La Famille Van den Eynde est une ancienne famille de la noblesse des Pays-Bas, d'Italie et Belgique, originaire des Pays-Bas[3],[4],[5],[6],[7]. Un des premiers Van den Eynde qui commença à utiliser le blason avec trois canards était Jacob van den Eynde, premier conseiller et pensionnaire de Delft, ensuite Grand-pensionnaire, le plus haut fonctionnaire des États de Hollande[5],[1]. Les Van den Eynde devinrent particulièrement proéminent à Delft au XVIe siècle, Anvers au XVIIe siècle, et Naples.
Jacob eut de nombreux enfants avec sa femme Elisabeth Van der Sluys. L'un d'eux était le jonkheer Jacob van den Eynde II, gouverneur de Woerden. Jacob eut aussi de nombreux enfants. L'un d'eux était le jonkheer Jacob van den Eynde III, mieux connu sous le nom de Jacobus Eyndius, capitaine sous le prince Maurice de Nassau et poète éminent des Pays-Bas du XVIIe siècle[9],[8],[10].
Au début du XVIIe siècle, les frères Ferdinand et Jan van den Eynde déménagèrent en Italie, Jan à Naples et Ferdinand à Rome. Ils devinrent très riches grâce au commerce, en particulier Jan, qui devint l'un des hommes les plus riches de Naples[11],[12]. Ils étaient également des collectionneurs d'art, et Ferdinand était actif dans la communauté des expatriés néerlandais à Rome[13]. Ferdinand mourut à Rome en 1630. Son tombeau, le Tombeau de Ferdinand van den Eynde à Santa Maria dell'Anima, était réalisé par François Duquesnoy[13].
Les Van den Eynde amassèrent l'une des plus grandes et des plus précieuses collections d'art de la région de Naples[14],[15]. Ils acquirent à Naples le somptueux Palais Zevallos dans le centre de Naples et construisirent l'historique Villa Carafa du Belvédère à le Vomero[12]. Jan avait deux filles et un fils. Il épousa ses filles avec des familles nobles locales et força ses neveux à utiliser son nom de famille Van den Eynde[16],[17]. Il achète un titre de noblesse italienne pour son fils Ferdinand, qui devient ainsi le premier marquis de Castelnuovo. Ferdinand était marié à Olimpia Piccolomini, de l'éminente maison de Piccolomini[12],[11]. Il avait deux filles, qu'il maria avec les héritiers de deux des plus importantes familles nobles italiennes, les Carafa et les Colonna[12],[11]. Les Van den Eynde se sont ainsi unis avec les Colonna et les Carafa. Les deux filles, Giovanna et Elisabeth, ayant des enfants, ont constitué les dynasties Colonna et Carafa[12],[11],[6].
Jacqueline Van den Eynde, vers 1500, où l'on peut voir le blason initial de la famille Van den Eynde (en haut à gauche)
Jacoba Van den Eynde, vers 1500
Jacoba Van den Eynde et Jacob van Serooskerke
Cénotaphe de Jeronimus van Serooskerke (1500-1571) et Eleonora Micault (1513-1552) dans la Gertrudiskerk(nl) à Berg-op-Zoom
↑ a et bBiagio Aldimari, Historia genealogica della famiglia Carafa pt 2, Stamperia di Giacomo Raillard, (lire en ligne), p. 314
↑Jacob Lennep, Willem Jacob Hofdijk, Merkwaardige kasteelen in Nederland, Part 1, Brill, , p. 149
↑ ab et cA.J. van der Aa, Biographisch woordenboek der Nederlanden, bevattende levensbeschrijvingen van zoodanige personen, die zich op eenigerlei wijze in ons vaderland hebben vermaard gemaakt, Volume 15, Van Brederode ; National library of the Netherlands, (lire en ligne), 299–301
↑Mémoires pour servir à l'histoire littéraire des dix-sept provinces des Pays-Bas, de la principauté de Liége, et de quelques contrées voisines Volume 9, De l'Imprimerie Academique via University of Michigan, (lire en ligne), 400
↑G.J. van der Sman G.Porzio, 'La quadreria Vandeneynden' 'La collezione di un principe', A. Denunzio, , 51–76 p.
↑Gioacchino Maria De Stefano, Per la signora d. Emilia di Gennaro principessa di Sirignano contra il signor d. Andrea di Gennaro marchese di Auletta. Commessario il regio consigliero signor d. Domenico Antonio d'Avena. Presso lo scrivano Rocco Sigismondo [Gioacchino Maria de Stefano], Naples, Italy, Presso lo scrivano Rocco Sigismondo, (lire en ligne), p. 337
↑Gioacchino Maria De Stefano, Per la signora d. Emilia di Gennaro principessa di Sirignano contra il signor d. Andrea di Gennaro marchese di Auletta. Commessario il regio consigliero signor d. Domenico Antonio d'Avena. Presso lo scrivano Rocco Sigismondo [Gioacchino Maria de Stefano], Naples, Italy, Presso lo scrivano Rocco Sigismondo, , 30–341 p. (lire en ligne)