Dune du Pilat

Dune du Pilat
Vue aérienne de la dune du Pilat.
Vue aérienne de la dune du Pilat.
Géographie
Altitude 103,6 m
Massif Dunes des Landes
Coordonnées 44° 35′ 23″ nord, 1° 12′ 49″ ouest
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Gironde
Géologie
Âge début de formation il y a 4000 ans, forme actuelle depuis 200 ans
Roches sable
Type dune
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Dune du Pilat
Géolocalisation sur la carte : Gironde
(Voir situation sur carte : Gironde)
Dune du Pilat

La dune du Pilat[a] est une dune située en Gironde (région Nouvelle-Aquitaine) à l'entrée du bassin d'Arcachon, sur la côte d'Argent, en bordure du massif forestier des Landes de Gascogne, dans le sud-ouest de la France. C'est la plus haute dune d’Europe (altitude en 2023 : 103,6 m[2]).

Géographie

Localisation

Position de la dune dans l'entrée du bassin d'Arcachon.

Située à l'entrée sud du bassin d'Arcachon, elle s'étend sur 616 m d'ouest en est et sur 2,9 km du nord au sud et contient environ 55 millions de mètres cubes de sable, dans la localité de Pyla-sur-Mer qui dépend administrativement de la commune de La Teste-de-Buch, à proximité d'Arcachon, au cœur des Landes de Gascogne.

Topographie

Les blockhaus du mur de l'Atlantique, édifiés en haut de la dune, sont aujourd'hui à 200 m de la dune actuelle, gisants sur les plages ou submergés par 15 m de fond. La mesure de leurs déplacements témoigne de l'érosion du littoral[3].
La dune côté forêt vue de son sommet (pente : entre 30 et 40°).

Les déplacements de la dune sont constants et étudiés par les scientifiques. Côté est, la dune gagne sur le massif forestier, ensevelissant les arbres à une vitesse d'un à cinq mètres par an. Côté ouest, l'évolution du trait de côte (limite des plus hautes mers) est variable. Le littoral nord de la dune est soumis à une forte érosion, notamment lors des tempêtes hivernales. À l'inverse, l'érosion est faible ou quasi nulle ces dernières années le long du littoral sud. La dune du Pilat est dissymétrique, avec une pente inclinée différemment selon sa position par rapport au vent. Ainsi, la face de la dune la plus exposée au vent (face ouest, côté océan) est douce, de l'ordre de 5 à 20°, car les sables s'étalent lors de leur remontée vers le sommet. En revanche, la face côté forêt, à l'abri du vent (face est), est plus raide, entre 30 et 40°.

Géologie

Formations sableuses visibles sur le flanc intérieur de la dune.

Sur la carte géologique de la partie occidentale du Bassin aquitain et celle de La Teste-de-Buch, en particulier, on peut voir une formation géologique de la fin du Quaternaire qui porte le nom de « Sable des Landes »[4] : il recouvre le triangle landais, région située autour du bassin d'Arcachon et s'étale au nord vers l'estuaire de la Gironde, à l'est vers la vallée de la Garonne et au sud vers l'Armagnac et l'Adour. À l'ouest, il est surmonté par une bande de dunes côtières plus récentes dont la dune du Pilat fait partie. Ce triangle des Landes de Gascogne de près d'un million et demi d'hectares (une demi-Belgique) est une plaine sableuse (graviers et sables argileux) constituée de dépôts néogènes d'origine fluviatile, alimentés principalement par des sédiments siliceux produits de l'érosion du Massif Central et des Pyrénées. Ce désert sableux non protégé par la végétation est favorable à la formation de dépôts éoliens lors des phases climatiques arides du Pléistocène supérieur, à l'origine d'une formation épaisse de 10 à 30 m, les « Sables des Landes »[5].

