En 1996, il est recruté par l'équipe Festina. Il participe au Tour de France 1996, où il connaît son troisième abandon en trois participations. Festina remporte le classement par équipes. En 1997, il remporte le Tour méditerranéen après avoir gagné le contre-la-montre par équipes avec ses coéquipiers.
En juillet 1998, il est interrogé par la police judiciaire à Lille dans le cadre de l'affaire Festina. Il y reconnaît l'existence d'un système de dopage organisé au sein de l'équipe Festina dont il était membre, et met en cause le soigneur belge de l'équipe La Française des Jeux, Jef d'Hont[1].
En 1999, il est victime d'une lourde chute sur le Tour d'Allemagne, dû à une barrière projetée par des rafales de vent sur la route.
Lors du Tour de France 2000, il est contrôlé positif aux corticoides. Il explique avoir reçu avant le départ du Tour une injection intramusculaire de Kénacort par le Docteur Gérard Guillaume, médecin fédéral et de son équipe, afin de soigner une allergie au pollen. En août, la formation disciplinaire de la Ligue du cyclisme professionnel français le suspend pour 6 mois avec sursis
[2],[3]. Sur appel de l'Union cycliste internationale, le Tribunal arbitral du sport fixe la suspension à six mois dont trois fermes. Cette sanction l'empêche de participer aux Jeux olympiques de Sydney, pour lesquels il avait été sélectionné[4].
En 2002, il intègre l'équipe Bonjour, qui devient Brioches La Boulangère en 2003. Il y tient un rôle de capitaine de route, entourés de jeunes coureurs, mais n'obtient pas de résultats personnels à la hauteur de ceux obtenus durant les années précédentes[5]. Il signe un dernier succès lors de la deuxième étape du Tour méditerranéen 2003, gagnée au sprint devant Filippo Pozzato et Fabio Sacchi.
Il met un terme à sa carrière sur route à la fin de l'année 2003. Il dispute la saison de cyclo-cross 2003-2004, et achève définitivement sa carrière après le championnat du monde à Pont-Château, confiant sa lassitude du cyclisme au haut niveau[5],[6].