EV (groupe)

EV
Pays d'origine Nantes, Loire-Atlantique, Drapeau de la France France
Genre musical Rock, pop, rock indépendant, rock celtique
Années actives 1981—2007
Labels Creon Music/Believe, DĂ©clic
Composition du groupe
Anciens membres Gweltaz Adeux
Jari Perche
Laurent « Fakir Â» Grippay
Christophe « Tof Â» Rossini
JoĂ«l « Harri Â» Perche
Sylvain « Cheval Â» Chevalier
Laurent X dit Mr. Burzo
Sylvain « PĂ©père Â» Pernel
Description de cette image, également commentée ci-après
Logo d’EV.

EV (Étrange VĂ©ritĂ© ou Etre-Vroadel, international en breton) est un groupe de rock celtique et rock indĂ©pendant français, originaire de Nantes, en Loire-Atlantique. Il est fondĂ© en 1981 par quatre musiciens, deux bretons (Gweltaz et Sylvain) et deux frères finlandais (Harri et Jari), et, cesse ses activitĂ©s en 2007. Leur style musical est du rock aux influences bretonnes et celtiques, mais aussi new wave, folk ou pop. Ils se dĂ©finissent comme groupe de rock celto-finnois. Les textes de leurs chansons sont en breton, en français et en finnois. La renommĂ©e du groupe s'est forgĂ©e sur scène, avec plus de 1 000 concerts Ă  leur actif[1].

Biographie

Fusion et EnVol

En 1980, le batteur JoĂ«l Perche, dit Harri, rencontre par petites annonces Sylvain Chevalier, dit Cheval, qui joue des claviers[2]. Jari, le frère de Harri, prend la basse pour « s'amuser Â». Gweltaz Adeux, rocker-militant breton, rejoint le groupe après quelques passages de diffĂ©rents guitaristes. EV tire son originalitĂ© par le chant en langue bretonne ou finnois sur du rock et leur prĂ©sence sur scène (torses nus, kilts noirs et blancs parsemĂ©s d'hermines et de motifs celtiques...)[3]. Outre son succès nantais, EV participe en Finlande au festival Ruisrock (Turku) avec en tĂŞte d'affiche Nina Hagen, Ian Dury et The Alarm. Leur premier 45 tours date de 1983 (Nouveaux DĂ©cors, Banquise Noire). L'annĂ©e suivante, ils rĂ©cidivent avec Par le feu/Camouflage. MalgrĂ© de nombreux concerts, dont deux Ă©tĂ©s en Finlande en 1984 et 1985, ce n'est qu'en 1987 qu'une nouvelle expĂ©rience discographique voit le jour.

Un premier six titres autoproduit, Skorn, sort en 1987 et le groupe se produit à la fête de la langue bretonne à Carhaix (en y retournant régulièrement il gagnera son galon de premier groupe de Rock-Breton)[4], au Printemps de Bourges, aux Francofolies de La Rochelle, puis à l'Olympia[2]. Sylvain quitte le groupe et c'est Laurent, dit M. Burzo, qui le remplace. En 1988, le groupe sort Shamaani, un maxi 45 tours avec notamment les Elmer Food Beat aux chœurs sur Lavar din, qui reçoit de bonnes critiques nationales[5]. En 1989, M. Burzo part et c'est Laurent Grippay, alias Fakir (ex-Incognito) qui s'installe derrière le clavier et l'accordéon. Ils démarrent la décennie 1990 par une cinquantaine de concerts la première année, dont un passage à l'Olympic de Nantes (ils s'y produiront à de nombreuses reprises)[6]. Ce concert, enregistré le 6 octobre, sort début 1991 sur K7 autoproduite intitulée tout simplement 6 octobre. Ils tournent dans toute la France et dans de multiples lieux (cafés-concerts, festivals, grands concerts de soutien), lors de premières parties d'artistes, à la télé locale[7].

D'enfer, Bordel, Crier

Le groupe se « professionnalise Â» en 1991 en signant avec Lola Label et PolyGram[8] et sort trois albums tous les deux ans : Distruj (d'enfer), Reuz (tumulte) puis Huchal (hurler). Au moment de la vague celtique en France, des maisons de disques voulaient coller au mouvement et engager leur groupe de rock celtique, mais eux ont refusĂ© de quitter leur ligne directrice fondĂ©e sur le mĂ©lange des cultures et des langues, sans ĂŞtre contraint de ne chanter qu'en français[7].

