Dans l'expérience de Davisson et Germer sur un monocristal de nickel, la longueur d'onde correspondant à la déviation d'intensité maximale est de 0,166 nm pour une tension d'accélération de 54 V. Le paramètre cristallin du nickel est a = 0,215 nm.
L'angle entre le rayon incident et le rayon diffracté étant de 50°, l'angle de Bragg vaut θ = (180 - 50)/2 = 65° dont le sinus vaut 0,9. La formule précédente devient, pour n = 1 :
Cette valeur est inférieure au paramètre cristallin, ce qui veut dire que les plans cristallographiques en jeu sont inclinés par rapport au réseau cubique. Un réseau à 45° ne fait pas l'affaire non plus, car l'écartement des plans réticulaires est de 0,707 fois le paramètre cristallin, soit 0,152 nm. En prenant les diagonales du rectangle construit sur une demi-maille, l'inclinaison de la diagonale est l'angle dont la tangente est 1/2. L'écartement des plans réticulaires s'obtient en calculant la hauteur du triangle rectangle construit sur cette demi-maille. La diagonale de la demi-maille est, selon le théorème de Pythagore :
On peut maintenant calculer l'écartement d des plans réticulaires grâce à la surface du triangle. Son aire est :
d'où
ce qui est en accord avec la valeur expérimentale de 0,092 nm.
Références
↑C. J. Davisson et L. H. Germer, « Reflection of Electrons by a Crystal of Nickel », Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America, vol. 14, , p. 317-322 (ISSN0027-8424, PMID16587341, PMCID1085484, lire en ligne, consulté le )