Elle est née à Andros d'une famille aisée de sept enfants en 1799[6]. Sa famille déménage à Kydonies en 1812 quand Theóphilos accepte un poste d'enseignant à l'Académie de Kydonies[1]. Elle parle et traduit en grec ancien, français et italien. Evanthía Kaḯri se lie d'amitié avec l'écrivain et éditeur français Firmin Didot, qui dresse un portrait élogieux de la jeune femme[7],[8]. Nikeratos, son œuvre principale écrite en 1826, retrace en trois actes le troisième siège de Missolonghi. Cette pièce de théâtre fut écrite à Nauplie, alors capitale provisoire de la Grèce avant qu'Othon Ier ne transfère le centre du pouvoir de Nauplie à Athènes en 1836. Elle écrit une courte histoire de la Grèce[9].
↑(en) « Kairi, Evanthia (1797–1866) », dans Anne Commire, Women in World History: A Biographical Encyclopedia, Waterford, Yorkin Publications, (ISBN978-0787640651).
↑(en) Efstratios Theodosiou, Th. Grammenos et Vassilios Manimanis, « Theophilos Kairis: The Creator and Initiator of Theosebism in Greece », The European Legacy, vol. 9, no 6, , p. 783-797 (ISSN1084-8770, lire en ligne).
↑Sophie Coavoux, « Écriture de l’histoire et littérature féminine grecque au XIXe siècle », Clio. Femmes, Genre, Histoire, , pages 221 à 238 (lire en ligne).
↑Irini Rizaki, « Domaine grec : la production littéraire des femmes au XIXe siècle », Romantisme, vol. 24, no 85, , p. 93–95 (DOI10.3406/roman.1994.6234, lire en ligne, consulté le ).