Branche de la Maison de Brocas issue de Colin de Brocas, ami et capitaine Huguenot d'Henri IV. Colin de Brocas sera marié à Anne de Noguères, le . La famille de Brocas de Lanauze était installée principalement au château de Carnine, à Beauziac, près de Casteljaloux. La ville de Casteljaloux est très liée à l'histoire de plusieurs membres de cette famille[17]. Cette branche de Brocas de La Nauze se convertira finalement au Catholicisme en abjurant le Protestantisme. Ils reçurent Louis XIII, Louis XIV et Marie de Médicis dans leurs maisons. Ils furent également des serviteurs indéfectibles de la Couronne de France et restèrent fidèles au Légitimisme durant tout le XIXe siècle. Le , Pierre-Henry II de Brocas de La Nauze (1762-1824), eut l'honneur d'accompagner le duc d'Angoulême, Louis de France (1775-1844) à son entrée dans la ville de Bazas, lors de son retour en France, et fut décoré à cette occasion de la Décoration du brassard de Bordeaux. Il avait émigré en (Émigration française (1789-1815)). Il fit la campagne de 1792 dans le corps des Mousquetaires (2e compagnie noble d'ordonnance). Il demeura en émigration jusqu'à l'amnistie sous Louis XVIII. Elle semble aujourd'hui éteinte.
Possessions
Château de Carnine à Beauziac. Principale deumeure.
Parti, au 1er du parti, écartelé, aux 1 et 4, d'azur, à la bande d'argent, chargée de 3 étoiles de gueules ; aux 2 et 3, d'argent, au chevron de gueules, entrelacé dans un croissant de sinople ; au 2 du parti, d'argent, à 3 fasces de gueules, au lion d'or brochant sur le tout (Brocas de Lanauze).
Blasons des différentes branches issues de Colin de Brocas :
D'argent, à 3 fasces de gueules, au lion d'or brochant sur le tout[19]. Branche des seigneurs de Tampouy (Le Frêche) ; Maubert ; Villa ; La Mothe[20] ; Thibaut.
D'azur, à la bande d'argent, chargée de 3 étoiles de gueules.
Ecartelé, aux 1 et 4, d'azur, à la bande d'argent, chargée de 3 étoiles de gueules ; aux 2 et 3, d'argent, au chevron de gueules, entrelacé dans un croissant de sinople.
Ecartelé au 1 et 4, d'argent à 3 étoiles d'azur rangées en bande ; au 2 et 3, de Gueules à deux tenailles d'or[22].
Filiation
L'auteur du Nobiliaire de Guienne et Gascogne, Monsieur O'Gilvy, précisait dans l'article sur la famille de Brocas de La Nauze qu'il est à propos d'observer que son nom s'est écrit indifféremment : de Broquas, de Brocquas, du Brocas, de Broca et Dubroca ou Dubrocas[23].
Cette généalogie débute avec Guillaume de Brocas (1448-vivant en 1495), Chevau-léger de la garde du roi Charles VIII (roi de France). Son existence est attestée par un passeport pour congé de quatre mois daté du , en possession de la famille de Brocas de Lanauze (original sur parchemin) qui justifia les différentes maintenues de noblesse des branches de cette famille.
1448 I-Guilhem de Brocas.
x Épouse?
1566 └─> II-Arnaud de Brocas habitant Figuès (juridiction de Bouglon, en Bazadois). Mort avant le .
1515 x Marie de Bouffon habitant Casteljaloux (Bazadois), le , avec l'accord de son père.
1528 x Agnette de France, le , habitant Marmande[24].
1577 └─>1º-Bernard de Brocas (de Esquerdes)[25].
│ x Épouse?
│ └─> Arnaud de Brocas
│ └─> Jean de Brocas
│ └─> Abel de Brocas
│ └─> Pierre de Brocas
│ └─> Jacques de Brocas
│ +Épouse?
│ └─> Louis de Brocas
└─>2º-Augier de Brocas, mort sans descendance
1549 1586 └─>3ºIII-Colin de Brocas, (de Figuès)[26],[27]
1549 │ x Marie du Puy, le [28].
1577 1620 │ x Anne de Noguères, le , habitant Sainte-Bazeilhe[29],[30].
1605 1613 │ └─>1º Jean de Brocas, écuyer, habitant Figuès, avec le consentement de ses frères, Gabriel et Antoine[31].
1612 1638 │ │ x Rose de Vacqué, le [32],[33].
1648 │ │ └─>Gabriel, écuyer, seigneur de Tampouy, avec le consentement de sa mère.
│ │ x Françoise de Morin, le , fille de Jean de Morin, écuyer
1674 1683 1693 │ │ └─> Jean-Étienne de Brocas, écuyer, seigneur de Tampouy[34],[35],[36],[37],
1674 │ │ x Marie de Bezolles, le [38].
1716 1725 1758 │ │ └─> Jean-Gabriel de Brocas, seigneur de Tampouy, Saint-Vidou et autres lieux[39],[40],[41],[42].
1609 │ └─>2º IV Gabriel de Brocas, écuyer[43].
1611 │ │ x Louise de Castaing, , demeurant à Casteljaloux[44].
1648 │ │ └─>1º-Nicolas de Brocas, écuyer[45],
1644 │ │ │ x Jeanne Sacriste de Malvirade, le [46],
1689 │ │ │ └─>A-Antoine de Brocas, écuyer, seigneur de Sauros, en Bazadois[47].
1675 │ │ │ │ x Marie de Loches, , à Clairac, damoiselle[48],
1696 │ │ │ │ └─>Jean-Baptiste de Brocas, seigneur de Sauros[49].
│ │ │ │ x Épouse ?
│ │ │ │ └─> I-N… de Brocas, mariée à N… de Joly de Bonneau.
│ │ │ │ └─> II-N… de Brocas, allié à N… de Beraud.
1674 │ │ │ └─> C-Gabriel de Brocas
│ │ │ x Catherine de Sollier, morte le .
1684 │ │ │ └─>a- Louis de Brocas, sieur du Puch, mort le .
1668 │ │ │ └─>b- Suzanne de Brocas, mariée, le , à Daniel de Cabanieux, morte le .
│ │ │ └─>c- Louis de Brocas, sieur de La Serre.
1650 │ │ └─>2º Antoine de Brocas, écuyer, sieur de La Flotte[50].
│ │ │ x Marie de Fabry[51].
1685 │ │ │ └─>A-Nicolas de Brocas, écuyer sieur de La Flotte[52].
1664 │ │ │ └─>B-Louise de Brocas, marié le à Pierre de Chambonneau de Burous[53].
1652 │ │ └─>3º-V Joseph de Brocas, écuyer, sieur de La Nauze et Las Grézères[54].
│ │ │ x Henrye de Brizac, le , fille de Joseph de Brizac[55].
1685 │ │ │ └─>1º-Joseph de Brocas, sieur de la Nauze[56].
1676 │ │ │ └─>2º- Pierre de Brocas, écuyer[57].
│ │ │ │ x Jeanne de Baroque, le .
1693 │ │ │ └─>3º- Nicolas de Brocas, écuyer, sieur de La Roquette[58].
1701 │ │ │ └─>4º-VI Daniel, écuyer, sieur de Las Grézêres[59].
│ │ │ │ x 1º-Isabeau de Coursan[60].
