Il fait des études de droit à Bâle, où il a notamment Andreas Heusler(de) pour professeur, et Berlin. Il obtient un doctorat à Bâle en 1905[2] avec une thèse[6] portant sur le développement du droit de vote et d'éligibilité dans la Confédération moderne, qu'Andreas Heusler fait publier dans la Revue de droit suisse(de)[3],[4].
Il occupe d'abord un poste de substitut de greffier au tribunal civil du canton de Bâle-Ville de 1907 à 1912, puis en est élu président par le peuple, l'année même de l'entrée en vigueur du code civil suisse et occupe cette fonction jusqu'en 1929[2],[4]. Il siège parallèlement au sein de la commission judiciaire du canton de 1917 à 1929[2].
L'Assemblée fédérale l'élit juge au Tribunal fédéral en 1928. Il occupe cette fonction du , en même temps que l'entrée en vigueur de la loi fédérale sur la procédure administrative, à 1952 et préside l'institution en 1949-1950. Il est membre de la cour de droit public et administratif de 1945 à la fin de son mandat[2],[3],[4].
Marqué par son séjour estudiantin à Berlin et l'échec de la lutte pour la journée de dix heures[3], il adhère au Parti socialiste en 1907 et en préside la section de Bâle-Ville en 1914-1915. Il est un des leaders de l'aile droite du parti et s'oppose vivement à l'adhésion à la IIIeInternationale communiste[2]. Après la scission du parti, il contribue avec Gustav Wenk à le reconstruire, notamment en cofondant les journaux Sozialdemokrat et Arbeiter-Zeitung[4].