Claude de Saint-Simon n'a qu'un seul fils, Louis, le futur mémorialiste, qui hérite du duché-pairie en 1693. Louis de Saint-Simon démissionne de la pairie du duché de Saint-Simon en 1723 en faveur de son fils Jacques-Louis, désormais connu comme « duc de Ruffec ». À la mort de celui-ci en 1746, la pairie et le titre de « duc de Ruffec » passent au second fils de Louis de Saint-Simon, Armand-Jean, qui meurt en 1754. La pairie revient alors à son père, qui meurt en 1755. « Personne, après Louis, ne devait devenir duc de Saint-Simon[2]. »
1814-1865 : Henri-Jean-Victor de Rouvroy (1782-1865), vicomte de Saint-Simon[7]. Neveu de Claude-Anne, il hérite en janvier ou de la grandesse de celui-ci. Le , il est créé marquis de Saint-Simon et pair de France. Les documents officiels le désignent dès lors comme « marquis de Saint-Simon »[7], et c'est sous le titre de marquis de Saint-Simon qu'il se fait l'éditeur en 1829 et 1830, puis en 1840 et 1841, des Mémoires de son lointain parent, Louis de Rouvroy, duc de Saint-Simon[8]. En 1842, le généalogiste André Borel d'Hauterive s'étonne de voir Le Moniteur universel, organe officiel, nommer Henri-Jean-Victor « duc de Saint-Simon ». Il se demande si ce n'est pas en tant que grand d'Espagne que le marquis se fait appeler duc en France[9]. Toujours est-il qu'à partir de ce moment-là les documents officiels désignent Henri-Jean-Victor comme « duc de Saint-Simon »[7]. Il est le dernier du nom à porter le titre de duc.
Annexes
Notes et références
↑Ancienne implantation du village de Saint-Simon aujourd’hui partie intégrante du chef-lieu.
↑Georges Poisson, Monsieur de Saint-Simon, Paris, Fayard-Mazarine, 1987, p. 381.