En 1965, la rencontre d'Emmanuel Debarre avec Alberto Giacometti est déterminante, elle confirme son désir de consacrer sa vie à la sculpture et au dessin. après quelques études de mathématiques au lycée Clemenceau à Nantes, il s’installe à Nice et prépare ses premières études sur les couleurs primaires. Debarre rencontre Max Ernst à la galerie Alphonse Chave à Vence. De retour à Paris en 1973 il commence une série de monochromes bleus qui seront exposés en février 1974 au musée de l’Abbaye Sainte Croix des Sables d’Olonne. Là, il y rencontre le sculpteur italien Antonino Virduzzo qui l’invite à venir travailler dans un de ses ateliers à Rome.
Les six ans qui suivirent lui font découvrir l’art baroque et ses très nombreux drapés. De retour à Paris, il commence un long travail sur des sculptures en marbre noir de Belgique puis en granit bleu du Brésil, l’azul bahia. Ses travaux continueront ensuite sur un matériau contemporain, l’altuglas[4]. Le noir, le bleu et la transparence seront toujours la base de son travail.
1987 : Répons, sculpture en labrador, hauteur 3 mètres, port de Larvik (Norvège)
1989 : Répons, sculpture monumentale, hauteur 6 mètres 20, en labrador de Norvège,
Faculté des lettres et bibliothèque universitaire d'Angers (France)
Principales expositions
1974 : Musée de l’Abbaye sainte Croix – les Sables d’Olonne (textes de Claude Fournet, Henry-Claude Cousseau, René Giraudet, Remiggio Dalla-Valle, Samuel Trampsoup, Wystan Hugh Auden)
1976 : Abbaye Saint-Germain d’Auxerre (textes de Claude Fournet, Samuel Trampsoup)
1978 : Galerie le Compostelle Lille (textes de Pierre Chaigneau)
1979 : Centre culturel de Montbéliard (texte de Paul-Louis Rossi)[8]
1980 : Centre culturel français de Rome (textes de Luciano Marciano, Pierre Chaigneau)