│ │ │ │ x 2º-Marie de Fourcade, fille de feu noble Sylvestre de Fourcade, écuyer[61].
1702 │ │ │ │ └─>1º-VII Pierre-Henri de Brocas[62].
│ │ │ │ │ x Jeanne du Casse, , de Casteljaloux[63].
1732 │ │ │ │ │ └─>1º-VIII François de Brocas, écuyer, sieur de La Nauze, né le [64].
│ │ │ │ │ │ x Jeanne-Antoinette du Casse du Mirail, le [65].
│ │ │ │ │ │ └─>1º- N… de Brocas, mort célibataire.
1762 │ │ │ │ │ │ └─>2º- IX Pierre-Henry de Brocas, IIe du nom, écuyer[66].
│ │ │ │ │ │ x Thérèze-Fanny de Mirambet, le [67].
1841 │ │ │ │ │ │ └─>1º- Pierre-Henry de Brocas, mort en bas âge.
│ │ │ │ │ │ └─>2º- Louis-Hyacinthe de Brocas. Décédé sans alliance ;
1846 │ │ │ │ │ │ └─>3º- X François-Vosy Brocas de la Nauze, écuyer[68].
│ │ │ │ │ │ │ x Mathilde-Marie-Françoise de Villespassans de Faure[69]
1849 │ │ │ │ │ │ │ └─>1º- Guillaume-François-de L'Ile de Brocas de La Nauze[70].
1847 │ │ │ │ │ │ │ └─>2º- Thérèze-Théophile-Genevière de Brocas de La Nauze, née à Toulouse le , morte au château de Saint-Chamaux, en Albigeois, le .
1852 │ │ │ │ │ │ │ └─>3º- Antoinette-Marie-Félicie de Brocas de La Nauze, née au château de Carnine le .
│ │ │ │ │ │ └─>Jeanne-Hébé de Brocas[71],
│ │ │ │ │ └─>2º- Michel de Brocas[72].
│ │ │ │ │ └─>3º- Marc-Antoine de Brocas[72].
│ │ │ │ │ └─>4º- Joseph de Brocas, prêtre, curé de Saint-Sève, près de la Réole.
│ │ │ │ │ └─>5º- Élisabeth de Brocas, morte célibataire
│ │ │ │ │ └─>6º- Marie de Brocas, morte célibataire
1752 │ │ │ │ └─>2º- Isabeau-Blanche de Brocas[73].
1752 │ │ │ │ └─>3º- Marie I de Brocas[73].
1752 │ │ │ │ └─>4º- Marie II de Brocas[73].
│ │ │ └─>5º- Anne de Brocas[74]
│ │ │ └─>6º- Henry de Brocas, non mariée
│ │ │ └─>7º- Blanche de Brocas, non mariée
1642 │ │ └─>4º- Rose de Brocas[75].
1614 │ └─>3º- Antoine de Brocas, écuyer[76],[77],[78].
│ │ x Judith de la Mazellière, le .
1643 │ │ └─>A- Bertrand de Brocas, sieur de Maubert[79].
│ │ │ x Marthe de Bacoue, le .-[80]
1703 │ │ │ └─>a- Jean-Denis de Brocas, écuyer, sieur de Maubert[81].
│ │ │ │ x Marie Augier, le , Marie de Gascq, sa mère, veuve de Pierre Augier.
│ │ │ │ └─>I- Dame Anne de Brocas, épouse de André Gaston de Ferrand, écuyer.
│ │ │ │ └─>II- Dame Louise de Brocas, épouse de Jacques de Gascq, écuyer, sieur de La Salle.
1684 │ │ │ └─>b- Antoinette de Brocas, marié le [82].
1649 │ │ └─>B- Gratien de Brocas, écuyer, sieur de La Mothe[83],
│ │ │ x Anne de Solier, le , de Casteljaloux, à la paroisse de Figuès, sans postérité[84].
1658 │ │ └─>C- Alexandre de Brocas, écuyer, sieur de Villa et de Thibaut.-[85]
│ │ x Anne de L'Église, 25 mars 1658, veuve[86].
│ │ └─>a- Gabriel de Brocas, qui fut déshérité par sa mère pour être sorti du Royaume contre son gré.
1703 │ │ └─>b- Jean de Brocas, écuyer, sieur de Villa[87].
1703 │ │ └─>c- Antoinette de Brocas, non marié le [88].
1703 │ │ └─>d- Marie de Brocas, non marié le [88].
│ └─>4º- David de Brocas, écuyer, décédé sans enfants.
│ └─>5º- Rachel de Brocas, mariée à Jean-Denis de Noailhan, écuyer, seigneur de Villeneuve.
└─>4º- Étienne de Brocas, sans descendance.
Alliances
Elle s'est alliée aux familles : de Bouffon (1515) ; de France (1528) ; du Puy (1549) ; de Noguères (1577) ; de Vacqué (1612) ; de Morin (1648) ; de Bezolles (1683) ; de Gascq ; de Noaillan ; Joly de Bonneau ; de Brizac (1653) ; de Mirambet (1801) ; de Faure de Villepassans de Saint-Maurice (1846) ; de Barthélemy d'Hastel (1879) ; Famille de Roquemaurel (1876) ; de Bentzmann (1883).
Notes et références
↑Catalogue de la Noblesse Française, Régis Valette, édition 1989, p. 51, article Brocas de La Nauze (de) Guyenne et Agenais ; maintenue en 1717 (0 représentant masculin actuel connu). Au XXIe siècle, aucune famille du nom de Brocas n'est répertoriée dans les différents Catalogues des familles subsistantes de la noblesse en France, ni à l'Association d'entraide de la noblesse française.
↑Cette ancienne seigneurie relevait de la vicomté de Marsan. En 1680, Brocas est un fief mouvant rendant un hommage féodal au titre de la vicomté de Marsan. Voir [Fritz 2004] Jeanne-Marie Fritz, « La vicomté de Marsan : naissance et fossilisation d'une seigneurie gasconne au Moyen Âge », Annales du Midi, t. 116, no 247, , p. 307-329 (lire en ligne [sur persee]) ; notamment la fig. no 4 p. 316 : « Directe (censives) et fiefs mouvants vers 1680 en Marsan d'après les fonds modernes » ; et la liste des vicomtes de Marsan.
↑de Brocas, de Broca, de Broqua, du Broca alias Dubroca(s)
↑Guillaume du Broca (de Brocas) est attesté en 1047 comme témoins dans le Gers (Revue de Gascogne, bulletin de la société historique de Gascogne, volume 11 du 1er janvier 1870. Art. Bordes, page 559). Vers 1095-1096 : Guillaume-Amanieu est seigneur de Brocas près de Labrit. Ce Guillaume-Amanieu, son épouse Béliarde (La mention du prénom d'une épouse dans un acte d'une époque aussi lointaine, peut indiquer qu'elle était d'un rang aristocratique suffisamment important pour être citée et associée à cette donation de dîme ; voir Frédéric Boutoulle, Les femmes dans les cartulaires gascons au siècle d'Aliénor d'Aquitaine : à propos de l'exclusion des filles dotées) et leur fils Arnaud de Brocas. Ils font la donation d'une dîme à l'abbaye de Saint-Sever pour la terre de Maurans à Brocas. À cette même époque, ce Guillaume-Amanieu est donné comme témoin d'une transaction entre Pierre de Bergons et Eicard d'Aurice (voir Don Du Buisson, Historiae Monasterii S. Severi, t. II, Jacques Dubourg, 1876). Guillaume-Amanieu "le Croisé" est attesté à la Première-croisade aux côtés de Gaston IV de Béarn ; voir Recueil des historiens des Croisades, t. 1, p. 46, 96 et 263. voir Chartes et documents hagiographiques de l’abbaye de Saint-Sever (Landes) : (988-1359) (Vol. 1-2), par Georges Pon et Jean Cabanot, Dax, notes n°379 et n°669 :... « Guillaume-Amanieu fait partie de la suite du vicomte de Béarn qui a participé à la Première croisade ».
