la Bonde qui prend sa source dans les bois de Grandecourt et de Vauconcourt. Celle-ci traverse le village d'ouest en est, et se jette dans la Saône à l'extrémité sud de la prairie, au pied des coteaux du Treuil. Coteaux recouverts de vigne jusqu'à la deuxième moitié du XIXe siècle (on peut encore y voir des murs en pierres sèches soutenant les terres).
Une source d'eau minérale froide y a été découverte (530 mg/l de carbonate de fer, 436 mg/l de sulfate de chaux, 424 mg/l de carbonate de chaux), mais faute d'exploitation et d'entretien, elle s'est peu à peu perdue[réf. nécessaire].
La prairie est un dépôt d'alluvions modernes dans les lits actuels et passés de la Saône, et d'alluvions plus anciennes entre celle-ci et le village. La partie nord-ouest est recouverte de limons tertiaires. Le reste du territoire étant constitué de calcaire du Jurassique Supérieur, avec en plusieurs endroits des traces plus ou moins visibles d'exploitations de carrières, dont les plus anciennes remontent au IIe siècle, avec l'exploitation de pierre dite de Vergenne par les Gallo-Romains.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 954 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 9,2 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Combeaufontaine », sur la commune de Combeaufontaine à 11 km à vol d'oiseau[3], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 044,0 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 41 °C, atteinte le ; la température minimale est de −26 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].
Au , Fédry est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8].
Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vesoul, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (71,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (32,9 %), prairies (32,6 %), forêts (24,5 %), zones agricoles hétérogènes (6,2 %), zones urbanisées (3,8 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
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Au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, l'instituteur du village, M. Alfred Milliard, passionné d'histoire et d'archéologie y découvrit plus de 7 000 pièces (fragments ou éclats de silex, des percuteurs, des nucléus, des pointes, des haches polies, des lames, des fragments de poteries), aujourd'hui faisant partie des collections du musée de Besançon. Toutes ses découvertes ont permis de situer sur le territoire des stations préhistoriques datant du Paléolithique, du Mésolithique et du Néolithique.
Plus près de nous, des vestiges d'une voie romaine venant de Besançon ont été découverts entre Fédry et Vanne, celle-ci servant entre autres au transport des pierres extraites dans les carrières.
XIIe siècle : Fédry est mentionnée pour la première fois dans la Chronique de Bèze en 1108 (Ferdriacus)[13].
En 1899, au château Pahon ou château de Pavon, a été découvert un carrelage émaillé avec des écussons du XVe siècle. Le blason de Fédry est l'un d'eux. Il existe aussi une légende qui dit que si on fouillait le fond de la Saône vers le château on y retrouverai une barque chargée d'or.
XVIe siècle : en 1569, Fédry fut pillée, saccagée et incendiée par les reîtres de Wolfgang de Bavière, duc des Deux-Ponts.
XVIIe siècle : la seigneurie appartient à Antoine Luquet de Grangebeuve.
XVIIIe siècle : la seigneurie appartient aux familles Luquet de Grangebeuve et Henrion de Magnoncourt.
XIXe siècle : le , un incendie détruisit 25 maisons sur 140.
L'histoire de Fédry a été écrite par Alfred Milliard (1838-1900). Mais cet ouvrage n'a jamais été édité. Par contre, elle parut entièrement dans les bulletins paroissiaux du village de à . C'est à partir de ces bulletins qu'elle fut recopiée par plusieurs personnes, notamment Charles Bouchard et plus récemment par René Porro. Il existe encore quelques-unes de ces copies.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[20].
En 2022, la commune comptait 94 habitants[Note 3], en évolution de −2,08 % par rapport à 2016 (Haute-Saône : −1,4 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Lavoir à pilastres de 1838, construit par l'architecte Alexandre Ringulet.
L'église.
Le lavoir.
Le monument aux mort.
Croix datée de 1626.
Détail.
Personnalités liées à la commune
Alfred Milliard :
Fils de Pierre Milliard et Émilie Flouquet domiciliés à Fédry au « Petit Castel ». Sa mère Émilie Flouquet était fille de Jean-Gualbert Flouquet et de Marie-Catherine Gabriel De Fédry (1796-1815). Alfred était donc par sa mère descendant de la noblesse de Fédry. Il épousa Marie Véjux, mais ils n'eurent pas d'enfants. Il décéda à Fédry le .
C'était un érudit :
Archéologue : 7 000 pièces répertoriées, léguées par sa famille au musée de Besançon ;
Écrivain : L'histoire de Fédry.
Héraldique
D'argent à une fasce de gueules chargées de trois croissants renversés d'or
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Abbé E. Bougaud et Joseph Garnier, Chronique de l'abbaye de Saint-Bénigne de Dijon ; suivie de la chronique de Saint-Pierre de Bèze : publiées d'après les textes originaux, Dijon, éditions Darantiere, , 568 p. (lire en ligne) sur Gallica[réf. incomplète].
↑« Le maire ne se représente pas », L'Est républicain, (lire en ligne)« Jean-Claude Bonnaventure, 69 ans, ne briguera pas un nouveau mandat. Après 43 ans passés au service des Frédryziens, conseiller municipal de 1971 à 1983, maire de 1983 à 2014, il ne veut pas faire le mandat de trop ».