Les premières mentions d'Estinnes-au-Mont et d'Estinnes-au-Val datent du Xe siècle. Cependant c'est probablement au cours de la période mérovingienne (pas avant le VIe siècle) que, pour des raisons démographiques ou culturelles, la paroisse des Estinnes est divisée en deux. Est-ainsi nommée paroisse d'Estinnes-au-Mont (ou Estinnes haute) la partie de l'ancienne Estinnes qui se trouve sur le mont Saint-Rémi et dédiée à ce saint. Estinnes-au-Mont est donc probablement plus récente d'un siècle qu'Estinnes-au-Val (ou Estinnes basse) dédiée à Saint Antoine. Cette division de paroisse se fait sans aucune dégradation du domaine royal des Estinnes. Ce genre de chose n'est pas unique dans la gestion des différents domaines royaux du royaume franc ; il est d'ailleurs à souligner que certains d'entre-eux (comme Chaource ou Trosly-Loire) se divisent en plusieurs paroisses qui prennent également le titre de « haute » et de « basse »[2],[3],[4].
Personnages célèbres
Jean Froissart (1337-1404) chroniqueur et curé d'Estinnes-au-Mont[5].
Bibliographie
Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du Français et notions de phonétique générale, Louvain-la-Neuve, Peeters Leuven, coll. « Série Pédagogique de l'Institut de linguistique de Louvain », , 247 p. (ISBN978-90-6831-608-7, lire en ligne), p. 105
↑Théophile Lejeune, « Histoire et archéologie. Les Estinnes. : Première partie », dans Collectif, Annales du Cercle Archéologique de Mons, vol. 12, Mons, Cercle Archéologique de Mons, , 108 p. (lire en ligne), p. 82.
↑France Pourtois, « Évolution historique des Estinnes depuis les origines jusqu'à la fin du XIIIe siècle », dans Collectif, Au fils de l'Estinnes, les clochers de l'Eptinnes, Estinnes-au-Val, Leptines 1250, , 30 p., p. 51-52.