Famille de Rovéréa
La famille de Rovéréa (ou (La) Rovorée, parfois Ravorée ou encore Rovérée) est une famille noble éteinte, originaire du Chablais savoyard, et ultérieurement installée dans le Chablais vaudois.
Patronyme
Le nom de Rovéréa [Rovorée] (de), reprenant l'entrée du Dictionnaire historique de la Suisse, se trouve écrit sous des formes différentes dans les documents anciens, selon les périodes et les lieux, pouvant mener parfois à la confusion avec d'autres familles locales[2].
Ainsi, le Régeste genevois (1866) s'il donne pour entrée du nom de famille Ravorée (de), il précise les diverses formes du nom du manoir « RAVORÉE, Ravorea, Rovorea, Roveria, Rovereaz »[3] que l'on retrouve également utilisées pour le patronyme.
Il peut y avoir aussi confusion dans les documents anciens entre le nom des principales familles des Ravoire ou de La Ravoire / Ravoyre (originaire de Montmélian), des Rivoire (Dauphiné) et [donc] des Rovéréa (Chablais) qui s'écrivent de la « même manière et en une douzaine de formes différentes »[4].
Amédée de Foras donne « Rovorée » pour entrée de la notice familiale, dans le volume 5 de l'Armorial et nobiliaire de l'ancien duché de Savoie[5].
Historique
La première attestation de la famille remonte au XIe siècle[2],[6]. Elle est originaire de la vallée d'Aulps[2].
La famille effectue de nombreuses donation à l'abbaye d'Aulps, au XIIe siècle[7].
Titres et seigneuries
Des membres de la famille ont porté les titres de
- barons de Brissogne ;
- seigneurs d'Avully, Bonneveaux, Cervens, Le Crest, Corsinge, Montbuiron, La Rovorée, La Val d'Aulps, Vailly, Urtières, Yvoire[1], La Vernaz (jusqu'au XIIe siècle)[7].
Possessions
Les Rovéréa ont possédé :
Offices
Des membres de la famille ont été châtelains pour les comtes puis ducs de Savoie[8] :
Personnalités
Références
- ↑ a et b de Foras 1878, p. 261.
- ↑ a b c et d Gilbert Marion, « Rovéréa [Rovorée, de] » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- ↑ Paul Lullin et Charles Le Fort, Régeste genevois : Répertoire chronologique et analytique des documents imprimés relatifs à l'histoire de la ville et du diocèse de Genève avant l'année 1312, Société d'histoire et d'archéologie de Genève, , 542 p. (lire en ligne), p. 522.
- ↑ Archivum heraldicum, Société Suisse d'Héraldique, Volumes 60 à 61, p. 14.
- ↑ Foras 1878, p. 261.
- ↑ Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Histoire des communes savoyardes : Le Chablais, Roanne, Éditions Horvath, , 422 p. (ISBN 978-2-7171-0099-0), p. 315.
- ↑ a et b Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Histoire des communes savoyardes : Le Chablais, Roanne, Éditions Horvath, , 422 p. (ISBN 978-2-7171-0099-0), p. 250.
- ↑ « SA - Comptes des châtellenies, des subsides, des revenus et des judicatures », sur le site des Archives départementales de la Savoie - enligne.savoie-archives.fr (consulté en ), p. 3
- ↑ Sébastien Rial, « Rovéréa, Ferdinand Isaac de » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.
- ↑ Paul Bissegger, « Rovéréa, Isaac Gamaliel de » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.
- ↑ Vanessa Diener, « Isaac-Gamaliel de Rovéréa (1695-1766). Un pionnier de la technique dans le Chablais », Monuments vaudois, vol. 10, , p. 29-38 (ISSN 1664-3011)
Voir aussi
Bibliographie
- Amédée de Foras, Armorial et nobiliaire de l'ancien duché de Savoie, vol. 5, Grenoble, Allier Frères, , p. 261-285
Articles connexes
Liens externes
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