↑Revue de Gascogne, bulletin de la société historique de Gascogne, volume 11 du 1er janvier 1870. Art. Bordes, page 559, Guillaume du Broca est attesté en 1047 (le 11 des nones de novembre), aux côtés de Géraud de Bordes et Jean de Laget dans la Charte d’une donation de la moitié de la dîme de la métairie d’Auloue par Pierre de Polignac en faveur du recteur de l’église Saint André de Pouy-Petit, au diocèse d’Auch.
↑En 1126 Helias Broca (Hélie de Brocas) est témoin aux côtés de Bernard de Bouville Beauville, vicomte de Bezaumes, dans un cartulaire concernant l'achat du prieuré Saint Ayrard à Duras, château de Duras (Archives Historiques du Département de la Gironde, t. 5, no 118, p. 161 et 162, cartulaire, f° 32).
En 1163, dans une sentence du roi d'Angleterre en faveur du prieur du monastère de La Réole, est nommé En Johanni Broca (noble Jean de Brocas, En ou N' devant un prénom masculin ou Na et N' devant un prénom féminin = (Dominus, noble de race) ; (Archives Historiques de la Gironde, t. 5 p. 166, no CXXVII, cartulaire, folio 38, verso), puis encore en 1198 pour l'inféodation d'une maison par le prieur du monastère de La Réole (Archives Historiques de la Gironde, t. 5, p. 184, 185, Cartulaire, folio 54 verso, no CLIII) est témoin en premier sur la liste : Hujus rei testes sunt : « Johannes Broca et R. filius ejus…, (noble Jean de Brocas et son fils noble R., sans doute Raimond, trouvé à La Réole en 1200/1201.
En Raimond de Brocas est présent le -1201 lors d'un accord passé entre la ville de La Réole et le seigneur de Castets-en-Dorthe, près de Langon : « d'En Ramon Broqua (noble Raymond de Brocas) » fait partie des huit jurats nobles de La Réole (Archives Historiques de la Gironde, t. 2, p. 263-264, article 43, no CXCVII et Archives Historiques du Département de la Gironde, t. I, no LXXXIX, p. 191-192), les autres jurats ou magistrats de la ville sont : En Monin de Pins, d'En Guilhem Martin, et d'En Guilhem Aysselin, et d'En Guiraut Delport, et d'En Ramon Broqua, et d'En Arnaut de Pins, et d'En Bidal Gaufre et d'En Raol del Murat, losqualz eren juratz, - tous nobles.
En 1203-1204, « Auger Broquart (Auger de Brocas), P. frater ejus (P. de Brocas, sans doute Pierre), milites (chevaliers) », sont nommés comme témoins dans une Charte en Périgord de l'Abbaye de Notre Dame de Chancelade (voir Le Cartulaire de l'Abbaye de Notre Dame de Chancelade, p. 36, Louis Grillon et Bernard Reviriego, Périgueux, dans le verger des comtes de Périgord, Archives en Dordogne no 2).
En , sont témoins d'une Charte pour La Réole : Vital et Hélie de Brocas (Vital Broca et Helias Broca) (Octave Gauban, Histoire de La Réole, La Réole, 1873, p. 534-535 : Traité entre les Villes de La Réole, Saint Macaire et les Villes d'Agen et du Port-Sainte-Marie pour la liberté des chemins…).
Le : Noble En'Arn. Brocar (Noble Arnaud de Brocas) et En'Auger Brocar (Noble Auger de Brocas) sont témoins d'une donation absolue et sans réserve faite au roi d'Angleterre Henri III, à sa femme Aliénor et à son fils Edouard, du château de Puyguilhem avec ses droits et revenus, et avec le terrain nécessaire pour y construire une bastide. (Charles Bémont, Recogniciones feodorum in Aquitania, 1914, no 472).
Le à Bordeaux, Reconnaissance féodale de (noble) En Auger de Brocas, et (noble) En Arnaud de Brocas, jurats, pour ce qu'ils tiennent directement du roi d'Angleterre à Puyguilhem, - voir Charles Bémont, Recogniciones feodorum in Aquitania, 1914, no 286 et Archives Historiques du Département de la Gironde, t. 5 p. 268, no CLVII, no 197… /… Augerius Brocard (Auger de Brocas) et Arnaldus Brocard (Arnaud de Brocas).
↑En 1173, Raymond de Brocas (Raimundus de Brocar) est témoin avec son épouse noble Gassie de La Coltize (Na Gassion de cha Coltiza), dans une donation à l'abbaye de Gimont (Cartulaire de l'abbaye de Gimont, publié pour la Société Historique de Gascogne, par l'abbé Clergeac, Paris, Champion ; Auch, L. Cocharaux, 1905, p.31, Abbaye I.49, n° XLIX). Puis en 1184, noble Garcie du Broca (En Gassios dez Brocar), est également témoin d'une donation dans le même Cartulaire de l'Abbaye de Planselve près de Gimont (Cartulaire de l'abbaye de Gimont, publié pour la Société Historique de Gascogne, par l'abbé Clergeac, Paris, Champion ; Auch, L. Cocharaux, 1905, p.61, Abbaye I.93, n° XCIII) - voir aussi M.L. d'Armagnac Del Cer, comte de Puymège, Les vieux noms de France, 1949, p. 169-170.
↑ Le , Bernardus de Broquadez, pro se Petro de Broquats, fratre Guillelmi de Broquatz… deu Castar… sunt homines (Bernard de Brocas, Pierre et Guillaume de Brocas, frères, - voir Archives Historiques de la Gironde, t. 5, p. 308, no 285 et encore à Bordeaux, le , Pierre de Broquatz (Pierre de Brocas), frère de Guillaume de Broquatz (Guillaumede Brocas), cités dans une reconnaissance de plusieurs hommes francs du Roi, habitants la prévôté de Barsac - voir Recueil d'actes relatifs à l'administration des rois d'Angleterre en Guyenne au XIIIe siècle : Recogniciones feodorum in Aquitania, Charles Bémont, Paris Imprimerie Nationale 1914, n° 638 (598) p.290.
↑Attestés en 1225, 1242 et 1252 (Rôles gascons Tome Ier - N° 1096. (Année 1242) et Simon de Montfort, sa vie (120 ?-1265), page 297 Additional Charters « Querele de Saltu » N° 3299 ; British Museum, N° XV et page 300 N° XVI « Querele de Saltu », Archives Nationales J.1031, N°5, par Charles Bémont, 1884). La branche de la Famille de Brocas de Beaurepaire et Roche Court est issue de ces Brocas de Sault.