Lors des dernières périodes glaciaires, ces sables s'accumulent sur le plateau continental. La dune du Pilat, comme toute la côte sableuse rectiligne des Landes, s'est formée à la fin de la transgression post-glaciaire holocène, il y a environ 6000 ans, lorsque le niveau marin s'est stabilisé à son niveau actuel. Lors de cette remontée du niveau de la mer, l'océan entraîne vers l'est les bancs de sable du plateau continental qui conduisent à la formation des plages et des massifs dunaires actuels[6].

Depuis 20 000 ans, la dérive littorale déplace des quantités importantes de sédiments (estimées à à 700 000 m3 par an) le long du littoral aquitain en direction du sud. Les obstacles à ce courant parallèle à la côte favorisent le dépôt des sédiments, ce qui provoque le développement de vastes accumulations, les bancs de sable, notamment le banc d'Arguin, qui fait actuellement face à la dune et représente son principal[b] réservoir de sable[8].

Sédimentologie des sables des Landes et dunaires

La couverture de sable des Landes est composée :

  • à sa partie inférieure, d'une couche de sables, de graviers voire de galets, d'argiles parfois sableuses et plus ou moins graveleuses dont l'épaisseur atteint 100 mètres près du littoral et qui va en s'amenuisant vers les reliefs continentaux qu'elle recouvre plus ou moins ; ces sédiments ont été épandus par des fleuves et des rivières ; ils ont donc une origine fluviatile ;
  • à sa partie supérieure, de quelques mètres d'un sable fin composé de grains émoussés et dépolis, car éolisés, qui constitue le véritable « Sable des Landes » et qui provient du remaniement des sédiments fluviatiles qu'il surmonte.

Tout le relief de la zone côtière a été recouvert par ce sable qui s'est mis en place dans des conditions très arides, poussé par des vents d'ouest dominants de 20000 jusqu'à 10000 av. J.-C. environ. La fraction la plus lourde, les graviers, est restée près du rivage au large de la côte actuelle, tandis que les fractions les plus fines ont été entraînées très loin vers Blaye, l'Entre-deux-Mers et la Chalosse. C'est un sable très homogène (90 % des grains ont une taille comprise entre 0,1 et 0,5 mm ; le diamètre moyen des grains est de 0,3 mm). Cette homogénéité résulte du tri effectué par les eaux et les vents.

Outre des grains de quartz, on retrouve dans ces sables des minéraux dont la densité est supérieure à celle du quartz appelés minéraux lourds ; ils représentent 0,2 à 1,5 % du sable et se composent de minéraux ferrifères (75 %) mais aussi de tourmaline et de grenats. Ils existent dans tous les sables de la région aussi bien ceux du sol des Landes, que des dunes du littoral.

La région du bassin d'Arcachon et des étangs qui se trouvent au sud, Cazaux, Parentis, a retenu l'attention des géologues qui recherchaient du pétrole dans cette zone autrefois si longtemps recouverte par les mers de l'ère secondaire. Ces travaux ont permis de parvenir ainsi à une meilleure connaissance de la géologie de ces terrains profondément enfouis sous les sédiments du Tertiaire et l'épaisse couche de sable qui s'est mise en place au Quaternaire récent. Par ailleurs, il est avéré que les côtes sableuses basses de la Gironde et des Landes où l'érosion, le transport et l'accumulation des sédiments forment les trois étapes indissociables de l'évolution du littoral et des systèmes dunaires, constituaient un modèle de choix auquel de nombreux géologues régionaux s'intéressent aujourd'hui. L'histoire des dunes de cette région, et du Pilat en particulier, s'inscrit naturellement dans le cadre de ces études.

Histoire et étymologie

Carte topographique du bassin d'Arcachon au XVIe siècle.
L'entrée du Havre d'Arcasson en 1731.

Préhistoire

L'emplacement actuel de la dune du Pilat abritait des campements protohistoriques provisoires, pour des activités liées à l'exploitation du sel de mer. Les premières découvertes archéologiques commencent en 1982[9]. Le 31 décembre 2013, un touriste trouve dans le sable, au pied de la dune, une urne funéraire[10] et un vase accessoire datant de l'âge du fer[11], 800 ans av. J.-C.

