Jean Frédeau (+ Toulouse 1644), architecte et maître sculpteur, marié à Antoinette de Morizot[1]. Leur fille Antoinette épouse en 1661 Thibaud Maistrier ;
Mathieu Frédeau, peintre, marié à Clémence Legrand, parisienne[N 1].
Selon les PP Duchesne et Salinge, il avait décoré les chapelles et les salles du couvent, où il a peint, dans la chapelle Sainte-Anne, Saint Augustin recevant l'habit monastique, et au couvent des Augustins de Toulouse (actuellement Musée de Toulouse), Saint Augustin présentant son cœur à Jésus-Christ porté par la Sainte Vierge. Cette dernière composition se retrouve dans l'église paroissiale de Grenade ;
Saint Nicolas de Tolentino consolé au moyen du concert de musique des anges (1650). Cette œuvre, qui se trouve au musée de Toulouse, est la plus brillante, avec une composition plus peuplée et aussi plus ordonnée que les œuvres les plus complexes d'Herrera ou d'Espinosa[2].
[Desazars de Montgailhard 1904] Marie-Louis Desazars de Montgailhard, « L'art à Toulouse. - Ses enseignements professionnels pendant l'ère moderne : IV- L'atelier d'Ambroise Frédeau (1640-1673) », Mémoires de l'Académie des sciences, inscriptions et belles-lettres de Toulouse, 10e série, t. 4, , p. 261-265 (lire en ligne)
[Desazars de Montgailhard 1924] Marie-Louis Desazars de Montgailhard, « L'art à Toulouse à la veille de la Révolution de 1789 », dans Les artistes toulousains et l'art à Toulouse au XIXe siècle, Toulouse, Librairie-Marqueste/E.-H. Guitard, , 477+XVII (lire en ligne), p. 122-123
[Mesuret 1956] Robert Mesuret, « La légende du frère Ambroise Fredeau », XVIIe siècle, no 32, , p. 517-528
[Mousseigne 1974] Alain Mousseigne, Jean Chalette, Ambroise Frédeau, peintres à Toulouse au XVIIe siècle, Toulouse, Musée des Augustins, .
[Salies 1961] Pierre Salies, « Ambroise Frédeau, religieux augustin du couvent de Toulouse, peintre, sculpteur et miniaturiste », Mémoires de l'Académie des sciences, inscriptions et belles-lettres de Toulouse, 14e série, vol. 123, t. 2, , p. 123-145 (lire en ligne)