↑Attestés en 1261, jurats nobles de la ville. En 1261 - 1270 et 1301 : En Bernard et En Arnaud de Brocas : Les Brocas sont attestés dans le Martinet d'Orthez dès 1261, lors d'une transaction pour la vente d'un bois au profit de la ville d'Orthez : « En'Bernat de Brocas (noble Bernard de Brocas) » est témoin de cette transaction avec d'autres témoins tous nobles et encore en 1301. En 1270, dans la liste des six jurats nobles témoins de la Charte des Bouchers d'Orthez est à nouveau nommé « En'Bernat de Brocas » (sans doute le même). La vicomtesse Marguerite échange avec Orthez, les droits des fours contre les bois de Laquy : « N'Arnaut de Brocars » (Noble Arnaud de Brocas) est nommé parmi les Magistrats (Jurats) d'Orthez (tous portent la Particule nobiliaire EN ou N' de la noblesse de race) en 1271 ; voir Yves Darrigrand, Orthez Médiéval, éditions Terres et Hommes du Sud ; et Jean-Pierre Barraqué, Le Martinet d'Orthez, édition Atlantica, p. 154.
↑En 1268, Na Guiraut de Brocas (Noble dame Guiraude de Brocas) : voir [Pon & Cabanot 2010] Georges Pon et Jean Cabanot, Chartes et documents hagiographiques de l'abbaye de Saint-Sever, Landes, 988-1359 (2 vol.), Dax, Comité d'études sur l'histoire et l'art de la Gascogne, (ISBN978-2-9501584-8-2, BNF42209505) : traduction charte no 130 : 1268 juillet, La Communauté de Saint Sever achète à Arnaud-Guilhem de Grabassat la dîme de Saint-Pierre de Mazères pour 450 sous de Morlans. Dans le texte, Na Guiraut de Brocas est l'épouse d'En Arnaud-Guilhem de Grabassat (?), chevalier (caver), et la propriétaire de cette dîme. Les Brocas détenaient cette dîme de date très ancienne (voir note no 1140).
↑Le , lors d'un bail à fief, Guilhem de Brocat (Guillaume de Brocas) est témoin de cette transaction ; voir Archives Historiques de la Gironde no CLXVIII, t. 6, p. 366.
Le , lors de la vente de la seigneurie de Rions par Guilhem Seguin, alors seigneur de Rions à Berard d'Albret (Bibliothèque Nationale, Collection Doat, vol. 184, fo 166), "Maître Guilhem de Brocats (Guillaume de Brocas)" est présent et nommé parmi ceux de Rions ; il est probablement le notaire royal Guillaume de Brocas qui exerçait à Bordeaux entre 1298 et 1320. Sa signature a été relevée sur l'expédition d'une reconnaissance féodale consentie le par un saintongeais, Pey du Bosc, en faveur du prieur de l'hôpital Saint-James, pour des terres situées à Callonges, dans la paroisse de Capian près de Rions ; voir Archives Historiques de la Gironde, t. 30, reproduction des seings des notaires, signature no 3).
Le , Guilhem de Brocat notaire public (Guillaume de Brocas, notaire royal) est témoin dans un acte relatif à la baronnie de Capian en faveur d'Arnaud-jean de Langoiran, damoiseau, pour les terres qu'il tenait en fief ; voir Société Archéologique de Bordeaux, tome XVII (17), p.78. Pour ce même Guillaume de Brocas, voir Archives Départementales Gironde, H.346.
En 1340, Guillelmus de Brocatz (Guillaume de Brocas), reçoit des biens du défunt Pierre de La Roque de Rions, damoiseau, ce qui peut indiquer une parenté avec cette famille ; voir Archives Historiques de la Gironde, t. 23, no X.
Le -1453, lors d'un arrêt rendu par J. de Talbot dans un procès des habitants de Podensac contre ceux de Rions, Guilhem de Broquatz (Guillaume de Brocas) est présent parmi les témoins, il est notari public de Guyayna (notaire public de Guyenne, lui aussi), dans ce même acte il est fait demendé de senchier et visiter les registres et prothocolles dudit feu Guilhem de Broquatz, qui devait être le père du Guillaume de Brocas cité comme témoin plus haut, et dans la même charge que son père ; voir Archives Historiques de la Gironde, t. 16, p. 368 et suivantes, no CCL.
En 1461, un certain « Guillaume de Brocas » fonda une chapelle privée avec prébende, dans l'église de Saint Seurin de Rions ; voir Histoire de la Grande Sauve, t. II, p. 278.
↑En 1339-1340, Dominus Andreas de Brocatz (André de Brocas), rector ecclesie de Arbanatz (recteur de l'église d'Arbanats).
En 1346, dans les comptes du clergé régulier d'Aquitaine, nous avons Jordanus de Broquatz (Jordan de Brocas) assensator decime d'Arbanatz rentier de la dîme d'Arbanats ; en 1367, Petrus de Broquatz (Pierre de Brocas), est cité dans un aveu pour debet, pro se et fratre suo habet in decimis apud Arbenatz, apud Puyol et apud Buzos (pour ce qu'il tient, lui et sa famille à Arbanats, Pujols (dans le quartier de Rions) et Budos) ; voir Archives Historiques de la Gironde, t. 22, p. 105.
En 1521, André du Broca, écuyer, est conseiller du roi François Ier. Il est connétable de Bordeaux, il ne l'est plus en 1532 ; voir abbé Baurein, Recherches sur la Ville de Bordeaux, t. IV, 1876, p. 294.
Puis en 1574, un autre André du Broca (Dubroca), écuyer et conseiller du roy, parent du précédent, est aussi connétable de Bordeaux et receveur des domaines du roi en Guyenne, encore en 1582 et jusqu'en 1595, date de son décès (abbé Baurein, Recherches sur la Ville de Bordeaux, t. IV, 1876, p. 296). Cet André Dubroca (alias de Brocas), écuyer , probable petit-fils du précédent, est également connétable de Bordeaux, conseiller du Roi : ...chef de la comptablie de Bordeaux et des papiers personnels du roi. Il est cet André du Broca que nous retrouvons dans le financement des travaux du phare de Cordouan en Saintonge ; voir Archives Municipales de Bordeaux, série EE, carton 227 : , lettres patentes d'Henry III relatives à la levée des sommes destinées à la réédification de la tour de Cordouan). Le , André du Broca, comptable ou fermier de la Connétablie de Bordeaux , envoie une promesse de paiement à l'assemblée de la ville de Bayonne, d'une somme d'argent de 2 000 écus pour la fortification de la ville de Bayonne contre la piraterie ; voir E. Bacadatz, Archives Municipales de Bayonne, Registres français, t. III, 1580-1600.
↑Le , En Raymond Broqua (noble Raymond de Brocas), de Fronsac, prévôt d'Abzac, est au château de Fronsac, en présence de Raymond, vicomte de Fronsac, d'Assalide d'Albret son épouse, d'En Hélie de Barrera (Barrès), homme d'armes de Fronsac, d'Hélie Mosnerii, hospitalier de La Lande-de-Fronsac pour une donation de terre en Fronsadais, voir Raymond Guinodie, Histoire de Libourne, 1876, p. 178.
↑Enregistrement des armes dans l'Armorial de France , registre d'Agen en 1696 pour N... de Brocas, docteur en médecine, protestant.