Un chantier de fouilles a mobilisé une dizaine d'archéologues amateurs pendant deux semaines, en octobre 2014, pour préciser le contexte stratigraphique et environnemental des découvertes signalées[12]. Un reportage photo est disponible sur le site de la Société historique et archéologique du bassin d'Arcachon[13].

Toponymie

La dune est parfois dénommée « dune du Pila », « du Pyla » ou «du Pylat »[14], mais son nom officiel est « dune du Pilat ». Cette dénomination vient du gascon pilàt, dérivé du latin pīla[c] signifiant « tas », « monticule ».

Le nom Pilat, déjà présent sur les cartes de Masse (1708)[16] et de Cassini (1786) avec le « petit bassin du Pilat », les « balises du Pilat », des « cabanes du Pilat » et la « grande passe du Pilat ou passe du sud », correspondait à un lieu situé plus au sud que la dune actuelle et vraisemblablement au large de la côte actuelle. En effet, les dunes littorales se déplacent vers l'intérieur des terres alors que le trait de côte recule. Jusqu'au début du XXe siècle, le secteur du Pilat est appelé « les Sabloneys » (littéralement « sablières » en gascon) ; aucune route carrossable n'y mène.

Ce changement d'appellation a pour origine une opération immobilière. Lorsque vers 1910, le développement de l'habitat opéré sur la partie côtière de la commune d'Arcachon atteint le sud du Moulleau, les promoteurs immobiliers[17] qui convoitent des terrains sur la partie testerine qui prolonge la côte vers le sud, sont confrontés à un problème de taille : le territoire appartient à l'État qui ne veut pas vendre.

En 1913, un de ces promoteurs, Daniel Meller, propose alors et obtient de l'administration une transaction : en échange de 463 hectares de terrain qu'il achète sur la commune de La Teste (sur les bords du lac de Cazaux), il obtient 143 hectares entre Le Moulleau et la dune du Pilat. Il choisit de baptiser l'endroit « Pyla-sur-Mer » en référence à la dune mais en conférant à ce toponyme une connotation grecque[d], très en vogue à l'époque. Il crée la Société civile immobilière de Pyla-sur-Mer dans le but d'ériger « une ville dans la forêt ».

C'est à peu près vers les années 1930 que le vieux nom « Sabloney » est remplacé par « dune du Pilat ». Aujourd'hui, « les Sabloneys » désigne une petite plage au sud de la grande dune.

Formation

Schéma en coupe de la dune du Pilat.

La formation de la dune est entièrement liée à celle du banc d'Arguin. Au fil des siècles, les courants marins ont charrié du sable (en provenance du large, de la côte, et du bassin lorsque la marée descend) pour former le banc d'Arguin (lequel est, à l'instar de la dune, en constante évolution).

Ensuite, les vents violents d'ouest en provenance du large arrachent à sa surface, avec l'aide de micro gouttelettes d'eau, des grains de sable au banc d'Arguin au moment de la marée basse, quand celui-ci est totalement découvert, et qui en s'envolant viennent se poser sur la dune pour former cette gigantesque masse de sable fin.

Fouille de sauvetage sur un site protohistorique (octobre 2014) par Philippe Jacques avec prélèvements dans une épaisse strate de tourbes compactées.

Sur le versant ouest de la dune, on trouve quatre paléosols majeurs (anciens sols fossilisés) : à la base de la dune, un ancien podzosol recouvrant une tourbe agglomérant du sable à des matières organiques (3 500 ans av. J.-C.), puis trois paléosols dunaires principaux (datés entre 3 000 ans av. J.-C. et nos jours)[18]. On trouve aussi des paléosols mineurs, des niveaux lacustres et plusieurs milliers de niveaux à minéraux lourds[19]. Ces paléosols sont des sédiments de couches forestières composés de souches d'arbres, de terre (témoin de phases pédogéniques) et de vestiges archéologiques (fragments de céramique, débris coquilliers) qui laissent des traces longilignes et noirâtres à flanc de dune, et dont les ondulations suivent les anciennes dunes[20].