Ils font entre 1991 et 1992 près de 200 dates supplĂ©mentaires, dans l'Hexagone, avec un passage avec les Elmer Food Beat, mais aussi Ă  nouveau au Pays de Galles puis en Allemagne, aux Pays-Bas et en Belgique[6]. Distruj prĂ©sente des titres en français comme Elle Pleure ou Marins perdus, le titre bilingue Mab al loar (Fils de la Lune) emblĂ©matiques du groupe, l'instrumental Cymru qui prend sa place Ă  la fin des concerts. La personnalitĂ© des EV s'affirme : du rock festif Ă  la touche celtique sans oublier le cĂ´tĂ© militant pour les justes causes. En 1992, ils enregistrent Reuz, leur deuxième opus, toujours avec Lola Label et Polygram, chez Éric Chauvière, avec pour la première fois les services d'un producteur, ThĂ©o Hakola (ex membre d'Orchestre Rouge et de Passion Fodder ; producteur du premier album de Noir DĂ©sir)[9]. Le nom de l'album (« bruit Â») peut s'entendre par le type de rock dit sauvage (Kuuma, Aon !, Anna Mulle), la puissance des bombardes et cornemuses (1000 batailles, Anne & Jukka) ou encore la volontĂ© du groupe de faire parler de lui. En 1993, les EV revĂŞtent pour la première fois leurs cĂ©lèbres kilts « herminĂ©s Â» Ă  l'occasion d'une tournĂ©e dans toute l'Europe[6]. DĂ©sormais suivi avec assiduitĂ© par un public Ă©clatĂ© sur tout le continent, le fanclub consacre au groupe un journal bimensuel intitulĂ© Au Pays des Galettes et des Harengs, de 1993 Ă  2001[10].

En 1994, le titre Keltia devient l'hymne de l'Ă©quipe de foot du Stade rennais, et en 1995 ils font la première partie des Simple Minds au Festival interceltique de Lorient puis, en novembre 1996, celle des Tri Yann au ZĂ©nith de Paris. DĂ©but 1996, alors que Milig ar Skañv, dit Glenmor, est atteint d'un cancer, on propose au groupe d'interprĂ©ter le chant du barde qui contribua au mouvement breton : le Kan bale an ARB, un chant de guerre, de marche et de libĂ©ration[9]. Leur version très rock marque toute une gĂ©nĂ©ration comme l'explique Gweltaz : « Gouel ar Brezhoneg et le Kan Bale font partie de nos grands souvenirs parce que le public comprenait le texte. On a jouĂ© alors pour des ados qu'on retrouve aujourd'hui, qui ont une trentaine d'annĂ©es et qui travaillent Ă  FR3 ou ailleurs, pour des Ă©missions en breton. On les a vus grandir ! Â»[6] En janvier 1996, changement de label, c'est Globe-Music qui Ă©dite leur troisième album Huchal, un album très rock et dansant oĂą le français n'est que très peu prĂ©sent, mais oĂą le breton se fait militant avec la reprise très rock de l'hymne rĂ©volutionnaire An alarc'h appuyĂ© par la bombarde. Ihala (ville d'origine de la famille Heinonen, dans la banlieue de Turku) est une chanson en finnois chantĂ©e par Jari en duo avec Kerttu Heinonen (la maman de Harri et Jari) un morceau rythmĂ© par l'accordĂ©on servant la danse.

Passage d'une nouvelle Ă©tape

En 1997, le 500e concert depuis l'arrivĂ©e de Fakir se dĂ©roule Ă  Ploemeur. Harri, malade, est remplacĂ© par Sylvain Pernel (PĂ©père, ex-Monkey Heart) mais il vient leur faire la surprise de les rejoindre sur scène, pour un « bĹ“uf Â» qui sera sa dernière apparition avec les EV[11]. Le 24 avril, Harri dĂ©cède d'une leucĂ©mie aiguĂ«. En hommage au cofondateur du groupe, les EV poursuivent leur route qui passe alors par la Suisse, la Hongrie, l'ex-Allemagne de l'Est, la Corse, etc. En Bretagne, ils participent au concert contre le projet d'une centrale nuclĂ©aire au Carnet, avec Alan Stivell, Noir DĂ©sir. Après 10 mois de tournĂ©e et une pause rĂ©flexive, le groupe dĂ©cide de repartir sur de nouvelles bases en engageant en septembre un autre batteur, Christophe Rossini dit Tof, un ami Lorrain de Jari qui apporte le dynamisme qui semblait les avoir quittĂ©s depuis le dĂ©part du frère de Jari[5]. Ils jouent Ă  Bilbao, Ă  Bayonne, Ă  Saint-Malo, en ex-RDA Ă  nouveau, repassent par la Suisse, par la Lorraine et par Berlin.

