Il entre de bonne heure au service, et il est fait chevalier de Saint-Louis en 1758. Il devient brigadier de cavalerie le 16 avril 1767, et maréchal de camp le .
Le , il est élu député de la noblesse du bailliage de l'Auxois aux États généraux de 1789, par 88 voix sur 158 votants, contre 67 au baron du Bois-d'Aisy. Il se fait remarquer par son dévouement à la cause du trône, et il signe les protestations des 12 et , contre les décrets de l'Assemblée.
À l'issue de la session, il émigre en Allemagne, et il rejoint l'armée des princes. Il meurt le , à Germersheim.
Pierre Jullien de Courcelles, Dictionnaire historique et biographique des généraux français : depuis le onzième siècle jusqu'en 1822, tome 1, l’Auteur, , 490 p. (lire en ligne), p. 360.
Alex Mazas, Histoire de l'ordre royal et Militaire de Saint-Louis depuis son institution, jusqu'en 1830, Tome 1, Firmin Didot frère, Paris, , p. 501.