Il y eut d'abord, après la dernière période glaciaire, une forêt de pins sylvestres, noisetiers, bouleaux, aulnes et saules, caractéristiques d’un climat froid et continental. Au boréal atlantique et sous-boréal, une dune de trois à quatre mètres de haut retenait des marais et un étang ; tout au long de la transgression flandrienne, les sables s'accumulèrent et les marais disparurent sous les dunes paraboliques de vingt à quarante mètres de haut, pendant que la forêt usagère de la Teste se développait sous un climat plus humide[21].

Aux XVIIe et XVIIIe siècles, avec l’arrivée massive de sable sur le littoral, les dunes modernes ont enseveli, sous cinquante à soixante mètres de sable, les anciennes dunes paraboliques, pour devenir la grande « dune de la Grave ». Le sable continua d’arriver et de converger vers la dune de la Grave. À la fin du XIXe siècle, la dune de la Grave enfouie par 20 à 30 m de sable, atteint 115 m vers 1910 et prend le nom de dune du Pilat. La Grande dune du Pilat s’est édifiée entre 1826 et 1922 alors que le trait de côte reculait de plus de 500 m. La végétation qui recouvrait le versant au vent de la dune de la Grave a été détruite, permettant le vannage et le transport des sables vers le sommet de la dune.

Tourisme et préservation

Vue panoramique de l'accès principal de la dune qui se fait par ses flancs sableux ou par son escalier provisoire de 170 marches, à sens unique depuis 2020 (emprunté que dans le sens de la montée) pour réguler l'hyperfréquentation[23].
L'aménagement des cinq campings[24] situés au sein du site classé de la dune du Pila met au jour la question des équilibres entre enjeux économiques, environnementaux et sociaux[25].

La notoriété de la plus haute dune d'Europe n'a fait que croître au cours des dernières décennies. Près de deux millions de visiteurs se hissent chaque année à son sommet (plus d'un million comptabilisés par l'éco-compteur implanté sur le chemin d'accès à la dune, avec des pics de plus de 10 000 touristes certaines journées en août)[26],[27], ce qui en fait le site de Gironde le plus visité et l'un des sites naturels les plus visités de France après la forêt de Fontainebleau et la baie du Mont-Saint-Michel[28]. D'après une étude parue fin 2014, ces touristes génèrent entre 11 et 13 millions d’euros de retombées directes, et jusqu’à 168 millions d’euros de recettes indirectes[29],[30].

Les aménagements se développent donc autour de l'édifice dunaire devenu une attraction touristique. Il n'en demeure pas moins un espace naturel fragile. Elle fait l'objet d'un programme de préservation et de mise en valeur porté par des acteurs publics, dont le gestionnaire du site, le Syndicat mixte de la Grande Dune du Pilat[31].

Le 5 juin 1943, la partie nord de la dune que deux parcelles de la forêt usagère de La Teste-de-Buch deviennent site classé par l'État au titre de la loi de mai 1930 sur les monuments naturels et les sites. La surfréquentation et l'urbanisation nécessitent en 1994 d'étendre le classement sur 6 875 ha, incluant la forêt usagère, en raison du « caractère pittoresque » de ce paysage. Fin 2007, est créée une structure de gestion, le Syndicat mixte de gestion de la grande dune du Pilat, qui devient gestionnaire des terrains du Conservatoire du littoral en 2012 (conservatoire propriétaire de près de 100 hectares et qui mène une politique d'acquisition des 250 parcelles appartenant à 150 propriétaires, sur les 400 hectares de la dune)[28] et adhère au Réseau des Grands Sites de France, qui accompagne ses membres vers le label Grand Site de France[32].

