Docteur en sciences naturelles à 22 ans (sa thèse est intitulée Digestion intracellulaire chez les protozoaires), il fut envoyé par Louis Pasteur à São Paulo (Brésil) pour y fonder un laboratoire destiné à étudier la fièvre jaune qui sévit alors à Santos.
À son retour, il est nommé maître de conférences à la faculté de Lyon. En 1899, il est nommé à la Sorbonne où est créée pour lui une chaire d'embryologie générale[1].
Dans le domaine de la philosophie scientifique, ses ouvrages (notamment Matières vivantes, Le déterminisme biologique, Évolution individuelle et hérédité, L'unité dans l’être vivant) ont établi les bases du déterminisme scientifique[2].
Il meurt de la tuberculose. Un long article lui rendant hommage a été publié peu après sa mort par la revue Annales de Bretagne en 1918[3].
Son neveu, Yves-Gérard le Dantec (1898-1958), bibliothécaire, a en particulier établi le texte des œuvres poétiques complètes de Baudelaire et de Verlaine aux éditions de la pléiade. L’Académie française lui a décerné, à titre posthume, le prix Aubry-Vitet en 1960 pour l'ensemble de son œuvre.
Œuvres
La Rivière Noire (Annales de Géographie, 1891)
Les Peuples de la rivière Noire (Annales de Géographie, 1891)
Recherches sur la digestion intracellulaire chez les protozoaires (1891)
Symbiose des algues (Annales de l'Institut Pasteur, 1892)
↑« M. Félix Le Dantec - Notice biographique », La science et la vie, , p. 100
↑C. Houlber, « Félix Le Dantec », Annales de Bretagne, année 1918, tome XXXIII.
Annexes
Bibliographie
Jacques Moreau, L'œuvre de Félix Le Dantec 1869-1917, La méthode Scientifique, les lois biologiques, les horizons philosophiques, 125 p., Paris, Larousse, 1917.
Charles Pérez, Félix Le Dantec (1869-1917), Librairie Félix Alcan, Paris, 28 p, 1918.
François Bouyssi, Félix Alexandre Le Dantec in Alfred Giard (1846-1908) et ses élèves : un cénacle de « philosophes biologistes », t. 2, pp 146–163, PU du Septentrion, Paris, 1998.