Fondé et dirigé par Jacob Cohen, son premier numéro sort le 1er novembre1904[4]. Il devient à un moment le journal juif le plus populaire du pays[4].
Chacun des numéros compte quatre à seize pages[4]. Politiquement, le quotidien sert d'organe au courant sioniste philanthropique[4]. Il porte un sous-titre : Es-Sabah, seul quotidien israélite d'Afrique du Nord, le plus fort tirage des journaux israélites de Tunisie[4].
Si sa ligne éditoriale prône l'assimilation à la culture française, son lectorat populaire l'oppose à La Justice qui cible les classes moyennes[4].
Dans les années 1930, Es-Sabah est le dernier journal du pays à paraître en judéo-arabe alors que, au tournant du XXe siècle, la Tunisie possédait une importante presse judéo-arabe[3]. Simon Cohen devient alors directeur de la publication[1].
Sa parution, tout comme celle d'autres publications juives en Tunisie, est interrompue par les autorités du régime de Vichy en octobre 1940[2] même si le dernier numéro est paru le 14 mai de la même année[4].
Références
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Es-Sabah » (voir la liste des auteurs).
↑ ab et cNomenclature des journaux et revues en langue française du monde entier, Paris, Bureaux de l'Argus, , 758 p., p. 468.
↑ a et b(en) Emily Benichou Gottreich et Daniel J. Schroeter, Jewish Culture and Society in North Africa, Bloomington, Indiana University Press, , 386 p. (ISBN978-0253001467, lire en ligne), p. 310.
↑ a et b(en) Martijn Theodoor Houtsma, E. J. Brill's First Encyclopaedia of Islam, 1913-1936, Leyde, E.J. Brill, , 5164 p. (ISBN978-9004082656, lire en ligne), p. 868.