↑Enregistrement des armes dans l'Armorial de France , à Bordeaux le .
↑ Nom de famille précisant la localisation du fief d'origine (XIIe siècle) de Brocas devenu patronyme, sa forme originelle en gascon était Brocars, en français Brocas et en latin Brocariis. voir Régis Le Saulnier de Saint-Jouan, Le Nom de Famille en Béarn et ses origines, École des chartes, 1949 : Au cours des siècles, le « R » et le « S » en fin de syllabe de Brocars ont disparu dans de nombreux cas, remplacés alors par le redoublement du « A » en fin de mot qui permettait de compenser la perte d'une ou plusieurs lettres, d'où : Brocàà et Brocààs qui donneront aux XVIIe siècle et au XVIIIe siècle : Broca, Brocas (de/du), Dubroca, Dubrocas. Plus rare, la forme en « CQ » a donné : Brocqua(s) puis Broqua(s) (de/du) ou Dubroqua.
↑avec l'accord de sa mère, Françoise Landeron, damoiselle, l'assistant de 2,000 fr. bourdelois et l'habillant selon sa condition et qualité.
↑Bernard de Brocas fut tué en 1577, près du Château de Malvirade, durant le combat livré par les Réformes de Casteljaloux, sous les ordres du gouverneur, sieur de la Vachonnière. D'Aubigné, lieutenant de la Vachonnière, écrit dans ses Mémoires que l'engagement fut des plus opiniâtres, que Brocas et quelqu'un d'Esguilhon (Aiguillon ?) se sont coupées la gorge avec leur poignards. La Vachonnière y périt aussi et d'Aubigné, son lieutenant fut grièvement blessé.
↑Noble Colin de Brocas, fut capitaine d'une compagnie de cavalerie franche. Il a partagé avec ses frères Bernard, Augier et Étienne, dans la paroisse de Figués Argenton, au duché d'Albret, les biens de leur père, Noble Guilhem de Brocas, mort avant le . Ses biens consistaient en maisons, terres labourables, vignes, prés, bois et landes, situés dans les paroisses de Notre Dame de Figuès (Argenton) ; Saint-Loubert ; Esquerdes Église Saint-Christophe d'Esquerdes ; Bachac à Ruffiac ; Cours (Cours-les-Bains) ; La Couture (Coutures-sur-Drot) ; Romestaing ; Masseilles ; Lavazan et Marions.
↑Colin de Brocas a eu l'honneur de recevoir et même de loger dans sa maison de Figuès, le roi Henry IV de Navarre, spécialement dans une occasion, ou le prince rangea son armée dans la plaine du Lanot, près de Casteljaloux. (t1, p. 591, Recueil de M. Berger de Xivrey). Le , Henry a soupé, couché, resté tout le lendemain 18 et dina le 19 à Iguère. Le nom du lieu de Figuès était dit en gascon « Iguère », faisant disparaitre la lettre F par un I fortement accentué. Cette correspondance des lieux est confirmée par d'autres documents de l'époque.
↑devant du Bourdieu, notaire à Figuès, avec le consentement de sa mère, sœur assistée de Madame Jean du Puy. Elle est morte sans descendance.
↑Ce mariage eu lieu en présence de Gabriel de Laban, écuyer, capitaine et Pierre de Lançon. Anne était sœur de Jeanne de Noguères, mariée à noble Pierre de Bacoue, écuyer.
↑Le , Anne de Noguères, veuve de noble Colin de Brocas, fut taxée d'une somme de 10 livres, comme remboursement des dépenses, faites par Mr de Mauvezin et Mr de Montcassin, pour un voyage à Paris en 1614 vers les États Généraux, en tant que députés de la noblesse du duché d'Albret.
↑Le , Jean de Brocas, au nom de sa mère, Anne de Noguères, rendit hommage, devant la Chambre des Comptes, au bureau établi pour le Roi de Nérac, des biens situés à Sainte Bazeilhe. Le , il déclara divers biens et les maisons nobles de Pouchard et du Freiche, dans la juridiction de Sainte Bazeilhe, au duché d'Albret. Auteur des seigneurs de Tampouy, de Saint-Vidou et autres lieux.
↑Le mariage de noble Jean de Brocas, assisté de Mr et Mme Gabriel d'Augier, avocat du Roi au siege de Casteljaloux, son cousin germain et d'autres. Le contrat a eu lieu dans le domicile de sieur Jean du Faur beau-père de Rose de Vacqué, assistée, entre autres, de :
-Mrs Mes Jean de Vacqué, avocat en la Cour de Parlement.
-Jacob de Vacqué, sieur de Camadena
-Ses frères Pierre et Barthélemy de Vacqué, sieurs de Juncqua.
-Son frère Izaac de Vacqué, sieur de Puydesaux, avocat en la Cour de Parlement.
-Son beau-frère François de Mix, sieur de Pradolère.
-Son Cousin Mr et Me David de Vacqué, conseiller de Roi, juge de Gabardan.
-Son Beau-frère Jacques de Lucmau, sieur de Classun.
-Son oncle par alliance Bernard Bordes, sieur de Séridos.
-Son cousin germain Daniel de Malartic.
↑Le ,Dame Rose de Vacque acquit, moyennant 18 820 livres, la terre et seigneurie de Tampouy, juridiction de Fréchou, sénéchaussée de Marsan.
↑cornette au régiment du Breuil en 1693.Le , obtint, grâce à son père, du maréchal d'Albret, gouverneur et lieutenant général pour Sa Majesté en Guienne, un certificat constatant qu'ils servaient sous ses ordres dans la convocation de la Noblesse. Un autre certificat lui a été livré, signé du marquis de Montferran, commandant de la noblesse de Guienne, attestant que M. de Tampouy, de la sénéchaussée de Marsan, était, les et le , à la revue faite à Langon, lieu d'assemblée de la Noblesse, en bon état de servir.
↑Le , Jean-Étienne de Brocas, en vertu de l'édit de 1696, fit registrer ses armes en l'Armorial Général de France, sénéchaussée de Marsan : d'argent, à 3 fasces de geules, au lion d'or brochant sur le tout.
↑En 1706, deux frères du nom de Brocas de Tampouy servaient, comme capitaines, dans le régiment de Foix.
↑Le , Jean-Étienne de Brocas fut maintenu, par arrêt, livré à Paris, des commissaires généraux, dans son ancienne noblesse d'extraction et qualité d'écuyer, avec jouissance des mêmes privilèges honneurs et exemptions que les autres nobles du Royaume.
↑fille de Jean-François de Bezolles, écuyer, seigneur de Cauderoue.
↑Le , donna le dénombrement de sa terre et seigneurie de Tampouy (p. 215 du Trésor de Pau).
↑Le , il fit registrer, en la cour de la sénéchaussée de Marsan, la maintenue de sa noblesse du .
↑En 1758 il fait partie de la capitation des gentilshommes de la ville de Bordeaux.
