« Le , faisant partie d'un détachement chargé d'exécuter la reconnaissance du col de Parre [sic] et dont l’avant-garde venait d’être entraînée par une avalanche qui avait enseveli presque tous les hommes sous la neige, s’est porté sans hésitation au secours des victimes sur le terrain de l’accident avec tous les militaires du détachement. Ne tenant pas compte du danger, n’a pas cessé pendant plus de deux heures de prodiguer des soins aux blessés. Pendant la marche s’est appliqué à maintenir le moral de la troupe et a donné, en cette circonstance, un bel exemple de dévouement et de courage[1]. »
Le , il est affecté à la 8e compagnie du 2e bataillon du régiment d’infanterie de la Garde républicaine à Paris[1].
Il fait la « une » de l'actualité, lorsqu'à la tête de ses gendarmes, il met fin, le à Choisy-le-Roi, aux coupables activités de Jules Bonnot et de ses complices qui jusque-là, plongeaient la France dans l'angoisse[6].
Devant un public évalué à 20 000 personnes et sous les ordres du préfet Lépine, il conduit son action avec courage et efficacité.
Il est cité à l'ordre de la légion de la Garde républicaine[1] :
« À Choisy-le-Roi, le 28 avril 1912, commandant un détachement requis pour coopérer à l’arrestation de deux assassins dangereux, armés d’un revolver et réfugiés dans une maison isolée, le lieutenant Fontan contribue activement à leur capture en venant placer, au péril de sa vie et à trois reprises différentes, des explosifs au pied de cette maison qu’il parvient à faire sauter. Il pénètre ensuite le premier dans l’immeuble en flammes. »
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Première Guerre mondiale
Le , le lieutenant Fontan est mobilisé.
Le , il est détaché volontaire au 99e régiment d'infanterie[7] pendant la durée de la guerre.
Nommé capitaine à titre temporaire le , il prend le commandement de la 12e compagnie du 99e RI[1].
Il est blessé à la tête le lors des préparatifs de l'attaque de Fay dans la Somme[8].
Transporté à l'ambulance de Villers-Bretonneux, il décède le lendemain, (à 34 ans), des suites de ses blessures de guerre[9].
Il est cité, à titre posthume, à l'ordre de l'armée[1] :
« Officier d'une bravoure et d'une énergie à toute épreuve, est tombé glorieusement à la tête de sa compagnie en donnant des ordres pour la préparation de l'attaque de la position ennemie le . »
↑« Une catastrophe : dans les Alpes, au col de la Parre, une compagnie d'infanterie surprise par une avalanche - six morts », Le Matin, no 7304, , p. 2 (lire en ligne, consulté le )
↑L’arrondissement de Mauléon est supprimé en 1926.