Eduardo de Guzmán Espinosa est né en 1908[1] dans la commune de Villada (province de Palencia), fils de Mariano de Guzmán Torbado, avocat, et de Consuelo Espinosa Echenique, institutrice.
En 1918, à la mort de son père, la famille emménage à Valladolid, puis en 1920 à Madrid, où il passera toute sa vie[2].
Dans sa jeunesse madrilène, il travaille pour le quotidien anarchiste La Tierra, où il s'illustre pour ses reportages sur le Massacre de Casas Viejas (1933) et la Révolution asturienne (1934)[3].
En janvier 1940, il est déféré devant un conseil de guerre dans lequel figure notamment le poète Miguel Hernández, et est condamné à mort. En mai 1941, sa peine est commuée en peine de prison[3].
Il est également l'auteur, en 1973, de La muerte de la esperanza[6], publié en France sous le titre La Mort de l'Espoir - Mémoire de la guerre civile espagnole.
↑Amparo Soler Leal, Carmen Roldán et Manuel Galiana, Mi hija Hildegart, Cámara Producciones Cinematográficas S.A., Estudios Arganda, Estudios Roma, (lire en ligne)
↑(es) Jaime Céspedes, « La rehabilitación del periodista anarquista Eduardo de Guzmán », dans La construcción de la democracia en España (1868-2014) : Espacios, representaciones, agentes y proyectos, Presses universitaires de Paris Nanterre, coll. « Regards sur l'Espagne contemporaine », , 363–374 p. (ISBN978-2-84016-407-4, lire en ligne)
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