Pierre Baret est né le à Bergerac[4],[5]. Il est le fils de Jean Baret, propriétaire et marchand ferblantier, et d'Anne Dailhac[4],[5].
Il se marie le , avec Pauline, Louise Barbat du Closel, née en 1833, fille d'Adrien Barbat du Closel, receveur principal des octrois à Paris. Ils ont plusieurs enfants[4],[5]. Pierre Baret a un frère, Jean Chéri, qui est banquier. Le frère de Pauline Louise Barbat du Closel, Albert Barbat du Closel, est juge à Yssingeaux puis à Issoire[4].
De l'Amadis de Gaule et de son influence sur les mœurs et sur la littérature aux XVIe et XVIIe siècles, Paris, Auguste Durand, , 205 p. (lire en ligne)[5].
Nouvelles observations sur Roland et la chanson de Roncevaux (extrait de la Revue de l'Anjou), Angers, Imprimerie De Cosnier et Lachèse, , 33 p. (lire en ligne)[5].
Espagne et Provence : Études sur la littérature du midi de l'Europe accompagnées d'extraits et de pièces rares ou inédites, pour faire suite aux travaux de Raynouard et de Fauriel, Paris, Auguste Durand, , 451 p. (lire en ligne)[5].
Ménage : sa vie et ses écrits, Lyon, Louis Perrin, , 36 p. (lire en ligne).
Histoire de la littérature espagnole : Depuis ses origines les plus reculées jusqu'à nos jours, Paris, Dezobry, Tandou et Cie, coll. « Collection d'histoire littéraire », , 619 p. (lire en ligne)[6],[5].
Du poème du Cid dans ses analogies avec la Chanson de Roland, [5].
Mémoire sur l'originalité du Gil Blas de Lesage, [5].
Les Troubadours et leur influence sur la littérature du midi de l'Europe : avec des extraits et des pièces rares ou inédites, Paris, Librairie académique Didier et Cie, , 483 p. (lire en ligne)[5].
Œuvres dramatiques de Lope de Vega : traduction de M. Eugène Baret,... avec une étude sur Lope de Vega, des notices sur chaque pièce et des notes, Paris, Librairie académique Didier et Cie, 1869-1870 (lire en ligne). Prix Langlois 1874 décerné par l'Académie française[8].
De l'Enseignement des langues vivantes dans les lycées, Paris, Delagrave, , 15 p.[6],[5].
Œuvres de Sidoine Apollinaire : Texte latin, publiées pour la première fois dans l'ordre chronologique accompagnées de notes des divers commentateurs. Précédées d'une introduction contenant une étude sur Sidoine Apollinaire, Paris, Ernest Thorin, , 637 p. (lire en ligne).
↑Il signe ses publications Eugène Baret, mais est enregistré dans son acte de naissance sous le nom de Pierre Baret[1]. C'est également sous le nom de Pierre Baret qu'il reçoit la Légion d'honneur[2]. Sur son acte de décès, il est d'abord désigné sous le nom de Pierre Eugène Baret, puis le prénom Eugène est barré[3].
Jean-François Condette, « BARET Pierre Eugène », dans Jean-François Condette, Les recteurs d'académie en France de 1808 à 1940, vol. II : Dictionnaire biographique, Paris, Institut national de recherche pédagogique, coll. « Histoire biographique de l'enseignement » (no 12), , 418 p. (lire en ligne), p. 56-57.
Isabelle Havelange, Françoise Huguet et Bernadette Lebedeff-Choppin, « BARET Pierre Eugène », dans Isabelle Havelange, Françoise Huguet, Bernadette Lebedeff-Choppin, Les inspecteurs généraux de l'Instruction publique : Dictionnaire biographique 1802-1914, Institut national de recherche pédagogique, coll. « Histoire biographique de l'enseignement » (no 11), , 712 p. (lire en ligne), p. 147–148.