Fabienne Jacob grandit à Guessling-Hémering en Lorraine, où elle vit jusqu’à ses 17 ans[1]. Elle n’a pas le français comme langue maternelle mais le ditsch qu'elle a longtemps pratiqué[2]. En 2014, elle en fait la description suivante :
« Ma langue maternelle, le platt, a été ensevelie sous plusieurs sédiments de français. Honte et transhumance sociale obligent. Mais au fond de moi, elle a toujours continué d’irradier comme un diamant noir. Je la soupçonne même d’être à l’origine de mon écriture. La matrice[3]. »
Elle a enseigné à Mayotte avant de rejoindre Paris où elle a exercé diverses professions, notamment dans l'édition, avant de se consacrer à l'écriture. Romancière, elle est l'auteure d'une œuvre romanesque qui explore le corps, la sensation et l'origine et a été nommée à deux reprises au prix Femina.
Son roman Corps a été très remarqué par la critique. Le plus beau compliment, dit-elle, qu'on lui ait fait est celui d'une lectrice :
« Fabienne Jacob écrit toujours le même livre, mais je lirai encore le prochain… »
Œuvres
Les après-midi, ça devrait pas exister, Paris, Éditions Buchet/Chastel, 2003, 113 p. (ISBN2-283-02033-6) Prix Renaissance de la nouvelle 2005.