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Résumé
Envoyée spéciale est un roman d'espionnage burlesque qui s'articule principalement autour du sort de Constance, une ancienne gloire éphémère de la chanson avec son tube Excessif[1]. Enlevée à Paris par trois hommes employés par un général placardisé de la DGSE, Constance se retrouve loin de toute civilisation c'est-à-dire dans la campagne creusoise non loin de Châtelus-le-Marcheix et Bénévent-l'Abbaye où elle tisse peu à peu des rapports de sympathie grandissante avec ses ravisseurs. Dans le même temps, Lou Tausk, son mari, ne s'inquiète pas plus que cela de cette absence soudaine et prolongée qui lui permet de renouveler sa vie conjugale avec la secrétaire de son frère, un brillant avocat. La cure creusoise doit générer chez Constance un état d'esprit tel qu'elle puisse mener à bien la mission qui lui a été attribuée. Ladite mission l'amène ensuite à Pyongyang en Corée du Nord pour approcher le général Gang Un-ok, un dignitaire du pays prêt, malgré les risques, à déserter via la zone coréenne démilitarisée et étonnamment fan de la chanson Excessif qui fut un tube dans le pays.
Réception critique
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Le roman reçoit un accueil très favorable dans la presse lors de sa sortie[2],[3],[4].
À la suite de la publication de ce livre, Jean Echenoz reçoit le prix de la BnF2016 pour l'ensemble de son œuvre littéraire qui « emprunte au roman traditionnel son sens de l’intrigue, parfois rocambolesque, tout en détournant ses codes, de manière souvent jubilatoire comme l’illustre son dernier roman Envoyée spéciale[5] ».
Alexandre Morel, « En attendant l’affect. Une lecture de l’ennui dans l’œuvre de Jean Echenoz », Revue française de psychanalyse, vol. 81, no 4, , p. 1055-1067 (lire en ligne).
Julien Alarie, « Plans rapprochés et fondus enchaînés dans Envoyée spéciale de Jean Echenoz », Études françaises, vol. 56, no 3, , p. 159-176 (lire en ligne).
Notes et références
↑Cette chanson est déjà mentionnée dans le roman Les Grandes Blondes (1995) d'Echenoz qui en fait le tube de l'héroïne principale Gloire Abgrall, la première interprète du titre sous le nom de scène de Gloria Stella. Ce rappel est présent dans Envoyée spéciale, p. 86.