Des sports de pleine nature sont présents sur le site notamment le parapente. Un parking payant, contribuant à la préservation du site classé, est situé au pied de la dune, côté forêt. L'accès à la dune du Pilat reste gratuit pour les piétons, les vélos et les transports en commun comme le bus Baïa.

Transports en commun

Réseau exploité par Baïa, les transports en commun de l'agglomération d'Arcachon

  •   3   Gare d’ArcachonDune du Pilat ↔ Plage de la Salie
    • Arrêt : Dune du Pilat
  •   2   Gare de la TesteDune du PilatPlage de la Salie
    • Arrêt : Dune du Pilat
  •   6   Port du TeichPlage de la Salie (fonctionne entre juin et septembre)
    • Arrêt : Dune du Pilat

Réseau exploité par la RDTL, transports en commun du département des Landes.

  •  46  ParentisBiscarrosseArcachon (fonctionne entre juin et septembre)
    • Arrêt : Dune du Pilat

Dans la culture

En 2019, le rappeur Arouf Gangsta tourne le clip de sa chanson PALALALALA, sortie l'année précédente, sur la dune du Pilat.

En 2018, le Collectif métissé sort un morceau intitulé La dune du Pilat dont le clip est tourné sur la dune.

En 2014, le groupe Fréro Delavega sort un morceau intitulé « le chant des sirènes » où figure dans le couplet « les années passent, l’écho s’évade sur la dune du Pilat ». Le clip est tourné sur la dune et dans la forêt usagère de La Teste-de-Buch.

Feu de la forêt en juillet 2022

Mi-juillet 2022, la forêt au pied de la Dune est dévastée par un incendie important, déclaré le 12 juillet et lié à un épisode caniculaire[33]. L'origine de l'incendie provient d'un véhicule en panne ayant pris feu aux abords d'une route forestière[34].

Lors de cette catastrophe, ce sont 5 campings qui ont été dévastés, donnant lieu à des évacuations en urgence des vacanciers. L'un des campings touchés est notamment celui des Flots Bleus, connu pour son lieu de tournage dans la saga Camping.

Les évacuations ont été réalisées sur la commune de La Teste-de-Buch, près d'Arcachon. La fumée des incendies s'est propagée jusqu'à Bordeaux, et a même été ressentie jusqu'à Paris[35].

Si le feu a ravagé la région, sa faune et sa flore, c'est également une catastrophe économique qui en a découlé, mettant fin à la saison touristique de l'été 2022.

Notes et références

Notes

  1. « Dune du Pilat » est le nom officiel. L'orthographe « dune du Pyla » (par attraction de Pyla-sur-Mer), voire « dune de Pyla » (notamment sur une signalisation routière), est considérée comme fautive[1].
  2. L'estuaire de la Gironde qui expulse des sédiments vaseux charriés par la Dordogne et la Garonne, n'est plus un des principaux réservoirs de sable.
    « Depuis vingt mille ans, le niveau de l'océan a monté de 120 mètres avant de se stabiliser. Les grands fleuves côtiers se sont ennoyés. Dans un climat devenu plus chaud , les sols se sont moins érodés et les fleuves ont charrié moins de sédiments détritiques. Aujourd'hui, l'estuaire de la Gironde ne véhicule plus de sable. Il expulse des sédiments beaucoup plus fins, de la vase qui va alimenter des vasières au large, à plusieurs dizaines de mètres de profondeur. Dans l'estuaire de la Gironde, en amont d'une ligne tirée entre la Pointe de Grave (rive gauche) et Meschers (rive droite), il n'y a quasiment plus de sable. Que de la vase. Cette transformation est commune aux grands estuaires du monde entier. C'est un phénomène naturel » selon Cyril Mallet, ingénieur risques côtiers au BRGM[7].
  3. On relève les formes anciennes la Roque dou Pilat, le Vielh Pile ou encore las pilars de cap aus Sablonèirs (les hauts-fonds face aux Sabloneys)[15].
  4. L'écriture « Pyla » évoque celle des Thermopyles.

