Son titre officiel est « Empereur de Centrafrique par la volonté du peuple centrafricain, uni au sein du parti politique national » ; il est directement inspiré par son admiration de Napoléon Ier.
Les références à Napoléon durant le sacre sont nombreuses, telles que l'aigle impériale, la date choisie (le , à deux jours près de la date anniversaire du sacre napoléonien le ) ou le dispositif inspiré du tableau de David[1],[2]. Le couronnement coûte un quart du budget annuel du pays et toute l'aide de la France cette année-là, et malgré les invitations, aucun dirigeant étranger ne participe à l'événement. Beaucoup pensent en effet que Bokassa est fou et comparent son extravagance égocentrique avec celle d'un autre dictateur africain à l'excentricité notoire, Idi Amin Dada.
Bokassa tente de justifier ses actes en avançant que le fondation d'une monarchie a aidé la Centrafrique à se « distinguer » du reste du continent et à gagner le respect du monde.
↑ a et bDocs interdits, épisode Notre ami l'empereur Bokassa Ier, diffusé le .
Voir aussi
Bibliographie
Biographies et portraits
Jean-Barthélémy Bokassa et Olivier Keravel, Saga Bokassa, Gémenos, Portes du Soleil-Respublica, , 268 p. (ISBN978-2-35808-001-9, OCLC321031917).
René-Jacques Lique, Bokassa Ier : la grande mystification, Paris, Africa Chaka, coll. « Afrique contemporaine » (no 16), , 191 p. (ISBN2-907768-20-4, OCLC36695947).
Didier Bigo, « Ngaragba, « l'impossible prison » », Revue française de science politique, 39e année, no 6, 1989. p. 867-886. [lire en ligne].
Jean-Pierre Bat, « Bokassa, dernier empereur d'Afrique », L'Histoire, , no 394, p. 66-71.
Filmographie
Échos d'un sombre empire (Echos aus einem düsteren Reich), film de Werner Herzog, Films sans frontières, Sera Filmproduktion, Werner Herzog Filmproduktion, 1990, 1 h 26.
Bokassa Ier, empereur de Françafrique, film d'Emmanuel Blanchard, Programm 33 et ECPAD, 2010.
Notre ami l'empereur Bokassa Ier, film de Cédric Condom, France 3, 2011.