Exit est le premier et seul album en concert de Jean Leloup sorti le sur le label Le Roi ponpon. Il est accompagné du DVD du long métrage La Mygale jaune, un road-movie de Jean Leclerc (le nom civil de Jean Leloup) et Martin Laporte.
Historique
En , Jean Leloup, artiste atypique québécois, met officiellement fin à sa carrière en « tuant sur scène » son personnage de Leloup[1] pour alors écrire, composer, et jouer au sein d'un groupe sous son vrai nom de Leclerc[2]. Également en conflit avec son label Audiogram, il décide de faire paraître un double album de florilèges et de titres inédits joués en concerts en – notamment au Métropolis de Montréal et au Théâtre Granada de Sherbrooke[3] – lors de sa dernière tournée de promotion de l'album La Vallée des réputations (2002). Il est publié sur son propre label Le Roi ponpon créé pour l'occasion avec La Tribu Canada.
La pochette et le livret sont de Lea M. Berger avec des photographies de Martin Laporte.
Cet album est accompagné d'un film de 75 minutes, intitulé La Mygale jaune, un road-movie signé Jean Leclerc et Martin Laporte avec la collaboration de Thien Vu Dang et Carlos Soldevilla, qui remet en scène une nouvelle fois sa mise à mort symbolique (notamment en brulant sa guitare FenderJazzmaster 1959 Sunburst, son haut-de-forme et ses bottes) en la recréant pour l'occasion dans un happening sur les rives enneigées de la rivière Yamaska à la manière de celui que Jimi Hendrix fît en 1967. Le film est présenté en avant-première sur grand écran aux cinémas Ex-Centris de Montréal et Cartier de Québec du 9 au [4].
Amélie Archambault, Rita Tabbakh et Swan Chamberland : chœurs
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À sa parution, cet album en concert est bien accueilli au Québec, Le Devoir considérant que « les meilleurs moments sont les moins orchestrés » notamment avec la chanson inédite Coquerelles du ciel[5]. Pour Voir, cet album de Jean Leloup montre « le meilleur de ses performances éclatées de chanson rock’n’roll, entre le jam psychédélique et la dérive arabo-jazzée » présentant « une belle et originale façon de marquer la fin… d’une période »[6].
Quant au film, il a été qualifié de « film sur Leloup par Leclerc[4] ».