D'argent, à un chevron d'azur, chargé à dextre d'une épée d'argent garnie d'or et à senestre d'un roseau du même, tous deux dans le sens des branches, le chevron accompagné de trois étoiles de gueules.
La famille Thomas de Pange est une famille subsistante de la noblesse française originaire de Lorraine et anoblie en 1626 par le duc de Lorraine.
Elle compte parmi ses membres deux maréchaux de camp, un chambellan de Napoléon Ier, un historien, un résistant. Deux femmes comptent également parmi les personnalités de cette famille, Anne-Marie-Louise Thomas de Domangeville à l'époque de la Révolution française et Pauline de Broglie épouse de Pange au XXe siècle.
Histoire
La famille Thomas est originaire de Clermont-en-Argonne. Elle a été anoblie en 1626 par le duc Charles IV de Lorraine[1] pour services rendus à sa maison « depuis trois siècles ».
Jean-Baptiste Thomas (1688-1769), gentilhomme lorrain, s’enrichit par l’achat de charges lucratives telles que trésorier général de l’extraordinaire des guerres à Metz ou trésorier général de l’ordre de Saint-Louis. À la demande du duc Léopold Ier de Lorraine, il acquiert en 1720 la terre de Pange, frontalière du Pays messin alors français, où il fait bâtir le château de Pange dans le plus pur style classique et terminé en 1756. La terre de Pange devient marquisat en 1766 par la volonté de Stanislas Leszczynski qui, depuis les traités de Vienne de 1735, tenait en viager les duchés de Lorraine et Bar. Le souverain meurt quelques semaines plus tard. Lorraine et Barrois, conformément aux traités sus-cités, deviennent français. Le premier marquis de Pange mourra fort âgé trois ans plus tard, laissant une fortune considérable à son fils aîné. Puis il acquiert à Paris l'ancien hôtel de La Force dans l'aristocratique quartier du Marais. Ses deux filles, Adélaïde et Françoise Thomas de Pange, contractent des alliances brillantes. Adélaïde, l'aînée, épouse en 1769 le fils cadet du maréchal de Bercheny. La cadette, Françoise, épouse en 1773 Claude-Anne de Rouvroy de Saint Simon, marquis de Saint-Simon, en présence du roi, peu après, elle est présentée à la Cour puis nommée dame d'honneur de la comtesse d'Artois, petite-fille par alliance du roi. Elles mourront en 1777.[réf. nécessaire]
Marie Louis Thomas de Pange (1763-1797) (frère aîné des suivants), colonel en second lors de la guerre d'indépendance américaine puis contre-révolutionnaire, assassiné en Vendée
François de Pange dit « Le chevalier de Pange », né à Paris le , décédé à Passy-sur-Yonne le (cousin germain d'Anne-Marie-Louise Thomas de Domangeville (1762-1799) et son époux), journaliste favorable à une monarchie constitutionnelle
Armes : D'argent, à un chevron d'azur, chargé à dextre d'une épée d'argent garnie d'or et à senestre d'un roseau du même, tous deux dans le sens des branches, le chevron accompagné de trois étoiles de gueules.[réf. nécessaire]
Titres :
Marquis de Pange le
Comte de l’Empire le
Baron-pair de France le
Alliances
Les principales alliances de la famille Thomas de Pange sont : de Thumery (1716), Chastel de Boinville, de Chambon d'Arbouville, d'Épinoy (1755), de Bercheny (1769), de Rouvroy de Saint-Simon (1773), Mégret de Sérilly (1779), de Valicourt (1784), de Montesquiou (1798), de Broglie (1910).