↑Cette branche s'est éteinte vers la fin du siècle
↑de l'avis et consentement de sa mère ; de Jean et Antoine, ses frères ; Jacques de Brocas, son cousin ; Mr M Jean de Noguères, avocat en la Cour de Parlement de Bordeaux ; Pierre de Mogneron, écuyer ; M. François de La Borde ; Jean de Lançon, écuyer, etc. Louise de Castaing, fille de feu Mr Me N… du Castaing, procureur du Roi au siège de Casteljaloux et de Damoiselle Jeanne de Gillet. La future eu en dot 10 000 livres tournoises et fut assistée de sa mère ; Pierre du Castaing, capitaine ; Jean Buffon ; Jean du Sollier ; Lancelot de Casaux, écuyer ; Nicolas Blanchet ; Lucbert de Roy ; Jacques de la Ruffie, conseilleur secrétaire du Roi ; N…du Faur, avocat au Parlement de Bordeaux. ; Pierre de l'Église ; Me Élie Castelnau, etc. Gabriel de Brocas eut l'honneur de recevoir et loger dans sa maison située rue de Veyries, à Casteljaloux, en l'année 1621, le roi Louis XIII à son retour de Montauban, et, au mois d', la reine Marie de Médicis à son retour de Toulouse. Sa femme et lui firent leur testament mutuel le 5 juillet 1644 ; par cet acte, ils déclarent faire profession de la religion réformée ; font divers legs pieux et autres.
↑seigneur du Freiche, Sauros, Saumejan, et baron de Montpouillan, conseilleur secrétaire du Roi, maison et couronne de France, contrôleur en la chancellerie près la Cour des Aydes et Finances de Guienne. Par acte passé le , haut et puissant seigneur messire François de Caumont de La Force, marquis de Castelmoron, seigneur de et baron de Montpouillan, Cazenave, Castelnau de Cernes, Balizac et autres places, engagea pour quatre années audit Nicolas de Brocas, la baronnie, terre et seigneurie de Montpouillan, consistant en un château avec justice haute, moyenne et basse, et autres droits et devoirs seigneuriaux, moyennant la somme de 30 000 livres, sur laquelle ledit sieur de Brocas compta 27 204 livres, que ledit marquis de Castelmoron et Dame Marguerite de Vicose, son épouse, devaient à noble Alexandre Sacriste, seigneur de Malvirade et du Greset, et à dame Marie de Vicose, épouse de ce dernier, d'après une transaction du , il reçut de M. de Roquetaillade, sénéchal d'Albret, l'ordre de se trouver à l'Assemblée générale de la Noblesse. Par ordonnance du , datée du camp devant Sainte-Bazeilhe, le marquis du Plessis-Bellière et de Sauvboeuf, lieutenants généraux , commandant en Guienne, décrétèrent que les biens, bestiaux, et grains qui se trouveraient dans la maison du sieur de Brocas du Freiche, en la ville de Sainte-Bazeilhe, seraient, vu les services qu'il avait rendus au Roi, conservés pour lui être remis. Au mois d', Nicolas de Brocas eut l'honneur de recevoir et de loger dans sa maison de la rue de Veyries, à Casteljaloux, le roi Louis XIV et sa mère, Anne d'Autriche, lorsqu'ils se rendaient à Toulouse. Il donna en ferme, le , au sieur du Casse, cure de Saumejan, la dime de cette paroisse, et le , fit enregistrer ses armes dans l'Armorial Général de France, Bordeaux, de la manière suivante : d'argent, à 3 étoiles d'azur, rangées en bande, écartelé de Geules, à 2 tenailles d'or. Il s'est marié à Jeanne Sacriste de Malvirade, le . Il fut assisté, dans cet acte de noble Jean-Denis de Noailhan, seigneur de de Villeneuve, son oncle ; Gabriel et Bertrand, seigneurs de Tampouy et de Maubert, ses cousins.
↑damoiselle, fille de feu noble Gabriel Sacriste, seigneur de Malvirade, Le Greset, Samazan, et de damoiselle Catherine de la Lande. Elle fut assistée dans ce acte de noble Alexandre Sacriste, seigneur de Malvirade, et Pierre Sacriste, seigneur, baron de Samazan, ses frères : noble François de Morin, conseilleur du Roi en la Cour de Parlement de Bordeaux, seigneur et baron du Sendat ; noble François de Paloque, seigneur dudit lieu et de Labanie. Le contrat fut passé dans la maison noble de Malvirade, paroisse de Cavagnan, juridiction de Bouglon, en Albret. Nicolas de Brocas était, en 1653, tuteur de ses neveux, nobles Alexandre, Pierre, et damoiselle Anne du Lyon, enfants de feus Jacques du Lyon, seigneur de Campet et de Géloux, et de damoiselle N…Sacriste de Malvirade.
↑Maire perpétuel de la ville de Bazas (1689, 1693), conseiller, secrétaire du Roi, maison et couronne de France, et contrôleur en la chancellerie près la Cour des Aydes et Finances de Guienne, mort à Casteljaloux le .
↑fille de MrMe Davidde Loches, avocat en Parlement et de demoiselle Suzanne Ducamp.Acte passé dans la maison de messire Gratien de Bar, seigneur et baron de Mauzac. Ont signé, entre autres: Bacalan, Samazan de Mauzac, L.Brissac, Marcellus de Gascq, Massac, etc.
↑Servait, le , dans le régiment d'Auvergne, en qualité de sous-lieutenant, sous les ordres du colonel le chevalier de Chavigny.
↑Pourvu, après son père, de la charge de conseilleur du Roi ; lieutenant général au siège de Casteljaloux. Antoine reçut la lettre suivante de Henry de Bourbon, prince de Condé, chef du Conseil de la Régence et ministre d'État, sous la minorité du roi Louis XIV.
Monsieur de Brocas, je vous diray, pour response à vostre lettre, que je suis bien marry de la mort de vostre père, l'office duquel estant conservé dans sa famille selon le droit des parties casuelles, vous ne debvés point doubter que je n'en donne ma nomination, ainsy qu'il est accoustume en semblable cas, à celuy que vouldront ceux à qui ledit office appartient, pourveu que ce soit un gradué capable et faisant profession de la relligion catholique et romaine.
Je suis
Monsieur de Brocas,
Vostre meilleur amy
Henry de Bourbon.
Paris, le xiije febrier 1645.
Antoine de Brocas mourut dans sa maison de Bachac le , et fut enterré dans l'église dudit lieu.
↑A vendu, après la mort de son mari, le , l'office de lieutenant général au siège de Casteljaloux, à MrMe Jean Jacques de Mothes, sieur de La Béziade.
↑Lieutenant dès le , puis mort capitaine dans le régiment du Roi-Infanterie, compagnie du sieur de Bougez.
↑Écuyer de la grande écurie du Roi et avocat en la Cour, fils de feu Salomon Chambonneau et de Damoiselle Jeanne de Laban.
↑Joseph, passa, le , avec damoiselle Marie de Fabry, veuve d'Antoine de Brocas, son frère, une transaction concernant les successions de ses père et mère.
↑Conseilleur du Roi et son avocat général en la Cour des Comptes de Navarre, et de damoiselle Anne de Frère. Acte passé à Nérac dans la maison du sieur de Brizac, les parties déclarent appartenir à la religion réformée ; le futur procéda du consentement de Judith de La Mazeillière, sa tante, et de noble Bertrand de Brocas-Mauvert, son cousin, la future reçut en dot une constitution de 8 000 livres, et procéda de l'avis et consentement de ses père et mère ; MrMm Jacques de La Borde, conseilleur du Roi, et son trésorier général d'Albret, et MrMm Jérémie du Casse, avocat en la Cour de Parlement de Bordeaux, ses beaux-frères ; noble Henry de Vacquier, sieur du Lamon, etc. Joseph de Brocas transigea, le , avec le sieur de Samazan et Nicolas de Brocas du Freiche, pour raison de la succession du sieur du Castaing, son aieul materne, et testa, le , devant de Belloc, notaire royal. Henrye de Brizac étant veuve, testa le et nomma ses enfants.