Cette annĂ©e-lĂ , EV est prĂ©sent sur huit compilations[12] et sort son premier album live intitulĂ© Mar Plij (« S'il vous plaĂ®t Â»), 13 titres enregistrĂ©s lors de cinq concerts en Bretagne, avec la participation du Bagad Gilles de Retz[5]. Des titres comme Oltiin nuoria, Aon ! et Ni a sell ouzh an heol sont très apprĂ©ciĂ©s et se rĂ©vèlent en live, malgrĂ© le fait que l'ambiance exaltante et partagĂ©e avec le public ne transparaisse pas bien Ă  l'Ă©coute. Dès mars 1999, les EV jouent en Finlande et parcourent Ă  nouveau l'Europe avec plus de quatre-vingt concerts[13]. En concert ils abordent leurs nouveaux kilts (noirs avec des dessins celtiques ou psychĂ©dĂ©liques). Pemp (« cinq Â» en breton) sort en mars 2001 chez Sony Music (le label en profitant pour rĂ©Ă©diter toute la discographie fin 2002) ; cinquième album du groupe mais aussi un hommage Ă  Harri, le cinquième EV[14]. On peut trouver dans chaque plage une connotation Ă  sa disparition, avec plusieurs textes sombres (Les Mois Noirs, DĂ©cembre) mais les morceaux joyeux et Ă©lectriques sont bien prĂ©sents (Dorn ha Dorn, Sko !).

Le groupe travaille Ă  nouveau avec un producteur de renom, le gallois Andy Lyden (U2, Robert Palmer, Grace Jones, The Cure, Brian Eno, CharlĂ©lie Couture ou Les Wampas), qui apporte des subtilitĂ©s en ce qui concerne les arrangements et l'utilisation de samples. L'album affiche en un mois 5 000 ventes, beau score pour un groupe qui n'a jamais bĂ©nĂ©ficiĂ© du soutien des mĂ©dias les plus importants[13]. De plus, contrairement aux promesses faites par Sony, la promo nationale ne dĂ©marre pas car la nouvelle direction ne semble pas avoir placĂ© EV dans ses prioritĂ©s. En effet, quelques mois plus tard, ils rĂ©cupèrent leur contrat et tout est Ă  refaire : rechercher une maison de disque et rĂ©attaquer les mĂ©dias.

Reboostés puis séparés

Après la tournĂ©e, dont le festival interceltique[15] et le Cyber fest-noz 2001[16], de retour Ă  Nantes, ils travaillent sur le projet d'un grand concert anniversaire pour leurs vingt ans. Deux soirĂ©es ont lieu les 21 et 22 dĂ©cembre 2001 Ă  l'Olympic devant plus de 1 500 spectateurs. De nombreux invitĂ©s sont prĂ©sents tels que Tri Yann, The Flamingos, Emsaverien, Jimme O'Neill (complice d'EV) ou encore Elmer Food Beat reformĂ© pour l'occasion[17]. Les anciens musiciens des EV Ă©taient aussi sur scène. Alors que de nombreux Nantais voient en cet Ă©vĂ©nement un adieu, les quatre musiciens, reboostĂ©s par la reprise de leur discographie par le label CrĂ©on, repartent en 2002 sur les routes de France et d'ailleurs, pour la "tournĂ©e des 20 ans". En aoĂ»t ils rĂ©alisent notamment des passages dans plusieurs festivals bretons (Massif Celtrad, Celtadore, Saint-Loup, Filets bleus, Nuits Celtes, Pardon de la Baule)[18]. En janvier 2004 c'est au tour de Dizehan ("Sans cesse" en breton) de voir le jour, un nom liĂ© Ă  leurs incessantes tournĂ©es, enregistrements studio et dĂ©fense des langues et des cultures minoritaires[19]. Il propose du rock plus moderne. En 2005, le groupe dĂ©passe les mille concerts effectuĂ©s[20].

Le groupe reçoit un prix d'honneur lors de la cérémonie des Prizioù à Nantes en 2024.

CĂ´tĂ© scène, EV arrĂŞte en 2007, par envie de projets solos pour certains. Gweltaz continue en formation trio, Ă  chanter en breton. Fakir quant Ă  lui officie sous les noms de Dj Loran et Kirfa Mix, Jari sous les traits grimĂ©s de Jean-Claude Crystal (avec PĂ©père Ă  la batterie) et dans le duo Quartier Batignolles (avec l'accordĂ©oniste FrĂ©dĂ©ric Poidevin, Ă©lève de Richard Galliano). De son cĂ´tĂ©, Tof officiera dans le groupe Merzhin de 2005 Ă  2008, avant de rejoindre le groupe de ska Les CamĂ©lĂ©ons. En 2011, Gweltaz sort son premier album solo appelĂ© Ehan (« Pause Â») avec Nico GuĂ©rain Ă  la basse et Tof Ă  la batterie.

