La retraite étant rapidement devenue populaire auprès des pèlerins catholique du Canada, l'abbé Delamarre y fit construire une chapelle plus imposante pour accommoder les visiteurs. Le site abrite aussi une grotte qui rappelle à l'abbé celle de Massabielle et la dédie à la Vierge, en conséquence, puis la décore d'un autel, d'une statue de Notre-Dame de Lourdes et la coiffe d'une chapelle rappelant la basilique de l'Immaculée-Conception[2].
Croissance de l'ermitage
Le site croît rapidement et en 1925, lorsqu'il est confié à la gestion des Frères mineurs capucins, il compte un imposant Calvaire, une hôtellerie et une reproduction de la Scala Santa. Les Capucins développent le site en y bâtissant un monastère et une église dédiée à la Vierge[3].
L'ermitage Saint-Antoine accueille visiteurs et pèlerins avec des chambres d'hôtel, des chalets familiaux et des chalets pour deux personnes, des emplacements de camping, un restaurant familial et une table d'hôte. Une tour de 25 mètres, la tour Saint-Antoine, favorise l'observation. Des sentiers pédestres, des kayaks, paddel boards, pédalos et vélo loués permettent les promenades. Un spectacle de contemplation immersive est présenté chaque heure pendant la saison estivale.
Éléments principaux
Parmi les éléments architecturaux et culturels importants du site on peut compter :
une chapelle de style néo-gothique champêtre, connue sous le nom de chapelle Saint-Antoine-de-Padoue, classée immeuble patrimonial depuis 1977[4] ;
des fresques du peintre québécois Charles Huot ornant la chapelle privée de scènes de la vie d'Antoine de Padoue, aussi classée depuis 1977 ;
↑Karel, David. Dictionnaire des artistes de langue française en Amérique du Nord : peintres, sculpteurs, dessinateurs, graveurs, photographes, orfèvres. Québec : Presses de l’Université Laval ; Musée du Québec, c1992. p. 355