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À ses débuts, de la fin des années 1950 au début des années 1960, il joue dans la formation du compositeur et chef d'orchestre Gérard Calvi, orchestre à tendance plutôt fantaisiste dans ses compositions, où il est tenu d'effectuer parfois quelques fausses notes pour apporter une touche comique voulue par certaines compositions du chef[1].
L'orchestre de danse de Fausto Papetti est très connu dans les années 1960 à 1980, lui-même jouant en soliste au saxophone accompagné de ses musiciens, dans un style de musique légère et d'ambiance, propice à la danse (slows notamment), et tout à fait typique de l'easy-listening ; un grand nombre de ses disques, d'abord en 33 tours microsillon (en grande partie réédités en CD) puis directement en CD, ont fait partie des palmarès musicaux (hits parade).
Il a aussi su trouver une place sur le marché musical d'Amérique latine.
Durant les années 1970, au sommet de sa carrière, Papetti produit deux collections par an, la meilleure vente étant la 20e, en 1975.
Les pochettes de ses albums, parus parfois sous le pseudonyme de “Fausto Danieli”, sont souvent illustrées de photographies de jolies filles posant nues ou en tenue de charme dans des attitudes suggestives (comme sur les disques de beaucoup d'orchestres d'ambiance dans les années 1970).
Il devient l'un des principaux orchestrateurs de musique légère et de danse, à l'instar, par exemple dans les années 1960, des chefs américain Billy Vaughn (multi-instrumentiste) et français Franck Pourcel (violoniste), Georges Jouvin (trompettiste) ou Caravelli (violoniste). Durant les années 1970 et suivantes, de nombreux imitateurs sont apparus en Italie, tels le saxophoniste et flûtiste Johnny Sax et le violoniste Piergiorgio Farina ou, plus tard, le saxophoniste Athos Bassissi.