Références

  1. « Pyla ou Pilat ? », sur dunedupilat.com (consulté le ).
  2. « La dune du Pilat a perdu près de 4 mètres de hauteur en un an », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  3. Cédric Cousseau, « Les trésors ensevelis de la dune du Pilat », sur nouvelobs.com,
  4. Carte géologique des Landes de Gascogne, extraite de Jean-Pierre Tastet, « Histoire géologique des lacs et étangs du littoral aquitain », Dynamiques environnementales, nos 43-44,‎ (DOI 10.4000/dynenviron.3358).
  5. (en) Pascal Bertran, Mark D. Bateman, Marion Hernandez, Norbert Mercier, Dominique Millet, Luca Sitzia, Jean-Pierre Tastet, « Inland aeolian deposits of south-west France: facies, stratigraphy and chronology », Journal of Quaternary Science, vol. 25, no 4,‎ , p. 374-388 (DOI 10.1002/jqs.1461).
  6. Jean-Marie Froidefond, La grande dune du Pilat. Les mystères de la plus haute dune d'Europe, éditions Sud-Ouest, , p. 7
  7. Jean-Denis Renard, « L’estuaire de la Gironde ne véhicule plus de sable », sur sudouest.fr, .
  8. Max Jonin, Mémoire de la Terre : Patrimoine géologique français, Delachaux et Niestlé, , p. 91.
  9. « Découvertes protohistoriques des années 80 en pays de Buch ».
  10. Stéphane Hiscock, « Découverte probable d'une nécropole de l'âge du fer sous la dune du Pilat »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur France Bleu Gironde.
  11. « Formation de la dune du Pilat », sur ladunedupilat.com.
  12. Christine Heim (Sud-Ouest), « Fouilles au pied de la dune du Pilat (La Teste, 33) », sur Club Dubalen (Landes), (consulté le ).
  13. « Chantier archéologique sur la dune du Pilat en octobre 2014 », sur Société historique et archéologique du Bassin d'Arcachon et du Pays de Buch, (consulté le ).
  14. « Pyla ou Pilat ? ».
  15. Bénédicte et Jean-Jaques Fénié, Petit vocabulaire du bassin d'Arcachon, 2004 (ISBN 978-2-914-24047-5).
  16. « Les cartes de Masse (1707-1724) ».
  17. « Charte paysagère de Pyla-sur-mer », page 10.
  18. « Mise en place du suivi de l’évolution récente de la Grande Dune du Pilat »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF]
  19. « Formation de la dune du Pyla »
  20. Olivier de Marliave, Dictionnaire du bassin d'Arcachon, éditions sud ouest, , p. 141.
  21. « La dune du Pilat »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
  22. Pins sylvestres, noisetiers, bouleaux, aulnes et chênes.
  23. Bruno Beziat, « Bassin d’Arcachon : dans quelles conditions la dune du Pilat rouvre-t-elle au public ce jeudi  », sur sudouest.fr, .
  24. Du nord au sud, ces campings sont La Forêt (ouvert en 1967), La Dune (ouvert en 1964, il est connu sous le nom cinématographique des Flots bleus), Pyla Camping (ouvert en 1993, il a été la propriété de Bernard Laporte puis en 2009 de la famille Cordier, qui possède aujourd'hui le camping des Flots bleus, puis en 2013 du joueur de football Mathieu Valbuena et de de l'ancien rugbyman et homme d'affaires Stéphane Carella. Cf Thibault Seurin, « Pyla Camping : une rupture aux allures de divorce entre les propriétaires Mathieu Valbuena et Stéphane Carella », sur sudouest.fr, ), Le Panorama (ouvert en 1983), Le Petit Nice (ouvert en 1962).
  25. [PDF] Denis Clement, rapport n°008743-01 pour le Conseil général de l'environnement et du développement durable, Site classé de la Dune du Pilat. Aménagement des campings, décembre 2012, 84 p.
  26. Jean-Baptiste Lenne, « 16 000 touristes », sur ladepechedubassin.fr, 1,33 million de visiteurs ont grimpé cet escalier en 2018.
  27. La fréquentation mensuelle de la Dune du Pilat, en 2013-2014, d'après étude de fréquentation SMGDP (2014)
  28. a et b « Dune du Pilat : un rachat laborieux par l’Etat », sur lesechos.fr, .
  29. « La dune du Pilat vaudrait 50 centimes le mètre carré », sur lefigaro.fr (consulté le )
  30. étude NXA - Deloitte - Agence Scarabée, « Avec près de 2 millions de visiteurs chaque année, la dune du Pilat est une véritable locomotive de l’économie locale » (consulté le )
  31. « Gestion du Grand Site »
  32. « Dune du Pilat. gestion », sur conservatoire-du-littoral.fr (consulté le ).
  33. « Incendies historiques en Gironde : « Ce feu, c’est un monstre » », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  34. « Incendies en Gironde : ce que l'on sait des origines des feux qui ont détruit 17 000 hectares », sur ladepeche.fr (consulté le ).
  35. « La fumée des incendies en Gironde remonte jusqu'à Paris », sur Ouest-France.fr, (consulté le )

