À l'âge de 18 ans, après son mariage, Felicia Abban déménage de Takoradi à Accra où elle crée son studio[3].
Carrière
Felicia Abban exerce pendant 50 ans. Sa carrière de photographe débute lorsqu'elle apprend la photographie auprès de son père et devient sa seule apprentie femme à l'époque[1]. Elle crée son atelier à Accra en 1955 et embauche d'autres femmes comme apprenties. Elle est ensuite reconnue comme l'une des toutes premières photographes professionnelles du Ghana[4], une photographe qui montre la vie africaine contemporaine sous forme de récits visuels vus à travers son objectif[5]. La première exposition publique de son travail a lieu à la galerie ANO en mars 2017. La galerie envisage de transformer son studio en musée en son honneur. Une fois terminé, le musée contribuera à préserver son travail en servant de plaque tournante pour soutenir les futurs artistes[1]. La collection de photos privées de Felicia Abban se compose de photos qu'elle prend souvent d'elle même avant d'assister à un événement. Elle prend sa retraite de la photographie en raison de l'aggravation de sa maladie, l'arthrite[6]. Elle est sélectionnée en 2019, à 83 ans, pour présenter certaines de ses œuvres à la Biennale de Venise[4],[7],[8].
Famille
Felicia Abban a été mariée à Robert Abban, l'homme qui a conçu le tissu sur lequel le portrait de Kwame Nkrumah était dessiné sur fond de fleurs avec une carte du Ghana pour les célébrations de l'indépendance du Ghana en 1957[9]. Robert Abban était le directeur de création de l'ancienne Ghana Textiles and Manufacturing Company (GTMC).
Mort
Felicia Abban meurt le 4 janvier 2024 à l'âge de 88 ans[10].
↑(en) « Felicia Abban: Remembering the Woman in all the Portraits », Aha! Review, (lire en ligne)
↑ a et b(en) Caroline Roux, « Ghana arrives at the Venice Biennale, bringing new narratives with it », Financial Times, (lire en ligne)
↑(en) Adam Hakeem, « 17 West African womxn photographers changing the world's visual language », Between 10 and 5, (lire en ligne)
↑(en) Laurian R. Bowles, « Dress Politics and Framing Self in Ghana: The Studio Photographs of Felicia Abban », African Arts, vol. 49, no 4, , p. 48–57 (ISSN1937-2108, lire en ligne)
↑Roxana Azimi, « Par petites touches ou de manière affirmée, l’Afrique s’est fait une place à la Biennale de Venise », Le Monde, (lire en ligne)