↑Maintenu dans son ancienne noblesse d'extraction, lieutenant, aide-major dans le bataillon de Launey, au régiment du Roi-Infanterie, en 1685, décédé sans postérité.
↑Nommé dans la Gazette de France comme se trouvant, le 24 octobre 1676, étant alors lieutenant dans le régiment de Picardie, à une affaire près de Hèdin, où les français eurent l'avantage. Il n'a pas laissé de Postérité.
↑nommé capitaine au régiment de Bourgogne-Infanterie, par commission du 26 octobre 1693, puis capitaine au régiment de Noailles. Mort sans descendance.
↑Daniel de Brocas partagea avec Joseph et Anne de Brocas, ses frère et sœur, le , les successions de leurs parents. Dès le , Jean-Denis de Brocas, sieur de Maubert, capitaine dans le régiment de Normandie, avait donné à Daniel de Brocas, sieur des Grézères, son cousin, la lieutenance de sa compagnie, dont le Roi lui avait permis la disposition, à la charge par ledit Daniel de Brocas de fournir trois hommes bons et agréés pour ladite compagnie. Par arrêt des commissaires généraux, à la date du , Daniel de Brocas fut maintenu dans son ancienne noblesse d'extraction et qualité d'écuyer. Dame Marie de Fourcade, son épouse, fit son testament devant Beauroche, notaire à Casteljaloux, le ; par cet acte, elle institua pour son héritier général et universel le chevalier de Tamaignan, son neveu ; laissa à son époux, afin de reconnaitre les bons soins qu'elle avait reçus, la jouissance de tous ses biens, et demanda à être inhumée et ensevelie dans l'église de Saint Martin de Curton.
↑fille de feu Louis de Coursan, et de damoiselle Marie Latané ; contrat signé à Saint-Martin de Curton, juridiction de Casteljaloux.
↑Sieur de Latraug, et de Suzanne Piffon, par contrat signé dans la paroisse de Masseilles, prévôté de Bazas, en présence de Bernard, Bertrand et Paul de Fourcade, frères de la future ; Pierre de Fourcade, écuyer, son oncle ; Élisabeth de Caumont, sa belle-sœur, etc.
↑Ier du nom, écuyer, sieur de Las Grézères, cadet-gentilhomme dans le régiment de Santerre en 1720, né le , habitant de la ville de Casteljaloux. Le , il reçut procuration de Daniel de Brocas, son père, cohéritier de la dame comtesse de Clermont, afin de se transporter à Bordeaux, et y poursuivre le procès qui était pendant au Parlement, relatif à la succession de ladite dame. Pierre-Henry fit son testament le , nomma ses enfants dans l'ordre ci-après, et institua héritier universel son fils aîné.
↑Fille de feu Joël du Casse, sieur de Les Hontines, et de Françoise Sauvage.
↑Héritière de la maison de Mons ou Carnine, fille de Bernard du Casse, sieur de Mirail, et de dame Élisabeth de Joly d'Esclarens, habitants de Casteljaloux, paroisse Saint Raphael. Le même noble Bernard du Casse, en son nom et de celui de son épouse, rendit foi et hommage au duc de Bouillon pour sa-dite maison noble de Carnine, le 15 mai 1721. François de Brocas et son père firent signifier, par huissier, le , aux maire, jurats et habitants de Casteljaloux, l'arrêt de la Cour des Aydes de Bordeaux qui les confirmait de nouveau dans leur ancienne noblesse d'extraction. François de Brocas fut institué héritier général et universel de Jeanne du Casse, sa mère, par le testament de celle-ci du .
↑Baptisé dans l'église Nôtre-Dame de Casteljaloux le , de M. Chérin, généalogiste des Ordres du Roi, le certificat de noblesse requis pour le service militaire, et entra comme sous-lieutenant au régiment de Limousin, compagnie de M.de Montbrison, de Casteljaloux, le 20 février 1784. Le 8 juillet 1786, il passa avec le même grade dans la compagnie des chasseurs du même régiment; émigra en 1791 et fit la campagne de 1792 dans le corps des Mousquetaires, 2e compagnie noble d'ordonnance. Licencié avec ce corps après la campagne, il demeura à l'Étranger jusqu'à la amnistie. Le , M. de Brocas eut l'honneur d'accompagner le duc d'Angoulême à son entrée à Bazas, lors de son retour en France, et fut décoré à cette occasion des insignes du Brassard-Bordelais. Il est décédé au château de Carnine le .
↑De la ville de Bazas, fille de Jean de Mirambet, écuyer, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, ancien lieutenant au régiment de La Tour du Pin et ancien émigré, et de Jeanne d'Armand.
↑Chef des nom et armes de sa maison, habitant au château de Carnine, près de Casteljaloux.
↑le , mademoiselle, fille de M. Théophile-Raymond-Isabeau de Villespassans de Faure, marquis de Saint-Maurice, baron de Montpaon, ancient chevau-léger de la garde du roi Louis XVIII, décoré de la Légion-d'Honneur, et de Olympie-Marie Baudens.
↑mariée à François de Poumeyrol, président de la Cour Impériale de Bordeaux.
↑ a et bSon père ne lui a rien laissé, parce qu'il avait fait profession de la vie religieuse dans l'ordre de Citeaux, et qu'il ne pouvait rien recevoir en vertu des lois du Royaume. Il a émigré avec son frère pendant la Révolution.
↑ ab et cNon mariée, instituée héritière particulière de leur père, par son testament fait devant Margartaud, notaire à Casteljaloux le .
↑, mariée à N… Brun, lieutenant assesseur au siège de Casteljaloux.
↑Mariée le , de l'agrément de ses père et mère, à Benjamin de Feytis, écuyer, sieur desdits lieux, de dame Marie de La Barrière, en présence de ses père et mère ; Nicolas et Antoine de Brocas, ses frères ; Jean-Denis de Noailhan, écuyer, seigneur de Villeneuve, son oncle ; Gabriel de Brocas-Tampouy, Bertand et Gratien de Brocas, ses cousins germains ; Henry de Bacoue, sieur de Tauranac ; Me Gabriel Augier, conseilleur du Roi, avocat au siège de Casteljaloux ; Daniel et Antoine du Castaing, écuyers; Nicolas de L'Église, avocat en la Cour ; Étienne de L'Église, écuyer, -ses parents et oncles à la mode en Bretagne. Du côté du futur, de ses père et mère ; Jean de Bacoue, conseilleur du Roi, lieutenant criminel au siège de Casteljaloux, son grand-oncle ; Marc de Sangosse, sieur de de Bellac, son oncle ; François d'Estrades, seigneur de Bonneuilh et de Savignac, conseiller et maître d'hôtel de Sa Majesté ; N… de La Tourette, seigneur de Monneries; Alexandre et Pierre Sacriste, seigneurs de Malvirade, Le Greset et Samazan ; François de Bacoue, lieutenant criminel au siège de Casteljaloux ; etc. Rose de Brocas, était veuve et habitait à Condom en 1698, époque où on trouve son nom sur la capitation de la noblesse de cette sénéchaussée. Elle fit registrer les armes de la maison de Feytis, à Bordeaux, en l'Armorial Général de France, le .
