Selon Jon Etcheverry-Ainchart et Peio Etcheverry-Ainchart, Enbata est « né à une époque où langue et culture basques sont méprisées des Basques eux-mêmes et où aucune revendication politique ne perce sous l'immuable chape gaulliste, alors qu'au Sud de la Bidassoa l'embryonnaire ETA n'a pas encore franchi le pas de la résistance armée face à la dictature franquiste, les jeunes loups d'Enbata formulent un projet pour le moins incongru : changer de patrie »[3].
Alors qu'Enbata avait pourtant rejeté la violence et s'était désuni de l'ETA, le parti est interdit le par le ministre de l'Intérieur Raymond Marcellin pour ses contacts présumés avec l'organisation armée ETA.
L'hebdomadaire publié sous le nom d'Enbata est donc interdit de paraître fin , mais le Conseil constitutionnel l'annule, car il dit que le fait de publier un discours séparatiste relève de la liberté d'opinion.
↑« Q : L’interdiction du mouvement Enbata, en janvier 1974, vous avait-elle pris au dépourvu ? R : Nous la sentions venir. Chaque fois que nous organisions un Aberri Eguna, on nous embarquait… Pourtant, nous étions pacifiques, mais d’autres l’ont vu différemment. L’interdiction est justifiée par « l’atteinte à l’unité et l’intégrité de la France. » Nous voulions sortir de la France. » Source : Mediabask, le 22/02.2020, entretien avec Jakes Abeberry, https://www.mediabask.eus/eu/info_mbsk/20200222/jakes-abeberry-enbata-a-insuffle-ces-envies
↑Le Mouvement Enbata, Jon Etcheverry-Ainchart, Peio Etcheverry-Ainchart, Édition Elkar, 2013, 350 pages, (ISBN978-84-9027-058-5)