La duplication ou la copie (mécanique) de documents papier désigne un ensemble de procédés techniques permettant la copie de textes et d'images à des échelles variables. Les formes les plus anciennes incluent la lithographie, les duplicateurs à alcool, etc.
Contexte social
Avec la deuxième révolution industrielle, entamée à la fin du XIXe siècle, de nouvelles formes de duplication firent leur apparition, souvent à l'aide de procédés mécaniques et chimiques. Ces techniques ont impliqué, pour les opérations de reproduction, un changement paradigmatique à l'endroit du gain de célérité, de la réduction du travail manuel ainsi que de l'extension du domaine des choses reproductibles avec les procédés photographiques[1]. Une multitude d'inventions — sous-tendues par la mise en mémoire des signes sur des supports matériels et de leur reproductibilité ainsi que par le biais de moyens chimiques ou mécaniques (comme c'est le cas pour les caractères gravés de la machine à écrire) — ont permis l'émergence de nombreux dispositifs de reproduction des documents.
la vitrographie (par exemple les marques comme la Vitre Magique, le Nardigraphe, etc.)
La reproduction à l'âge numérique
Après l'invention de la photocopie, la reproduction numérique a fait son apparition.
Voir aussi
Risographe, procédé numérique s'inspirant du miméographe
Thermofax(en), procédé d'impression thermique introduit dans les années 1950 et aussi utilisé pour le tatouage
Références
↑Walter Benjamin, Œuvre III, L'œuvre d'art à l'époque de sa reproductibilité technique, , 483 p., p. 269 — 316
↑Gardey Delphine, Écrire, calculer, classer — Comment une révolution de papier a transformé les sociétés contemporaines (1800-1940)., Paris, La Découverte, (lire en ligne), p.113 — p.145