↑Le et le , par deux passeports, il est confirmé comme soldat dans le régiment des gardes.
↑Le , le capitaine Antoine de Brocas, capitaine, intervint dans un contrat de vente entre Jean et Arnaud.
↑Le , obtint, du duc du Maine, gouverneur de Guienne et commandant des armées de Sa Majesté, une sauvegarde pour sa maison et sa métairie. Initiateur de la branche des seigneurs de Villa, de La Mothe, de Maubert, de Thibaut, etc. Marié avec le consentement de son père, sa mère et ses frères Gabriel et Jean de Brocas.
↑Le et , sont décédés, respectivement, Antoine et Judith de la Mazelière, père et mère de Bertrand, Gratien et Alexandre. Ils prennent possession de l'héritage signé par leur mère le .
↑fille de N( ?) de Bacoue et de Anne de Beraud. Mr de Bacoue, conseilleur de Roi, lieutenant criminel au siège de Casteljaloux. Bertrand fut assistée par ses frères, Gratien et Alexandre ; par Jean Denis de Noailhan, écuyer, seigneur de Villeneuve ; son oncle Nicolas de Brocas, écuyer, seigneur de Montpouillan, et de Joseph de Brocas, sieur de La Nauze, ses cousins germains ; sieur de La Tour, et d'autres.
↑Le 19 décembre 1703, fut maintenu dans son ancienne noblesse d'extraction et qualité de écuyer, arrêté des commissaires généraux le . Capitaine au régiment de Normandie, en garnison à Saint-Jean-Pied-de-Port.
↑à Jean de Bessottier, sieur de Rodier. Par Du Fresche, notaire royal. habitant de la paroisse de d'Arzac, juridiction du Boscq, en Agenois. Fils de Pierre de Bessotier, sieur de Banères, gentilhomme du vol de la grande fauconnerie du Roi, habitant de la ville de Tournon, dota la mariée, le , de 4 000 livres.
↑capitaine d'une compagnie de 100 hommes d'infanterie, sous les ordres du duc de Candale, par brevet royal du , reçut, le , un passeport des espagnols, qui l'avaient fait prisonnier. Par ordre du , que lui délivra Henry de Lorraine, comte d'Harcourt, Gratien de Brocas et le sieur de Morin, conseilleur en la Chambre de l'Édit de Guienne, obtinrent la faveur que leurs biens particuliers, quels qu'ils pussent être, fussent exemptés de contribuer, outre les 40 000 livres déjà imposées pour la subsistance de l'armée, au paiement de la somme de 6 000 livres, destinée à supporter les frais de siège des ville et château de Casteljaloux. Le , M. de Marin, lieutenant général des armées de Guienne, sous les ordres du duc de Candale, prescrivit aux consuls et habitants de la vicomté d'Aillas, de recevoir et loger les compagnies des sieurs de La Motte-Brocas et Villa-Brocas, et de leur fournir les vivres nécessaires pendant dix jours. Gratien de Brocas fut nommé gouverneur du Mas-d'Agenois, le , par le duc de Candale, qui enjoignit aux troupes, tant de cavalerie que d'infanterie de lui obéir, et aux habitants de le reconnaitre et lui obéir en tout ce qu'il leur commanderait pour le service du Roi. Il reçut du même duc de Candale, le , une commission pour commander dans la ville de La Réole, avec même injonction aux troupes de cavalerie et d'infanterie et aux habitants de le reconnaitre et lui obéir comme gouverneur.
↑devant du Castaing, notaire royal héréditaire, veuve de Mr Me Théodore de Sauvage, avocat en la Cour de Parlement de Bordeaux. À cet acte ont assisté : Gabriel de Brocas, lieutenant général d'Albret, Jean-Denis de Noailhan, écuyer sieur de Villeneuve ; David de la Mazellière, sieur de Cailheau- oncles du futur ; Bertrand de Brocas, écuyer, sieur de Maubert, son frère ; Henry de Vacqué, sieur de Lamon ; Gabriel de Brocas, écuyer, sieur de de Tampouy; Gabriel de Brocas, sieur de Puch ; Nicolas de Brocas, écuyer ; Antoine de Brocas, sieur de La Flotte ; Jean de Brocas, sieur de Hontespleures- ses cousins, etc. Du côté de la future, sa mère, Anne de Roussanens ; Gratian de Roussannes, écuyer, sieur de Liet et de Monnat ; Pierre du Solier, avocat en la Cour de Parlement de Bordeaux-ses oncles ; Pierre le Roux, écuyer, sieur de Laval ; Pierre de Sauvage, avocat en la cour –ses cousins ; Salomon de Marcoux, écuyer, sieur de l ?artigue, son frère utérin ; etc. Témoin : Lancelot de Cazaux, écuyer, habitant du Sendat ; Pierre de L'Église, sieur de Les Hontines ; etc.
↑Épousa, de l'avis et consentement de sa mère, de Bertrand et Gratien, ses frères, et Gabriel, seigneur de Tampouy, son cousin germain et parrain. Fait prisonnier de guerre, Alexandre reçut un passeport, le , du gouverneur pour le roi d'Espagne à Castelléon. Il était capitaine dans le régiment de Candale, le , époque où M. de Marin, lieutenant général des armées de Sa Majesté, écrivit l'ordre de recevoir la compagnie du sieur de Villa. Enfin, il commandait, le , six compagnies du régiment de Bougy, comme le constate une déclaration à cette date fournie par les consuls de Condom.
↑capitaine au régiment Dauphin, servait avec sa compagnie dans la garnison de Navarrenx le , et fut maintenu dans son ancienne noblesse d'extraction et qualité d'écuyer, par jugement des commissaires généraux, à la date du .
↑ a et bElles firent, en compagnie de leur frère Jean, une cession et transport à dame Louise de Brocas, épouse de noble Jacques de Gascq, écuyer, sieur de La Salle.
Pour approfondir
Bibliographie
[Burrows 1886] (en) Montagu Burrows(en), The family of Brocas of Beaurepaire and Roche Court: hereditary masters of the royal buckhounds, with some account of the English rule in Aquitaine, London, Longmans, Green & Co, , 496 p., sur books.google.fr (lire en ligne), p. 32, 268..
Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, t. 7 (Brocas de Lanauze (de)), sur gallica (lire en ligne), p. 147-151.
[Meller 1906] Pierre Meller, Armorial du Bordelais : Sénéchaussées de Bordeaux, Bazas et Libourne, Paris, H. Champion, , 326 p., sur 1886.u-bordeaux-montaigne.fr (lire en ligne).
Armorial général, ou registres de la noblesse de France, Firmin-Didot, . Supplément de l'Armorial général de 1738-1768. (Attention ! La descendance d'un Bernard de Brocas compagnon de Guillaume le Conquérant en 1066, reprise à tort par cette généalogie est une légende).
O'Gilvy, Nobiliaire de Guienne et Gascogne, t. II, , p. 54-68.