AllMusic décrit le style comme un mélange d'« angoisse d'adolescent » et de « production astucieuse » ciblée grand public, qui fait usage de « mélodieshautes, de guitares rythmiques, et de paroles autour de l'adolescence, des relations et des ruptures amoureuses[2]. »The Guardianbritannique décrit le style comme un croisement entre « pop dopante de boys band » et emo[3].
L'emo pop atteint un succès commercial modéré pendant les années 1990. The Get Up Kids dénombrent 15 000 exemplaires vendus de leur premier album Four Minute Mile (1997) avant de signer au label Vagrant Records, qui fera suffisamment la promotion du groupe pour les faire participer à des tournées aux côtés de célèbres groupes comme Weezer[25]. Leur album Something to Write Home About, sorti en 1999, est un véritable succès et atteint la 31e place du classement américain Top Heatseekers de Billboard. Saves the Day se popularisent sur la côte est américaine et vendent près de 50 000 exemplaires de leur second album Through Being Cool (1999)[26] avant de signer chez Vagrant et de faire paraître Stay What You Are (2001), vendu à près de 15 000 exemplaires la première semaine[27]. AllMusic attribue le succès naissant de l'emo pop auprès du grand public à l'album de Jimmy Eat World, intitulé Bleed American, sorti en 2001, et à leur single The Middle[2].
Tandis que le genre se mélange, le label discographique Fueled by Ramen devient le pilier central du mouvement, grâce à la vente d'albums certifiés disques de platine de groupes comme Fall Out Boy, Panic! at the Disco, et Paramore[2]. Deux principales scènes régionales se développent en Floride, menée par le label Fueled by Ramen, et dans le Midwest, promue par Pete Wentz des Fall Out Boy, groupe se hisse au sommet de la scène au milieu des années 2000 avec le single Sugar, We're Goin Down significativement diffusé à la radio et ayant atteint la 8e place du Billboard Hot 100[2],[28]. En 2008, le groupe Cash Cash fait paraître Take It to the Floor[29].
↑(en) Paul Lester, « New band of the day - No 445: Metro Station », The Guardian, Londres, (consulté le ), They peddle "emo-pop", a sort of cross between saccharine boy-band pop and whatever it is that bands like Panic! at the Disco and Fall Out Boy do – emo, let's be frank..
↑Nicole Frehsée, « Pop-Punk Kings Blink-182: Reunited and Ready to Party Like It's 1999 », Rolling Stone, New York, Wenner Media LLC, no 1073, , p. 20 (ISSN0035-791X, lire en ligne, consulté le ).