La familleViart (parfois écrit de Viart ou Viard) est une famille française éteinte de noblesse d'extraction sur preuves de 1643, originaire du Blésois puis également fixée en Poitou, en Champagne et en Bourgogne.
Histoire
Origines
La famille Viart apparaît dans l'histoire du Blésois au milieu du XIVe siècle avec Jehan (ou Jean) Viart, mentionné comme bailli de Blois en 1342, sous le règne du comte Louis Ier de Blois-Châtillon[2],[7]. Il réapparaît en 1388, anobli par Charles VI[1]. Ce n'est cependant qu'à partir du siècle suivant que la généalogie de la famille est clairement documentée[1].
C'est aussi à partir du XVIe siècle que la famille se sépare. Un partie part en Bourgogne, plus précisément à Quemigny, où Raymond de Viart, huitième fils de Jacques II et Françoise Le Picard, s'établit.
Son fils, François Ier du nom († 1649), fut nommé gouverneur des salines et domaines de Lorraine[24],[26], et c'est finalement sa veuve, Priscille Le Clerc, qui va acquérir la seigneurie de Pimelles, située aux portes de la Bourgogne, en 1649[27],[28]. Parmi leurs 5 enfants, deux rameaux découlent de ce couple.
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Alors que la famille a joué au jeu de la noblesse et de la Cour depuis le règne de Louis XIV — qui les a aidé à obtenir des postes importants dans l'armée et dans la Marine —, la tournure des événements de la révolution de 1789 apparaît comme une menace pour la plupart des membres de la famille dont la plupart va émigrer à la chute de l'Ancien Régime.
Ainsi, les branches de la Motte d'Usseau et des Francs quittent la France et rejoignent l'Angleterre, où s'est réfugiée la majeure partie des nobles. En 1795, ils participent à l'expédition de Quiberon, qui tourne à l'échec, et les parents, dont Jean-Jacques-François-Catherine[37], sont tués dans l'opération[36]. La lignée de la Motte d'Usseau s'éteint avec Henri-François-Catherine, fils de Jean-Jacques-François-Catherine, fusillé sur le champ des Martyrs, lui-même mort après son fils, Charles, également fusillé par les révolutionnaires[37].
La déclaration d'Achille Viart paraît suspecte et fait polémique[39] : il est d'abord fait prisonnier dans une abbaye, puis libéré trois semaines plus tard[40] en l'absence de preuves[39].
À l'origine, la famille Viart porte « d’or au phénix de sable posé sur un bûcher de gueules, au chef d’azur chargé de trois coquilles d’argent »[1],[2].
En Bourgogne, la branche cadette portait une variante avec « trois coquilles d’or »[42].
↑Alcide de Beauchesne, Louis XVII : sa vie, son agonie, sa mort : captivité de la famille royale au temple, t. II, E. Plon, (lire en ligne), p. 199–200
↑Henri Beaune et Jules d'Arbaumont, La noblesse aux États de Bourgogne de 1350 à 1789, Dijon, Lamarche, (lire en ligne), p. 321
Voir aussi
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
[d'Hozier 1768] Louis Pierre d'Hozier, Armorial général de la France ou Registres de la noblesse de France, t. VI, Paris, (lire en ligne), p. 527–546.
[Aubert 1775] François-Alexandre Aubert de La Chesnaye Des Bois, Dictionnaire de la noblesse contenant les généalogies, l'histoire & la Chronologie des Familles nobles de France, l'explication de leurs armes & l'état des grandes terres du Royaume aujourd'hui possédées à titre de Principautés, Duchés, Marquisats, Comtés, Vicomtés, Baronnies, etc., par création, héritages, alliances, donations, substitutions, mutations, achats ou autrement, t. XII, Paris, Boudet, , 2e éd. (lire en ligne), p. 776–786.
[Thomas 1886] Jules Thomas (curé doyen), Bulletin d'histoire et d'archéologies du diocèse de Dijon, t. IV, Dijon, (lire en ligne), « Les Viart en Bourgogne », p. 102–115.
[Le Page 1997] Dominique Le Page, Finances et politique en Bretagne : Au début des temps modernes (1491–1547), Institut de la gestion publique et du développement économique, coll. « Histoire économique et financière - Moyen Âge », (ISBN978-2-8218-2860-5, lire en ligne), « Les officiers de la Chambre des comptes », p. 597–657.