Elaeagnus (du grec elaea, l'olivier et de agnos qui signifie « sacré ») porte le nom vernaculaire de chalef (qui signifie « saule » en arabe) car on croyait Elaeagnus apparenté au genre Salix.
Le mot français Chalef, qui désigne souvent, même dans le commerce, les elaeagnus, est parfois présenté comme un mot arabe, Chalef, qui désignerait le « saule ». C’est sans doute la transcription déformée de khilaf (khalef خلف) qui désigne le saule en arabe[1].
Description
Ce sont des arbustes ou des petits arbres à feuilles alternées caduques ou persistantes généralement recouvertes d'un voile argenté à brun donnant à la plante un aspect grisonnant de loin.
Le fruit est une drupe généralement comestible et contenant une seule graine. Caractéristique rare, les fruits de certaines espèces sont mûrs à la fin de l'hiver.
Comme certaines Légumineuses (pois, haricots, lentilles, etc.) utilisées comme engrais vert, le genre peut pousser sur des sols très pauvres. Comme le genre Hippophae, Elaeagnus améliore les sols grâce à la présence au niveau des racines de nodosités hébergeant des bactéries spécialisées du genre Frankia, capables de fixer l'azote atmosphérique. En réaction à la pénétration des bactéries, l'hôte développe des nodules (kystes) qui circonscrivent les foyers microbiens. La bactérie obtient de son hôte le glucose et lui abandonne des composés qu'elle produit en excès.
Elaeagnus ×submacrophylla (Elaeagnus macrophylla × Elaeagnus pungens) C'est un arbuste ornemental souvent planté en isolé ou en alignement pour former des haies. Les petites fleurs blanches émettent un parfum particulièrement suave en automne.