Les échiuriens ont été décrits par Peter Simon Pallas en 1766, et formalisés par Lacaze-Duthiers en 1858. Du fait de leur absence de segmentation, ils ont souvent été considérés comme un embranchement distinct des Annélides, mais les analyses de phylogénie moléculaire confirment leur appartenance (comme celle des Siponcles) à cet embranchement[1].
Description
Les Échiuriens sont de petits vers non segmentés, au corps ramassé en masse et généralement dissimulé dans le substrat ou dans une cavité. On n'en voit généralement que la trompe, beaucoup plus longue que le reste du corps, et qui se divise en deux sur sa dernière partie, pour former un « T » caractéristique. Cette trompe sert à chasser de la nourriture, et se rétracte assez rapidement quand elle en a trouvé ou quand elle est dérangée (par le doigt d'un plongeur, par exemple). Le mâle vit généralement comme quasi-parasite de la femelle, beaucoup plus petit qu'elle et biologiquement limité à sa fonction reproductrice.
Aire géographique
On trouve des vers échiuriens dans presque toutes les mers, y compris sur les côtes françaises.
La forme suggestive de certaines espèces (comme Urechis unicinctus) leur fait prêter des vertus aphrodisiaques en Asie du Sud-Est, où ces animaux font l'objet d'une pêche commerciale intense.
Notes et références
↑(en) résumé en ligne, Struck TH et al., mai 2007, Annelid phylogeny and the status of Sipuncula and Echiura