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Ekaterina Samoutsevitch nait à Moscou en 1982 dans une famille soviétique de la classe moyenne[Quoi ?]. Elle est enfant unique et va souvent chez ses grands-parents. Sa mère est professeur de dessin dans une école et son père travaille dans un institut de recherche.
Douée pour les mathématiques et la physique, elle intègre l’université des énergies dont elle est diplômée en février 2005. Après des difficultés à trouver un emploi dans le secteur privé, elle est embauchée dans une entreprise d’État qui fabrique des sous-marins en tant que programmeuse informatique, notamment pour le K-152 Nerpa[1]. Elle travaille pendant deux ans dans cette entreprise. Ensuite, elle intègre l’école de multimédia et de photos Rodtchenko à Moscou, là où selon son professeur "son projet final fut un des meilleurs que notre école a connus durant son histoire"[2].
Militantisme
Son passage au militantisme politique est progressif. Elle réfléchit beaucoup à la société russe quand elle est à l’université : elle y voit de nombreux problèmes non résolus, comme par exemple l’inégalité économique, surtout dans les années 1990 avec Eltsine.
Membre du groupe anarchiste d'art Voïna, elle participe à la création du groupe Pussy Riot, né de la rencontre de gens proches de l’opposition, de l’art contemporain, de la musique et de l’art féministe.
Elle est libérée de manière anticipée le [3]. Quelques jours après, interrogée par le magazine Russkiï reporter, elle s’exprime sur l’avenir de Pussy Riot, la prison et les conséquences de la prière punk[4]. Ses deux codétenues sont libérées en décembre 2013.