Style musical

Leur style particulier, souvent jugĂ© inclassable, a Ă©voluĂ© de la new wave au rock celtique ; ils se dĂ©finissent eux-mĂŞmes comme un groupe de fusion. Car, Ă  l'inverse de nombreux groupes bretons, la musique qu'ils pratiquent n'a rien de traditionnelle. Les EV font du rock, "hĂ©roĂŻque", moderne, en incorporant des instruments et des arrangements celtisants, ainsi que le chant en langue bretonne, mais ne donnent jamais dans la musique de fest-noz. Et ils vont plus loin pour surprendre, car le bassiste Jari et son frère le batteur Harri, ont partagĂ© leurs origines finlandaises avec leurs amis en composant et en interprĂ©tant des chansons en langue finnoise. Finalement EV compte dans ses rangs trois compositeurs et trois chanteurs, Gweltaz pour le breton, Jari pour le finnois (et aussi le français) et Fakir pour le français. L'Ă©quilibre dĂ©licat entre les trois langues, les sonoritĂ©s Ă©tranges du finnois et du breton, apportent une fraĂ®cheur et une atmosphère très particulière au rock du groupe. EV pratique donc sans contradiction Ă  la fois l'ouverture sur l'Europe et la reconnaissance rĂ©gionale. Le choix linguistique peut s’expliquer comme la volontĂ© de prĂ©server la culture rĂ©gionale (originalitĂ© et identitĂ©) face Ă  l’envahissement anglo-saxon (uniformisation). Ils n'hĂ©sitent pas Ă  interprĂ©ter l'hymne Kan bale an ARB de Glenmor (chant de marche de l'ArmĂ©e RĂ©volutionnaire Bretonne) et Ă  se frotter Ă  des thèmes politiques comme l'affaire Seznec (Victime), ou plus personnels comme la mort de Harri (l'album Pemp et Tahtoisin dans l'album suivant) ou la maladie qui ronge les corps de l'intĂ©rieur jusqu'Ă  la mort (T'oublier)[19].

Leur premier album prĂ©sente un mĂ©lange homogène de toutes leurs influences. Plus pop que ses successeurs et dotĂ© d'un son encore marquĂ© par la dĂ©cennie prĂ©cĂ©dente, Distruj contient des titres restĂ©s ancrĂ©s dans tous les futurs concerts : Marins perdus, Mab al Loar, Kan bale an ARB, l'instrumental Keltia et Cymru (titre qui clĂ´t tous les concerts du groupe). PoĂ©tiques et traditionnels, les textes de EV s'inspirent tout autant des histoires bretonnes des veillĂ©es que de l'actualitĂ© et du combat pour la dĂ©fense de la langue et de la culture bretonnes. ChantĂ©s en français, en breton et en finnois, ces textes respirent l'air du large et portent en eux une Ă©ternitĂ© passĂ©e sur les flots. Mais ils nous racontent aussi l'histoire du peuple breton, celle des paysans qui se rĂ©voltent contre leurs maĂ®tres (Ar falc'hon : le faucon), celle de gens pour qui la mer est omniprĂ©sente jusque dans la mort oĂą elle leur offre un linceul d'Ă©cume (Elle pleure), et surtout celle d'un peuple qui refuse l'extinction programmĂ©e de sa langue et de sa culture. Ils participent d'ailleurs Ă  de nombreuses manifestations culturelles et socio-politiques, notamment le rassemblement anti-nuclĂ©aire du Carnet, les concerts pour les Ă©coles Diwan[21]... Le groupe s’est forgĂ©e sur scène avec un rock Ă©nergique et puissant qui secouait les foules. Dans les annĂ©es 2000, tout en confirmant des racines de musique bretonne traditionnelle, EV poursuit ses envolĂ©es punk et se dirige vers des arrangements electros.

Membres

Derniers membres

Quatre musiciens composent le dernier line-up :

Désormais on peut retrouver Jari Perche sous les traits du chanteur parodique Jean-Claude Crystal[22], caricature second degré d'un artiste de variété dont le répertoire est constitué de classiques de la chanson française [23] aux textes modifiés de façon humoristique.

