Esculapes de village est initialement publié dans le no 22 de la revue russe Clair obscur, le , sous le pseudonyme Antocha[1].
C’est une nouvelle humoristique sur l’ignorance du milieu médical.
Résumé
Ce matin, les infirmiers Kouzma Egorov et Gleb Glébytch reçoivent les patients à la place du docteur parti à la chasse. Il y a trente malades dans la salle d’attente. Glébytch les enregistre et refuse les patients du district voisin. Puis les consultations commencent.
Une vieille femme a mal à la tête : Kouzma décide qu’elle manque de fer et lui prescrit de l’eau dans laquelle on a laissé rouiller du fer. Le second patient a mal au cœur : il lui palpe l’estomac et lui prescrit de l’huile de ricin et de l’ammoniaque. La troisième patiente vient chercher des pastilles à la menthe pour une jeune fille que Gleb courtise. Le quatrième patient est un chanteur qui a mal à la gorge : il lui prescrit du bicarbonate de soude et lui conseille de ne pas se marier. Le chanteur remercie chaudement Kouzma : il va prier pour lui.
Esculapes de village, traduit par Madeleine Durand avec la collaboration d’E. Lotar, Vladimir Pozner et André Radiguet, dans le volume Premières nouvelles, Paris, 10/18, coll. « Domaine étranger » no 3719, 2004 (ISBN2-264-03973-6)