Etzer Vilaire, né le à Jérémie et mort le à Port-au-Prince, était un poète, romancier, essayiste, avocat et enseignanthaïtien. Il se consacre à la littérature tout en inscrivant ses créations dans l'histoire littéraire française et non haïtienne, et est critiqué à ce titre par les tenants de l'indigénisme haïtien.
Biographie
Né à Jérémie en avril 1872[1], fils de Jean-Baptiste Joseph Vilaire et d'Eugénie Clérié[1], il étudie le droit et est avocat et juge[1]. Il est également professeur de français[1].
C'est Georges Sylvain qui l'amène à la poésie. Et le fait entrer dans le cercle littéraire La Ronde[1]. Ses premiers écrits rencontrent un grand succès. Son recueil Nouveaux poèmes est couronné du prix Jules-Davaine par l'Académie française en 1912. Il se rend à Paris en compagnie de Jean Price-Mars pour recevoir ce prix littéraire[1]. Mais ce même Jean Price-Mars insuffle des idées nouvelles, notamment parmi les peintres et les écrivains,qui valorisent l'identité nationale haïtienne. C'est le mouvement de l'indigénisme haïtien qui va à l'encontre des choix effectués par Etzer Vilaire[2]
Thanathophobe. Roman inédit. Publié partiellement en feuilleton vers 1912.
La Mission de Mr le député Etzer Vilaire et de Mr le sénateur Price-Mars à Prague, à Paris et à Genève en 1931, rapport au gouvernement de la République et au Corps législatif. (Essai avec Jean Price-Mars) Port-au-Prince: Imprimerie de V. Valcin, 1932, 33 pages.
Quelques remarques sur le roman "L'Homme d'airain" de Timoléon C. Brutus ;
Essai d'étude monographique sur Jean-Jacques Dessalines, fondateur de la nation haïtienne. Port-au-Prince: 1946.