2016, il a reçu l'Ordre polonais du mérite des mains du président polonais au consulat général de Munich[7].
Nicolas Énache, La descendance de Marie-Thérèse de Habsburg, Paris, Éditions L'intermédiaire des chercheurs et curieux, , 795 p. (ISBN978-2-908003-04-8).
Michel Huberty, Alain Giraud, P. Chevassu et B. Magdelaine, L’Allemagne dynastique, t. II : Anhalt-Lippe-Wurtemberg, Le Perreux-sur-Marne, A. Giraud, , 641 p. (ISBN978-2-901138-020)..
Monique da Rocha Carneiro, La descendance de Frédéric-Eugène duc de Wurtemberg, Paris, Éditions L'intermédiaire des chercheurs et curieux, , 511 p. (ISBN978-2-908003-17-8).