L'ascendance d'Ermentrude de Roucy (Hermentrude, Ermentrudis) est en partie connue à partir d'un extrait situé à la fin de la chronique de Frodoard (Flodoard). Il s'agit du fragment d'une lettre adressée par Renaud de Bourgogne, comte de Port, à Gui-Geoffroi d'Aquitaine datée de [966] :
« Mathilde et Albérade furent filles de Gerberge; de Mathilde naquirent le roi Rodolphe et sa sœur Mathilde; d'Albérade vint Hermentrude; de Mathilde fille de Mathilde, vint Berthe; d'Hermentrude vint Agnès; de Berthe vint Gérald le Genevois; d'Agnès vint Gui »
— Chronique de Frodoard, manuscrit de Dijon, Anno DCCCCLXVI[2].
↑Patrick Hoffman, « Frodoard. Chronique (annales). Partie 1 (877-944) - partie 2 (945-978) », sur le site L'antiquité grecque et latine du moyen âge — remacle.org, Philippe Remacle, Philippe Renault, François-Dominique Fournier, J. P. Murcia, Thierry Vebr, Caroline Carrat (consulté en ) : « Mathilde et Alberada filiae fuerunt Gerbergae. De Mathilde processit Rodulfus rex, et Mathildis soror ejus. De Alberada Ermentrudis. De Mathilde filia Mathildae Berta. De Ermentrude Agnes. De Berta Geraldus Genevensis. De Agnete Wido. », texte latin de Migne.
↑Jean-Nöel Mathieu, La Succession au comté de Roucy aux environs de l'an mil, vol. Prosopographica et Genealogica / 3, Oxford, Linacre College, Unit for Prosopographical Research, , 75–84 p. (ISBN1-900934-01-9).
↑Detlev Schwennicke, Europäische Stammtafeln: Stammtafeln zur Geschichte der Europäischen Staaten, Neue Folge, Band II (Marburg, Germany: Verlag von J. A. Stargardt, 1984), Tafeln 59, 187.
↑Jean-Pierre Poly, La Provence et la société féodale 879–1166 (Paris: Bordas, 1976).
Voir aussi
Bibliographie
Constance Brittain Bouchard, Sword, Miter, and Cloister: Nobility and the Church in Burgundy, 980-1198, Cornell University Press, .
Women in World History: Ead-Fur, Yorkin Publications, .