Cette coalition a remporté 54 sièges sur 329 aux élections, ce qui est le meilleur score de ces élections. Fin mai et début juin, Moqtada al-Sadr mène des discussions avec d'autres coalitions afin de former un gouvernement[4]. L'Iran et les États-Unis interviennent chacun de leur côté dans ses tractations pour que se forme un gouvernement qui leur convienne. La coalition rejette l'influence des deux nations[6]. La constitution irakienne accorde un délai de trois mois maximum pour former un gouvernement[7].
Le 12 juin, la coalition sadriste et l'Alliance de la conquête (Alliance Fatah, dirigée par Hadi Al-Ameri, proche de l'Iran) annoncent un accord de coalition. Cet accord s'ajoute à ceux obtenus avec l'Alliance de la sagesse nationale (dirigée par le dignitaire Ammar al-Hakim(en)) et avec le parti Al-Wataniya d'Iyad Allaoui, totalisant ainsi 141 sièges sur les 329 de l'assemblée[8]. Le 23 juin, l'alliance du Premier ministre sortant rejoint la coalition[9].