Anciens musiciens

  • JoĂ«l « Harri Â» Perche — batterie (le frère de Jari, dĂ©cĂ©dĂ© Ă  39 ans le 24 avril 1997 d'une leucĂ©mie foudroyante)
  • Sylvain « Cheval Â» Chevalier — clavier, chant
  • Laurent X dit Mr. Burzo — clavier
  • Sylvain « PĂ©père Â» Pernel — batterie

Galerie

Chronologie

Discographie

EP

Albums studio

Albums en concert

Singles

Compilations

Vidéos

Notes et références

  1. ↑ Choutet 2015, p. 130
  2. ↑ a et b L'Ă©tonnante scène musicale bretonne, p. 124
  3. ↑ Chamouton 2005 : « EV comme pour signifier une Empreinte Vitale (...) un nom mystĂ©rieux mais qui condense bien la vocation univer-celte du groupe (...) ces Éternels Voyageurs promeuvent un rock original... Ainsi ces Ă©lectrons virevoltants ne cessent de rallier Ă  leur musique un public diversifiĂ©... Ces ĂŠtres Virils ne lĂ©sinent pas sur les efforts physiques... Â» ).
  4. ↑ EV : Groupe de Rock-Breton inclassable et incontournable !
  5. ↑ a b et c Historique sur lesev.chez.com
  6. ↑ a b c et d Rok, p. 136
  7. ↑ a et b Elegoet 2006, p. 316
  8. ↑ Saranga Karen, « SpĂ©cial Nantes : quand Nantes d'allume Â», L'Express,‎
  9. ↑ a et b Distruj sur thefrenchtouch.org
  10. ↑ Au Pays des Galettes et des Harengs sur le site du Fan Club
  11. ↑ L'Ă©tonnante scène musicale bretonne, p. 125
  12. ↑ Graine de star... dans Au Pays des Galettes et des Harengs, no 27 - printemps 1998
  13. ↑ a et b ROK, p. 137
  14. ↑ « Musique. EV Â», L'Express,‎ , p. 11
  15. ↑ « Musique. Festival interceltique Â», L'Express,‎
  16. ↑ Page Ev pour le Cyber fest-noz 2001, sur antourtan.org
  17. ↑ « Rock. EV a vingt ans Â», L'Express,‎
  18. ↑ Dates 2002 sur un site de fan
  19. ↑ a et b Chamouton 2005, p. 13
  20. ↑ Elegoet 2006, p. 318
  21. ↑ Chamouton 2005, p. 12
  22. ↑ « Jean-Claude Crystal Â», sur www.jc-crystal.com (consultĂ© le )
  23. ↑ Forran Dini, « STONE et CHARDEN - MADE IN NORMANDIE - JEAN CLAUDE CRYSTAL Cover Â», (consultĂ© le )

Voir aussi

Bibliographie

  • Didier Convenant, La musique celtique, Paris, Hors Collection, , 76 p. (ISBN 2-258-04446-4), « E.V. Â», p. 20
  • Daniel Morvan (photogr. Bernard GalĂ©ron), Bretagne, Terre de musiques, e-Novation, , 144 p. (ISBN 978-2-9516936-0-9), « MĂ©tisser / Meskañ : Breizh ardente et feeling glazik. E.V., le rock qui fait kilt Â», p. 78-79
  • ChloĂ© Chamouton, « EV - L'alchimie celto-finnoise des galettes et des harengs Â», Trad Magazine, no 104,‎
  • Ronan Gorgiard, L'Ă©tonnante scène musicale bretonne, Plomelin, Palantines, coll. Â« Culture et patrimoine Â», , 255 p. (ISBN 978-2-911434-98-3, BNF 41381758), « Rock et dĂ©pendances Â», p. 120-125
  • Collectif (dir. Frank Darcel) et Thierry Jigourel en collaboration avec Laurent Charliol, ROK : De 1960 Ă  nos jours, 50 Ans de musique Ă©lectrifiĂ©e en Bretagne, t. 2 : 1990/2013, Rennes, LATDK, , 480 p. (ISBN 978-2-9543644-0-7), « La nouvelle vague celte, EV : Bretons et internationaux Â», p. 136-137
  • Patrice Elegoet, La musique et la chanson bretonnes : de la tradition Ă  la modernitĂ©, ANRT, thèse en Ă©tudes celtiques Ă  l'UniversitĂ© de Rennes 2, , 468 p. (ISBN 2-7295-6987-1), p. 316-318
  • Arnaud Choutet, Bretagne : folk, nĂ©o-trad et mĂ©tissages, Marseille, Le Mot et le Reste, , 304 p. (ISBN 978-2-36054-158-4 et 2-36054-158-7), « EV - Huchal Â», p. 130-131

Liens externes