Edy Vessel

Edy Vessel
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Edy Vessel en 1959.
Nom de naissance Edoarda Vesselovsky
Naissance (84 ans)
Trieste (Italie)
Nationalité Italienne
Profession Actrice
Femme d'affaires

Edoarda Vesselovsky ou Edoarda Crociani, mieux connue sous ses noms de scène Edy Vessel, Edi Vessel ou Edy Vesel, née le à Trieste (Italie), est une actrice et femme d'affaires italienne.

Biographie

Elle naît en 1940 à Trieste[1],[2]. Dans sa jeunesse, elle travaille comme mannequin pour des boutiques locales de mode tout en poursuivant des études[1]. Elle décroche un rôle de choriste dans une revue de Wanda Osiris, dans laquelle elle est repérée par le réalisateur Mario Mattoli, qui lui donne son premier rôle d'actrice dans Guardatele ma non toccatele, en 1959[1]. Elle adopte alors le patronyme « Edy Vessel »[3].

Elle joue dans une douzaine de films, notamment un petit rôle dans Huit et demi de Federico Fellini (1963)[3],[1],[2]. Après ce dernier rôle, elle abandonne sa carrière cinématographique[2].

En 2016, elle reçoit des doctorats honoris causa du Instituto Mexicano de Líderes de Excelencia et du Universidad Instituto Americano Cultural[réf. nécessaire][4].

Vie privée

En 1965, elle entame une relation avec l'homme d'affaires italien Camillo Crociani (it). Une fois que ce dernier a obtenu l'annulation de son premier mariage de la Rote romaine, le couple se marie en 1970[2] et mène grand train, vivant dans le quartier romain huppé de Parioli et achetant des œuvres d'art (Chagall, Gauguin, Utrillo, Picasso, etc.)[3]. Impliqué dans un scandale de corruption lié à l'affaire Lockheed, Camillo Crociani déménage avec sa famille au Mexique ; en 1979, il apprend sa condamnation à deux ans et quatre mois de prison pour corruption mais meurt l'année suivante d'un cancer[3]. Eduorda Crociani se remarie ensuite avec le comte Pierluigi Vitalini et prend le contrôle de la société de technologies de son ex-époux, Ciset (avec également Vitrociset, qui gère les données de la Banque d'Italie et de la police italienne[3]), ce qui entraîne une bataille judiciaire avec les enfants du premier mariage de Camillo Crociani, Daniela et Claudio[5],[6]. Eduorda Crociani s'installe sur la Cinquième avenue (New York), dans l'ancienne résidence de Rupert Murdoch. En 1987, la fortune familiale des Crociani est estimée à 600 millions de dollars[3].

Par ailleurs, elle est la mère de deux filles avec Camillo Crociani, Cristiana et Camilla. En 2011, la première, Cristiana, (qui garde un mauvais souvenir de son enfance dorée) attaque en justice sa mère (qui vit depuis à Monaco) pour avoir voulu la déshériter au profit (via des systèmes d'optimisation fiscale mis en place dans les années 1980) de sa sœur et de ses deux nièces. Elle met en cause sa mère, « fascinée, presque obsédée par la noblesse », qui n'aurait pas supporté l'échec de son premier mariage avec le prince Bante Boncompagni-Ludovisi et sa prise d'indépendance lors de son remariage avec l'homme d'affaires franco-dominicain Nicolas Delrieu (sa sœur, Camilla, est pour sa part mariée avec le prince Charles de Bourbon des Deux-Siciles, duc de Calabre, prétendant au trône de Naples). Le 11 septembre 2017, la cour royale de Jersey condamne Eduarda Crociani à reconstituer le fonds initial destiné aux deux sœurs (d'une valeur de 200 millions d'euros) ; Camilla fait appel[3].

Filmographie

L'acteur Amedeo Nazzari et Edy Vessel en 1959.

Notes et références

  1. a b c et d Enrico Lancia et Roberto Poppi, Dizionario del cinema italiano, Le Attrici, Gremese Editore, 2003, , 379 p. (ISBN 978-88-8440-214-1 et 88-8440-214-X, lire en ligne)
  2. a b c et d e. rz., « Quelle gambe di Edy "Finmeccanica" », Stampa Sera, no 50,‎ , p. 1
  3. a b c d e f et g Aurélie Raya et Andrea Tomasi, « Pas de cadeaux dans le gotha », Paris Match no 3574, semaine du 16 au 22 novembre 2017, pages 72-77.
  4. « Site officiel d'Edoarda Vesel Crociani », 16 avril 2016.
  5. Francesco Grignetti, « Crociani, Dynasty al veleno », La Stampa, no 282,‎ , p. 11
  6. Valentina Calaciura, « La dinasty dei Crociani I figli rinviati a giudizio », La Repubblica,‎ , p. 9 (lire en ligne, consulté le )

Liens externes