Après son certificat d'études primaires, elle poursuit ses études secondaires dans la section des humanités latines du lycée Sainte Marie-Thérèse de Kinshasa. Elle étudie ensuite à la faculté de droit de l'université catholique de Louvain (Belgique), où elle décroche une licence en [1].
Carrière
Avant de s'engager dans la politique et la diplomatie, Adrienne Ekila Liyonda a occupé les fonctions suivantes :
De 1974 à 1976 : conseiller juridique à l'Agence Zaïre Presse (AZAP), l'ancêtre de l'actuelle ACP ;
Membre du conseil d'administration de la Société générale de carrières et de minerais (GECAMINES)
Membre de la Commission permanente de réforme du droit zaïrois.
Puis elle sera :
De 1976 à 1981 : conseillère juridique au Bureau du président de la République Mobutu Sese Seko[2] ;
En 1985 elle est accréditée comme ambassadrice extraordinaire et plénipotentiaire auprès du royaume de Belgique, au royaume des Pays-Bas et du grand-duché du Luxembourg[1] ;
En 1987 : elle entre au gouvernement comme ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale (première femme congolaise à occuper ce poste). C'est dans ces fonctions qu'elle signe la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples[4],[5],[6] ;
L'année suivante en 1988 : elle devient ministre de l'Information et de la Presse, poste qu'elle occupe jusqu'en 1990[7],[8],[1].
Durant le conflit de 1994, elle devient membre de l'UDI et est la présidente de la branche fédérale de Kinshasa[1]. Après l'arrivée au pouvoir Laurent-Désiré Kabila et de l'AFDL en mai 1997, elle retourne à vivre en Belgique[9].