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

  • Syndicat Mixte de la Grande Dune du Pilat (2007), Compte rendu de la séance plénière du 25 juin 2007, (lire en ligne)
  • Auly T. et Veiga J. (2010), Le bassin d'Arcachon, un milieu naturel en danger ?, éditions Confluences, Bordeaux, 2010, 275 p.
  • Froidefond J.-M. et Legigan Ph. (1985), La grande dune du Pilat et la progression des dunes sur le littoral Aquitain, Bulletin de l’Institut géologique du bassin de l’Aquitain, Bordeaux, 38, 69-79
  • Paquerau M. et Prenant A. (1961), Note préliminaire à l’étude morphologique et palynologique de la grande dune du Pilat (Gironde). P.V. Société linéenne, Bordeaux, 98, 12 pp
  • Legigan P. (1979), L’élaboration de la formation du sable des Landes, dépôt résiduel de l’environnement sédimentaire pliocène-pléïstocène centre aquitain, Mémoire Institut géologique du bassin d’Aquitaine, 18.
  • Allen G. P. et Castaing P. (1977), Carte de répartition des sédiments superficiels sur le plateau continental du golfe de Gascogne, Bulletin de l’Institut de Géologie du bassin d’Aquitaine, France, Institut de géologique du bassin d’Aquitaine, Talence, France, 1977, p. 255-260.
  • Enjalbert H. (1960), Les pays aquitains : le modelé et les sols, Bordeaux, Impr. Bières, 618 p.
  • Bressolier C., Froidefond J.M. and Y.F. Thomas (1990), Chronology of coastal dunes in the south-west of France. En Eds. T.W. Baker, P.D. Jungerius, and J.A. Klijn, Dunes of the European Coasts, Catena Supplement 18, p. 101-107.
  • Guadelli J.-L. (1996), Le quaternaire littoral girondin, Notice d’excursion, avec la collaboration de Diot M.-F., Tastet J.-P. et Roussot-Larroque J., 16-18 mai 1996, p. 43-46, (livret-guide en ligne).
  • Agence Scarabée, Deloitte - NXA (2014), Étude de la fréquentation et des retombées socio économiques, 2014
  • Véronique André-Lamat et Marie Mellac (2018), « La dune du Pilat, un espace mobile qui bouscule l’action publique », Sud-Ouest Européen, no 4,‎ , p. 109-121 (lire en ligne, consulté le )
  • Jean-Marie Froidefond, La grande dune du Pilat. Les mystères de la plus haute dune d'Europe, éditions Sud-Ouest, , 47 p.

Articles connexes

Liens externes