Il décède le 17 octobre 1899 à son domicile situé au 8, rue Lepelletier à Lille[2]. Sa sépulture est située dans l'allée G1 face à l'allée G3 au cimetière de l'Est de Lille non loin de celle de Ferdinand Capelle, hautboïste et également professeur au conservatoire de Lille.
La collection du palais des Beaux-Arts de Lille contient un buste de Gustave Elsinger à son effigie en plâtre patiné terre cuite[3].
Il obtint en 1849 ses deux seconds prix de chant et d'opéra-comique et l'année suivante le premier prix d'opéra-comique[4].
Années d'activité
Immédiatement après ses études en 1850, il entre au Théâtre de l'Opéra-Comique où il chanta dans plusieurs créations et œuvres déjà créées jusqu'en 1859[2] :
Giralda ou la Nouvelle Psyché, musique d'Adolphe Adam, livret de Scribe, créé le
Bonsoir, monsieur Pantalon, musique d'Albert Grisar, créé en 1851
Il se produisit en région et en Belgique au Théâtre de la Monnaie en 1863 puis comme membre de la troupe du théâtre d'Anvers pour les saisons 1862-1863, avec sa femme, et 1867-1868. En Belgique, il se produira dans les œuvres suivantes[2] :
En fin de carrière il endossa également des rôles de baryton.
Après son retrait de la scène, il est nommé professeur d'opéra-comique et de diction au conservatoire de Lille en 1890[5] et assure cette fonction jusqu'à sa mort en 1899[4].
Notes et références
↑K.J. Kutsch, Leo Riemens, Grosses Sangerlexikon, K.G. Saur, 1993 (ISBN9783907820704), 5454 p.