La famille Gadaud (ou Gadault) est une famille d'ancienne bourgeoisie française dont on trouve des porteurs du nom parmi les consuls de Limoges du début du XVIe siècle et jusqu'au début de XVIIe siècle. Elle a également donnée des procureurs au présidial de Limoges au XVIe siècle et des notaires dans cette même ville au XVIIe siècle.
Histoire
Dès le début du XVIe siècle et jusqu'en 1608, on trouve des porteurs du nom Gadaud ou Gadault mentionnés parmi les consuls de Limoges dans les registres consulaires de la ville avec[3] :
Guillaume Gadaud, procureur au présidial de Limoges, consul du canton de la Fourie en 1598[6]. De son mariage avec Jeannette des Flottes, il a un fils nommé Jacques, né en 1591[7],[3]
Maître Martial Gadaud est procureur au présidial de Limoges et membre de la Confrérie du Saint-Sacrement en 1556. Ses armes peintes dans le registre de cette confrérie sont : d'or au chevron d'azur, surmonté d'un cœur de sinople entre les lettres M. G. de gueules, et une rose de même en pointe[1],[8].
En avril 1566, les consuls de Limoges élurent pour ermite, frère Martial Gadaud, « jadis hoste de la Poyre », (c'est-à-dire maître d'hôtel de l'auberge de ce nom), il meurt en septembre suivant[9].
En 1589, Jean Gadaud, du canton de la Boucherie, est un des meneurs de Ligue contre les Huguenots à Limoges[10],[11].
En 1617, Jehan Gadaud et Martial Gadaud sont font partie des dix prudhommes choisis pour le canton des Combes afin d'élire les consuls de Limoges[13].
Au cours du XVIIe siècle, on trouve des porteurs du nom dans parmi les collateurs des tailles de Limoges élus par cantons[14].
En 1656, Pierre Gadaud est qualifié sieur des Villettes[15]. La famille se dit également sieurs de Gandeloup[16].
Au XVIIe siècle, on trouve des Gadaud notaires à Limoges en 1662, 1675 et 1684[17].
Jacques Jalounex dans son Armorial général du Limousin écrit : « Les Gadault étaient des officiers royaux et des consuls de Limoges connus depuis Martial Gadaud, procureur au présidial de Limoges et membre de la confrérie du Saint-Sacrement en 1556. En 1657 N… Gadaud était consul et seigneur de Las Villettas (cne de Saint-Just, HV.). Un autre Gadaud, fut procureur à Limoges en 1679. La famille était encore représentée en 1701 quand N… Gadaud reçu d‟office des armoiries de type mécanique.»[18].
D'azur au chevron d'or, surmonté d'un cœur de même entre deux croissants d'argent, accompagné en pointe d'une rose d'or.[1]
Dans L'Héraldique du Limousin du XIIe au XXIe siècle (2012), Jalouneix relève l'usage des blasons suivants pour la famille[2] :
Martial Gadaud (1556) : d’or au chevron d’azur surmonté d’un cœur de sinople entre les lettres initiales M G de gueules et accompagné d’une rose du même en pointe.
N… Gadaud (consul en 1657) : d'azur au chevron d'or surmonté d’un cœur du même entre deux croissants d'argent accompagné en pointe d'une rose du même.
Gadaud (procureur à Limoges, vers 1679) : d'azur au chevron d’or surmonté d'un cœur de gueules entre deux croissants d’argent soutenus de deux houppes d'or et accompagné de deux roses de gueules.
N… Gadaud (1701) : de gueules à une barre d'argent, qui se retrouve dans l'Armorial général de France (registre de Limoges)[22]. Jalouneix (2012) précise que « N…Gadaud reçu d'office des armoiries de type mécanique »[2].
Alliances
Les principales alliances de la famille Gadaud sont : Desflottes[8], Baignol[23], Romanet[24], Ivan de Valbrunne[25], Voureys[26], Aubusson[27].
Notes et références
↑ ab et cBulletin de la Société archéologique et historique du Limousin, Volume 54, A.Bontemps, 1904, page 357 (lire en ligne).
↑ ab et cJacques Jalouneix (Thèse de doctorat), L'Héraldique du Limousin du XIIe au XXIe siècle. Deuxième partie. Armorial général du Limousin du XIIe au XXIe siècle, familles, communautés, table héraldique, vol. 3, Paris, École pratique des hautes études, (lire en ligne), p. 297 ([PDF] voir aussi).
↑Jacques Jalounex, Armorial général du Limousin, page 297 ([PDF] lire en ligne)
↑France Ministère de la guerre, Médaille militaire ..., (lire en ligne)
↑France, Journal officiel de la République française, (lire en ligne)
↑Ernest Vincent, « Histoire du Limousin, vains efforts du général Souham pour atteindre le sommet des honneurs », Le Populaire du Centre, , p. 3 (lire en ligne)
↑Ch. d'Hozier, Armorial général de France : dressé en vertu de l'édit de 1696, t. XVI (Limoges) (lire en ligne), p. 108