Dyscrasite
Dyscrasite Catégorie II : sulfures et sulfosels[1]
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Dyscrasite -Andreasberg, Hartz, Basse-Saxe, Allemagne - (6x4 cm)
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Général |
Classe de Strunz
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2.AA.35
2 SULFIDES and SULFOSALTS (sulfides, selenides, tellurides; arsenides, antimonides, bismuthides; sulfarsenites, sulfantimonites, sulfbismuthites, etc.)
2.A Simple Sulfides, Selenides, etc
2.AA Alloys of metalloids with Cu, Ag, Sn, Au
2.AA.35 Dyscrasite Ag3Sb Space Group Pm2m Point Group mm2
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Classe de Dana
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02.02.01.01
Sulfures et sulfosels
2. Sulfures, incluant séléniures et tellurures
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Formule chimique |
Ag3Sb
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Identification |
Masse formulaire[2]
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445,365 ± 0,002 uma Ag 72,66 %, Sb 27,34 %,
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Couleur
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blanc d'argent; gris; noirâtre; brun doré; noir
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Système cristallin
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Orthorhombique
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Réseau de Bravais
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Primitif P
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Classe cristalline et groupe d'espace
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Pyramidal - Pm2m
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Macle
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possible
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Clivage
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Distinct sur [001] et [011], pauvre sur [110]
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Cassure
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Sectile
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Habitus
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Massif, cristaux pseudohexagonaux
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Échelle de Mohs
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de 3,50 à 4,00
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Trait
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blanc argent
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Éclat
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Métallique
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Propriétés optiques |
Transparence
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Opaque
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Propriétés chimiques |
Densité
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9,71
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Solubilité
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dans HNO3
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Propriétés physiques |
Magnétisme
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aucun
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Radioactivité
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aucune
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Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire. |
modifier |
La dyscrasite est une espèce minérale composée d'antimoniure d’argent de formule Ag3Sb, pouvant contenir des traces de mercure (Hg).
Inventeur et étymologie
Décrite par François Sulpice Beudant en 1832. Du grec "DYSCRASOS" = mauvais alliage, en allusion à sa teneur en antimoine. Le chimiste allemand Martin Heinrich Klaproth l'avait déjà citée dans ses analyses des échantillons du gisement type sans la décrire[3].
Topotype
District minier d'Andreasberg, Hartz, Basse-Saxe, Allemagne.
Cristallographie
- Paramètres de la maille conventionnelle : a = 2.996, b = 5.235, c = 4.83, Z = 1 ; V = 75.75
- Densité calculée = 9,76
Gîtologie
Dans les veines minéralisées des dépôts d’argent.
- Argent antimonial ;
- Discrase ;
- Discrasite ;
- Stibiotriargentite.
Gisements remarquables
En France
- Haut-Rhin, Ste Marie-aux-Mines dans deux mines : Gabe Gottes et Giftgrube
- Corrèze, Ussel, Mine Les Farges[5]
- Hautes-Pyrénées, Argelès-Gazost, Mine de Pierrefitte[6]
En Allemagne : le district minier d’Andreasberg Hartz, Base-Saxe, mais aussi la mine Wenzel, Schwarzwald, Baden-Wurttemberg.
En Tchéquie : Příbram Brod Le mine d’Uranium No 15 [7]
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Notes et références
- ↑ La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
- ↑ Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
- ↑ Klaproth, M.H. (1802): Chemische Untersuchung des Gediegen-Spießglanzes von Andreasberg, Beiträge zur chemischen Kenntniss der Mineralkörper, Dritter Band, Rottmann Berlin, 169-172
- ↑ « Index alphabétique de nomenclature minéralogique » BRGM
- ↑ Mineral. Rec. 1982, 5, p. 261-268
- ↑ Picot, P. and Johan, Z. (1977). Atlas des Minéraux Métalliques, BRGM, Elsevier
- ↑ Litochleb, J., Šrein, V.: Chemické složení minerálů bismutu a telluru ze zlatonosných žil příbramského uranového ložiska. Acta Universitatis Carolinae – Geologica, 1989, vol. 33, no. 4, s. 511-519.
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