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d'or à la croix pattée et alaisée de gueules (ancien); d'azur au chevron d'or, accompagné de trois molettes de même, écartelé d'or à trois chabot de gueules, sur le tout de gueules à la croix pattée d'or et raccourcie de même.(XVIIe s)
La famille du Tillet est une famille de l'ancienne noblesse française, originaire de l'Angoumois (lieu-dit Le Tillet, commune d'Edon, 16320), puis installée dans l'Orléanais, en Ile-de-France et à Paris.
Historique
Hélie du Tillet est contrôleur général des finances de Charles d'Orléans, alors comte d'Angoulême[1]. Il est anobli en 1484[2], puis nommé vice-président de la chambre des comptes de Paris en 1516, par le fils de Charles d'Orléans, devenu le roi de France François Ier[1].
Il fut notamment le père de l'historiographe Jean du Tillet, inventeur du trésor des Chartes auquel il eut recours pour la composition de plusieurs recueils[3].
Les du Tillet ont produit plusieurs membres évêques et abbés, de nombreux officiers supérieurs & généraux ayant commandé sur terre et sur mer, et de nombreux autres dans la grande robe parisienne.
Un certain nombre de papiers concernant les du Tillet sont conservés aux Archives nationales de France et aux archives départementales du Rhône, du Loiret, de la Charente, du Var, à la Bibliothèque Mazarine, etc.
Personnalités
Hélie du Tillet (mort vers 1526), maire d'Angoulême en 1502, président de la Chambre des comptes d'Angoulême, vice-président de la Chambre des comptes de Paris, conseiller au Conseil privé . Parmi ses huit enfants :
François du Tillet (-1673), greffier en chef au Parlement de Paris, marié à Charlotte de La Fin de Salins (remariée à Henri-Albert de La Grange d'Arquien) ;
Léonard du Tillet, maire d'Angoulême de 1747 à 1751 ;
Charles-Jean-Baptiste du Tillet (1710-1796), conseiller au parlement de Paris, conseiller du roi en ses conseils et maître des requêtes ordinaire de son hôtel ;
Portrait de la marquise Jean-Charles-Baptiste du Tillet, née Henriette-Louise d'Illiers d'Entragues.
Armoiries
Au XVIIe siècle, plusieurs du Tillet portent leurs armoiries écartelées avec 4 écus et leur écu à la croix sur le tout, tandis qu'une branche ne garde que la croix pattée et alaisée. François du Tillet, greffier en chef du parlement de Paris, les porte écartelées de 16 écus à la fin du XVIIe siècle. Le baron de la Bussière, lui, timbrait son écu d'une couronne de marquis. Un des conseillers du Tillet une couronne de comte. Parmi les nombreuses variantes, une bordure de gueule chargée de huit besans d'or entoure l'écu, portée dès 1599, et l'est toujours en 1685, lorsqu'un du Tillet est conseiller au parlement de Paris[10].
Armes primitives visibles sur le fronton.
du Tillet, No 66
du Tillet : d'or à la croix pattée et alaisée de gueules[Note 1],[11].
Louis de La Roque, Catalogue des chevaliers de Malte appelés successivement chevaliers de l'ordre militaire et hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem, de Rhodes et de Malte, 1099-1890, Paris, Alp Desaide,
François-Alexandre de La Chenaye-Aubert, Dictionnaire de la Noblesse, 1775
Louis-Pierre d'Hozier, Antoine Marie d'Hozier de Sérigny, Armorial général de France Registre premier seconde partie, p. 554-557, Paris, 1738 [1]
Nicolas Viton de Saint-Allais, Nobiliaire universel de France, ou Recueil général des généalogies historiques des maisons nobles de ce royaume. T. 1, 1872-1878
Paul Guillaume, Les du Tillet seigneurs de la Bussière, 1962
Jean-Baptiste-Pierre Jullien de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France : des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume et des maisons princières de l'Europe, précédée de la généalogie de la maison de France, vol. 12 vol., 1822-1833 [détail de l’édition]
M. Guillot et M. Veissière, Les archives du Tillet, 1985-1986
Elizabeth A. R. Brown, Le greffe civil du Parlement de Paris au XVIe siècle : Jean du Tillet et les registres des plaidoiries, 1995
Vigier de la Pile, Histoire de l'Angoumois, Paris, Derache (1846, Laffite reprint 2002), , 160 p. (ISBN2-86276-384-5, lire en ligne), p. 112
↑En 1657, dans son traité d'héraldique intitulé "Trésor héraldique, ou Mercure armorial, où sont demonstrées toutes les choses necessaires pour acquerir une parfaite connoissance de l'art de blazonner", Charles Segoing illustre la croix pattée et alaisée en citant notamment les Duplessis Baudouin, puis les du Tillet.
Références
↑ a et bd'Hozier, Armorial Général ou registre de la noblesse de France, registre premier, Paris, Jacques Collombat, , 877 p., p 566
↑Regis Valette, Catalogue de la Noblesse Française, Robert Laffon, Paris, 1989
↑David Gaussen, Qui a écrit le roman national, de Lorant Deutsch a Patrick Boucheron, l'histoire de France dans tous ses états, Gaussen,
↑Armorial général des registres de la noblesse de France / Louis-Pierre d'Hozier et d'Hozier de Sérigny, 1738
↑Denis Blanchard-Dignac, Le Duc d'Épernon: Un destin de cape et d'épée, éditions Sud Ouest, 2014.
↑Collection des ordonnances des rois de France: 1er janvier 1515-31 décembre 1530, Académie des sciences morales et politiques, 1887
↑racineshistoire.free.fr › LGN › PDF › du_Tillet, fils de Jean Ier l'Ainé du Tillet et de Jeanne Brinon
↑François Bluche, Les magistrats du parlement de Paris au XVIIIe siècle, Economica, , 481 p. (ISBN2-7178-0988-0), p. 307
↑Jacques de la Baune, Augustissimo Galliarum senatui Panegyricus, Gabriel Martin, , 114 p., p87
↑Charles Segoing, Trésor héraldique, ou Mercure armorial, où sont demonstrées toutes les choses necessaires pour acquerir une parfaite connoissance de l'art de blazonner, Paris, François Clouzier, , 609 p., p 114.